Chapitre 14
- « J'ai envie de t'embrasser. » Je murmure au creux de son oreille.
Elle frisonne à mes mots, mes lèvres s'étirent davantage alors que je les glisse le long de sa peau, débutant à sa joue pour me balader jusqu'à la commissure de ses lèvres. Soudain, je m'arrête, par sadisme, et me délecte des sensations provoquées par ses mains déposées sur mon torse. Tantôt elles me repoussent, tantôt elles descendent à la découverte de mon corps sculpté par mes combats. Au bout d'une vingtaine de seconde à écouter sa respiration saccadée, je m'autorise enfin à l'embrasser. Mes yeux se ferment, je m'offre entièrement à ce baiser, happant doucement ses lèvres, les caressant pendant que mes mains se promènent le long de ses hanches.
Par manque d'air, elle finit par briser le contact. Mes paupières se lèvent, je recule ma tête pour faire face à celle qui m'envoûte par sa présence.
- « Tu es tellement désirable, Adrichou. »
« Mon corps entier frisonne, mes yeux s'écarquillent sous l'image de Chloé Bourgeois, lèvres tendues vers les miennes, m'invitant à l'embrasser. Je la repousse violemment en arrière avant de pousser un cri d'effroi. »
Soudain, tout s'efface et je me retrouve assis sur mon lit, en sueurs. Les fenêtres emplissent ma chambre de lumière, je mets un moment pour m'y habituer. Le souffle court, les mains tremblantes, je tâche de remettre de l'ordre dans mon esprit. Est-ce que je viens réellement de rêver que j'embrassais Chloé Bourgeois? Je scrute la pièce du regard. Plagg n'est pas là. Tant mieux, j'aurais difficilement supporté ses remarques sur mon état. J'en profite pour soulever la couverture remontée jusqu'à mon bassin. Fort heureusement, Chloé ne m'a pas provoqué ce que je redoutais.
- « Adrien? » M'appelle une voix masculine suivie de deux coups frappés à ma porte.
Je bondis de mon lit, essuyant les gouttes de transpiration s'écoulant de mon front et me jette littéralement sur la porte pour l'ouvrir. Nino est déjà habillé, son sac sur le dos. Quelle heure est-il?
- « Yo mec! » Je balance en essayant de paraître naturel.
Mon meilleur ami semble s'être rendu compte de mon état bizarre, mais préfère ne pas aborder le sujet.
- « Salut mec, je venais te dire qu'Alya et moi devons partir. Avec les révisions, tout ça, tu comprends? »
J'acquiesce sans vraiment l'écouter. On se check la main puis il repart en direction des escaliers. J'attends que la grande porte d'entrée se referme pour m'élancer en direction de la salle de bain et tourne le robinet. Jamais l'eau ne m'avait fait autant de bien.
- « Dure nuit? » Se moque une créature noire sur le bord de l'évier.
Je le fusille du regard. Au fond, mieux vaut qu'il pense que je suis transpirant à cause de l'amour de ma vie qu'à cause de Chloé Bourgeois. Beurk...Son image me revient en tête. Ô grand jamais ça n'arrivera tant que je suis en vie. Je profite que le premier étage soit plongé dans un calme religieux pour prendre ma douche en toute sérénité. Si Alya et Nino sont déjà partis, ça signifie que Marinette est toujours couchée. J'enfile un simple t-shirt noir et un jean avant de me présenter à sa porte.
Un coup, deux coups, trois coups. Elle ne répond pas.
- « Marinette? » Je l'appelle en baissant la poignée.
Une masse en plein milieu du lit m'indique qu'elle dort toujours. Je m'approche doucement de la tête de lit, apercevant son visage masqué par quelques mèches bleutées. Maintenant que j'y repense, je me suis sûrement endormi hier après m'être fait battre quelques fois à Ultimate Mecha Strike XI Evolution. La prochaine fois, il n'est pas question que je la laisse gagner, même par courtoisie.
