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Chapitre 8 - Émilien

Les voix s'éloignent en un murmure indistinct alors que l'amphithéâtre se vide lentement. Je prends un moment pour reprendre mon souffle, laissant l'écho des derniers pas se dissiper avant de me concentrer à nouveau sur mon bureau en désordre. Les cours magistraux ne sont jamais ceux qui intéressent le plus les étudiants. J'essaie de rendre le tout plus vivant avec un ou deux exemples concrets, mais il est difficile de faire participer tout le monde quand ils sont plus de quatre-vingts.

Aujourd'hui, nous avons abordé la rénovation des centres-villes ainsi que l'impact de la gentrification sur l'urbanisme. J'ai eu l'impression que le sujet avait capté leur attention, du moins je l'espère, car je ne peux pas en être sûr. Il y aura toujours ceux qui attendent la fin des deux heures imparties. Je suis passé par là, je peux comprendre le sentiment.

Alors que je cherche où j'ai bien pu poser ma clé USB, je perçois des pas plus lents, lourds, qui se rapprochent derrière moi, et devine que l'un de mes élèves a une question à me poser. Ça arrive tous les jours, mais quelque chose dans cette démarche me fait déjà comprendre que cette fois, ce ne sera pas pour une simple clarification sur un point du cours, comme c'est souvent le cas.

Je me retourne, classeur en main, sans vraiment avoir besoin de le voir pour savoir qu'il ne s'agit pas de l'un des étudiants les plus sereins. La nervosité dans sa voix confirme rapidement mes soupçons :

— Monsieur ?

Je hoche la tête, lui indiquant que je l'écoute. Par réflexe, j'essaie de l'associer à un nom, mais à ce stade, c'est trop difficile de reconnaître l'étudiant sans autre information.

— Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?

Durant une seconde, je capte un flottement, comme s'il pesait ses mots. Peut-être à cause de son agitation ? Toutefois, quand il finit par parler, sa voix est assurée, ce que je prends comme un signe positif :

— J'ai une question sur ma dernière note. Je ne comprends pas pourquoi vous m'avez mis un treize alors que mon devoir respectait toutes vos consignes. Je pensais mériter plus, en fait.

Son ton devient plus incisif sur la fin de sa phrase, comme si l'irritation qu'il contenait commençait déjà à pointer. Comme je m'en doutais, il n'est pas venu me parler dans le but d'obtenir des précisions sur mon cours. En revanche, je ne m'attendais pas à ce genre de demande. Ma réputation a tendance à m'éviter ces situations. Il veut que je change sa note, ce qui honnêtement, a peu de chance d'aboutir. Une fois que j'ai terminé de corriger mes copies, je les réévalue par rapport à la moyenne afin de garantir un maximum d'équité. Je suis donc certain que sa note actuelle est celle qu'il mérite. En général, mes élèves le savent dès le début du semestre, et ne viennent pas négocier.

— Est-ce que vous pouvez me rappeler votre nom, s'il vous plaît ?

— Micheau. Paul Micheau.

La dissertation sur l'aménagement des espaces verts dans les zones périurbaines. Je me souviens très bien de ce devoir, je l'ai corrigé dans les derniers. Une bonne base, certes, mais rien qui ne justifie une note plus haute. Paul a bien intégré les aspects écologiques et pris en compte les contraintes de densité, et son analyse des besoins des habitants était plutôt pertinente, quoique légère. Mais c'est surtout le fait qu'il se soit concentré sur les solutions immédiates qui fait que ça pêche. S'il poursuit dans cette voie après ses études, il lui faudra penser bien plus loin dans ses projets.

Je ne change jamais une note, mais je n'ai aucun mal à m'expliquer si besoin. Je dépose donc mon classeur sur le bureau à côté de moi avant de lui offrir quelques détails sur son treize :

— Votre sujet était accrocheur et votre dissertation agréable à lire. Vous avez intégré les bases demandées, cependant, il manquait une véritable réflexion à long terme. Vous vous êtes arrêté à une projection de six mois alors qu'il aurait été pertinent d'analyser les impacts à plus longue échéance dans une dernière partie, sur dix ou vingt ans par exemple.

— Mais... les consignes disaient qu'on devait se baser sur les chiffres et les données actuels, rétorque-t-il, presque sur la défensive.

Je perçois la contrariété dans sa voix, ce qui me confirme qu'il ne s'attendait pas à cette réponse de ma part. Je prends un instant pour appuyer mes fesses contre mon bureau avant de continuer, tout en veillant à maintenir un ton à la fois ferme, mais cordial :

— Mes instructions vous donnent un cadre. Ce que je cherche à développer chez mes étudiants, c'est leur capacité à anticiper l'avenir et prévoir les besoins futurs. Votre projet était correct, mais il manquait cette vision. Je suis désolé, je ne changerai pas votre note, monsieur Micheau.

Le silence s'installe, sans doute parce qu'il tente de s'ajuster à ma réaction. Mais lorsque l'étudiant reprend la parole, son attitude devient encore plus évidente. Chaque mot qu'il prononce est chargé d'un ton qui déborde de mépris à peine contenu.

— C'est facile pour vous de dire ça. Vous me mettez une sale note alors que je suis sûr que c'est même pas vous qui avez lu ma dissertation. Vous êtes juste là pour les quotas de la fac.

Je reste impassible, même lorsque sa voix se teinte d'agressivité. Il pense m'attaquer là où ça fait mal, comme si mon handicap pouvait amoindrir mon jugement. Mais c'est peine perdue. Ce genre de pique, je les connais par cœur. Elles glissent sans m'atteindre. Ma cécité fait partie de moi depuis quinze ans, je n'ai pas à en avoir honte, ou à remettre mes capacités en question à cause de ça.

— Vous pensez que parce que je ne vois pas, cela rend mon jugement moins valable qu'un autre professeur ? dis-je avec calme. Monsieur Micheau, je peux vous assurer que j'ai bien lu votre travail dans son entièreté. Comme je viens de vous le