- « Chat... »
Je réprime l'envie de répondre "oui" à l'appel de mon nom. Un sourire se dessine sur mes lèvres, est-elle en train de rêver de moi? C'est adorable. Curieux, je m'assois au bord du lit, écartant les cheveux de son visage pour mieux l'observer. La peau est chaude. Les mains cramponnées aux draps, les genoux relevés vers sa poitrine, elle ressemble davantage à un petit animal assoupi qu'à la belle aux bois dormants. Peut-être devrais-je la laisser dormir encore un peu? Elle a sûrement du sommeil à rattraper avec son travail.
Avant de partir, je m'autorise à glisser discrètement mes doigts dans ses cheveux, les descendre jusqu'à son cou et profiter un moment de la chaleur de son corps. Je ne peux pas nier que Marinette est devenue une très jolie femme et qu'il va m'être difficile de m'en séparer malgré mon attirance.
Mon cœur n'aime que Ladybug et cela restera toujours ainsi, peu importe les sacrifices tant qu'ils ne font souffrir que moi.
Sur ces belles pensées, je repars, veillant à ne pas la réveiller, et descends au rez-de-chaussée pour demander un petit-déjeuner à notre chef étoilé. Je suis surpris de croiser Nathalie, installée à la table du salon, en pleine rêvasseries.
- « Nathalie? » Je l'appelle, lui provoquant un sursaut à peine visible.
Après un moment de flottement, elle attrape la tablette devant elle et me la tend, déclarant qu'il s'agit de mon emploi du temps des prochains jours.
- « Votre avion décolle mercredi à sept heures. »
Ah oui, le défilé. Je vais devoir prendre mes précautions et tout préparer avant mon départ. Ca ajouté au travail que me demande mon père à Paris, je n'ai pratiquement plus le temps de réviser pour mes études en sciences. Étrangement, je le suspecte d'en avoir conscience. Je n'ai pas envie d'être mannequin toute ma vie, ni même de tourner dans des séries que regarderont mes amis. Je soupire, Nathalie remarque mon air embêté, mais ne dit rien, préférant s'éclipser dans une pièce voisine.
Entre temps, les serveurs du manoir déposent sur la table mon repas cuisiné dans l'art "sans calorie, sans goût" ainsi que des croissants à l'attention de Marinette. Même s'il en émane une bonne odeur, je devine qu'ils ne sont pas aussi bons que ceux de ses parents.
- « B-Bonjour? »
A l'entrée du salon se tient Marinette, vêtue d'un simple haut rouge et d'un short en jean, mettant en valeur ses jambes fines et musclées. Je n'avais jamais remarqué qu'elle faisait du sport. Ses cheveux sont attachés en couettes basses, comme à l'époque du collège.
- « Bonjour Marinette. »
Nous nous installons à table. J'ignore rapidement la bouillie servie dans un bol devant moi pour me concentrer sur mon amie.
- « Bien dormi? » Je demande.
"Bien rêvé de moi?" Elle hoche joyeusement la tête puis baisse les yeux sur son croissant et la tasse de café fumante. Ses lèvres s'étirent et ses joues prennent une jolie couleur rosée. D'une douceur qui lui est propre, Marinette s'empare de sa pâtisserie et l'échange avec mon bol au contenu douteux.
- « Chut. »
L'index déposé sur ses lèvres, elle m'adresse un bref clin d'œil avant de me voler ma cuillère pour entamer mon repas.
Comment voulez-vous résister à une si belle preuve d'amour?
Le repas se déroule bien mieux que le premier que nous avons partagé. Quand je surprends Nathalie à nous observer à l'autre bout du salon, mon bol est vide et mon estomac heureux. J'invite Marinette à visiter le plateau de tournage dès lundi en guise de remerciement. J'aurais bien aimé l'y emmener aujourd'hui mais le lieu de rendez-vous aujourd'hui se situe en dehors de la ville. D'ailleurs, Nathalie m'informe que la limousine m'attend devant le portail, j'insiste pour raccompagner Marinette chez elle avant de prendre le périphérique.
- « Tu n'es pas obligé! » Proteste-t-elle, gênée.
J'insiste ardemment jusqu'à ce qu'elle accepte, se précipitant au premier étage pour récupérer son sac. Lorsqu'elle redescend, nous nous rendons à l'arrière de la limousine, conduite par le Gorille. Accoudé à la portière, je sens le regard de Marinette se poser à plusieurs reprises sur moi, mais dès que je le croise, elle le détourne vers son sac ou le paysage de l'autre côté de la vitre. Le trajet s'effectue dans le silence. Elle est tendue...Mais pourquoi? Je dois dire qu'après mon aveu de la veille, je ne redoute qu'elle raconte à Alya la relation que j'entretiens avec Ladybug. De mon côté, il faut que je réfléchisse à mon envie de me rapprocher d'elle en tant que Chat Noir.
Demain ne sera pas trop tôt pour y réfléchir.
La limousine s'arrête à l'adresse indiquée sur le GPS. Marinette et moi échangeons quelques banalités avant qu'elle ne sorte, manquant de tomber dès le premier pied posé sur le trottoir. Je réprime mon envie de me moquer d'elle, de peur de l'embarrasser davantage. Le véhicule redémarre, je jette un dernier coup d'œil à mon amie, dos à l'entrée de son immeuble comme si elle attendait que la limousine quitte son champ de vision pour bouger.
Et le week-end me parut le plus long de ma vie.
Tourner en extérieur était une bonne idée si on omet les multiples caprices de Chloé Bourgeois car je cite: "le vent glacé assèche sa peau au point de lui créer des rougeurs irréversibles qui vont atténuer sa beauté". Et dire que je pars en Italie avec elle, je vais devoir user de mes plus belles excuses pour ne pas rester collé à elle durant tout le séjour. Il est clair que je préférerai y aller avec n'importe qui de plus intéressé.
Lundi matin, je me lève avec la sensation d'être irrité par tout et n'importe quoi. Le soleil filtrant à travers mes rideaux m'énerve, les draps qui effleurent ma peau m'énervent, l'odeur de camembert emplissant mes narines dès le réveil m'énerve. Tant de signes pour annoncer une merveilleuse journée. Pourtant, je sais pertinemment d'où vient cet état: Ladybug n'est toujours pas venue me voir. Ce n'est pas faute d'avoir relancé Marinette par un ou deux messages. Elle les a vus, mais apparemment elle n'a pas eu contact avec la super-héroïne depuis un moment.
- « Quelle tête d'enterrement. » Remarque Plagg alors que je me brosse les dents.
Sur le coup, je songe à recracher l'eau de ma bouche dans son visage, mais me ravise. Je me contente de l'ignorer et attrape mes affaires pour rejoindre immédiatement la limousine, sautant la case "déjeuner à base d'aliments si pâteux et sans goût que je doute que ça soit comestible". Il faut impérativement que je me reprenne, ce n'est pas professionnel de ma part. Mais bon sang, qu'attend Ladybug pour revenir? Elle m'a fait comprendre durant ces derniers mois qu'on ressentait exactement la même chose l'un pour l'autre. Alors pourquoi? S'est-elle trouvé un autre avec lequel elle s'amuse? Est-elle au moins un minimum triste de ne pas me voir? Est-ce que je lui manque?
En tout cas elle me manque à moi, c'est certain.
Le Gorille me dépose au pied de l'immeuble de tournage, je quitte le véhicule et tâche de ne pas refermer la portière trop violemment. Comme d'habitude, quelques passants - et par passants, je veux dire passantes - m'interceptent à l'entrée pour me demander des autographes. J'accepte du bout des lèvres, manquant d'envoyer balader une poignée de femelles en chaleur.
Est-ce que je viens vraiment de penser ça? Bon, mettons ça sur mon irritation soudaine. Après une photo avec une rouquine aux épaules un peu trop découvertes pour la météo annoncée, je m'engouffre à l'intérieur de l'immeuble et emprunte les escaliers jusqu'au deuxième étage dans l'espoir qu'un peu d'exercice me calmerait. Raté, même ces marches m'irritent! Et maintenant, en plus d'être énervé, je suis essoufflé!
Ma montre affiche huit heures trente passées, je suis presque en retard - à cause de ces groupies qui m'ont arrêté. Comme d'habitude, je marche jusqu'au plateau pour saluer la script, les cameramen et tombe finalement sur Marinette et Sophia.
- « Bonjour monsieur Agreste! » Me salue la maquilleuse.
- « B-Bonjour Adrien! »
Je leur adresse un simple signe de la main et repars en direction de la loge maquillage. Chloé est assise sur le premier siège. Bizarre, ce n'était pas Sophia sa coiffeuse? Mieux vaut ne pas poser trop de question, je n'ai pas envie d'avoir affaire à un akuma aujourd'hui. Lorsque ma coiffeuse se charge de dompter ma tignasse pour la rendre moins soignée pour mon concorder avec mon personnage, mes mains se crispent sur les accoudoirs. Du calme Adrien...Imagine quelque chose de plus agréable, pas Ladybug au risque d'accentuer ma colère. Marinette...Oui, le baiser qu'elle a déposé sur ma joue il y a quelques jours, ceux que je lui ai donnés ce soir-là au bar. Certes je ne souhaite pas aller plus loin avec elle, mais les sensations qu'elle m'offre ne sont pas négligeables.
Vient ensuite les cinq minutes durant lesquelles ma peau est maltraitée jusqu'à obtenir la teinte voulue. Je m'efforce de sourire pour masquer mon manque d'intérêt quand la maquilleuse me raconte sa journée. C'est presque une délivrance pour moi de rejoindre ma loge personnelle le temps d'enfiler une chemise grise à carreau, un pull en laine sous lequel je cuis littéralement et un jean deux tailles trop grandes que je parviens à faire tenir grâce à une ceinture en cuir à l'allure usée. Il ne manque plus que mes chaussures probablement blanches à la base et une paire de lunettes me transformant en intello qui n'a aucun goût en matière de montures.
- « Tout le monde sur le plateau! » Crie le metteur en scène.
Il a l'air beaucoup plus détendu que l'autre jour. J'attrape le script qu'un collègue me tend, je connais mes répliques sur le bout des doigts à force de les répéter quand je patrouille la nuit.
Le tournage débute par de simples scènes pour nous échauffer. La série étant une sitcom pour adolescents, nous tournons dans des décors de chambres d'internat. Tourner plusieurs scènes décousues à la suite dans les mêmes vêtements permet aux équipes de faire des économies. Elles se permettent parfois de tourner en extérieur pour ajouter de la crédibilité à nos personnages. Chris est un garçon d'une famille modeste dans un internat de gosses de riche. Il a pour seule amie Carmen alias Chloé Bourgeois, une fille dans le même cas que moi.
Alors que nous jouons une scène dans laquelle je prends la défense de Carmen dans une dispute avec le fils d'une multinationale, mon regard s'égare de temps à autre au delà des caméras. Marinette, discrète, est posée sur une chaise, tête baissée, et prend des notes dans un cahier. Ses yeux s'illuminent lorsqu'ils se baladent sur les décors et costumes de chacun. Elle est tellement adorable. Entre deux scènes, je remarque que je ne suis pas le seul à observer mon amie. D'autres acteurs se présentent devant elle pour échanger quelques mots. Malheureusement pour moi, je suis trop loin pour les entendre.
Un autre détail qui m'irrite.
- « Adrichou? »
Un violent frisson parcourt mon corps et hérisse mes poils lorsque Chloé me surnomme ainsi. L'image de son visage dans mon rêve surgit dans mon esprit. Je le chasse aussi vite que possible, dégoûté.
- « Tu m'écoutes? » Insiste-t-elle en posant ses mains sur ses hanches, une position contrastant parfaitement avec ce qu'elle est supposée représenter.
- « Oui? »
- « Je pense que tu devrais davantage me regarder, si tu vois ce que je veux dire. »
Elle donne un léger coup de tête en direction de Marinette, en pleine discussion avec un des gosses de riches s'amusant à lui montrer les moindres détails de sa veste en daim. Je hausse les épaules, faisant mine de ne pas avoir remarqué.
Les scènes suivantes sont plus pénibles à jouer. Chloé et moi sommes censés être proches, plus que nécessaire. On me demande à plusieurs reprises de la regarder dans les yeux, mais je n'y parviens qu'après un long moment de réflexion intérieure. Lorsque le metteur en scène crie "Coupez!" Je me sens envahi d'une sensation de bonheur intense. Je m'empresse de rejoindre ma loge privée pour reprendre mes esprits et troquer mon apparence de "pauvre" pour un jean bleu marine et un t-shirt blanc basique surmonté d'une veste kaki aux multiples tirettes argentées. Face aux miroirs, je recoiffe mes cheveux à l'aide de mes mains. Des rires fusent depuis le plateau. Je me sens obligé de les rejoindre. Marinette plaisante avec Sophia et une partie de l'équipe technique.
- « Bon travail monsieur Agreste! » S'exclame le styliste de Chloé en me tendant la main.
Je la serre brièvement, mais franchement comme mon père me l'a appris. Nous débriefons la séance d'aujourd'hui tandis que la plupart libèrent les lieux pour les suivants. Je suis étonné que Chloé soit toujours présente sur les lieux. D'habitude, elle est toujours la première à partir.
- « Marinette c'est ça? » Demande Yan, mon styliste.
Le sourire qu'il lui offre ne me rassure pas. Du haut de son mètre quatre-vingt, Yan est un jeune homme plutôt attirant si j'en crois les coiffeuses et maquilleuses. Son air ténébreux accentué par ses yeux noirs en amande et ses cheveux de jais l'avantage fortement auprès des filles. Il est vêtu d'un large pull taupe en laine retombant sur un pantalon noir tout ce qu'il y a de plus classique. Je ne laisse pas le temps à Marinette de lui répondre.
- « Marinette travaille dans les ateliers Agreste depuis un an. »
Yan m'accorde un regard puis se reconcentre très vite sur mon amie, l'air enjoué.
- « Je vois. J'espère avoir l'occasion de découvrir tes créations un de ces quatre. »
- « Bien sûr! » S'exclame-t-elle, mains jointes en niveau de sa poitrine.
Pas trop vite non plus.
- « Oh oui Marinette travaille chez les Agreste depuis un an! » Répète Chloé de sa voix nasillarde, sur le point de partir. « Dommage qu'aucune de ses créations ne soit sortie de son atelier. »
La remarque de Chloé blesse Marinette, son visage s'assombrit malgré ses tentatives de garder le sourire.
- « Chloé Bourgeois? » Appelle Yan.
- « Oui Yan? »
- « N'oublie pas que si tu te tiens ici c'est parce que ton père est friqué et non grâce à ton talent. »
Mon amie aux cheveux blonds pique un fard et déguerpit, subissant les moqueries de nos collègues. Au moins, elle l'a mérité.
Alors pourquoi est-ce que je me sens encore plus irrité maintenant?
- « Les ateliers Agreste, c'est ça? » Souffle le styliste en baissant les yeux sur Marinette. « Deuxième étage de l'immeuble. Ça marche. »
Elle lui sourit, reconnaissante d'avoir pris sa défense devant tout le monde. Je ne traînerai pas davantage dans les environ, prétextant avoir rendez-vous ailleurs.
Mais qu'est-ce qui m'arrive?
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Fin du chapitre!
Ça vous dit un chapitre ce soir? Dites-le-moi en commentaires :)
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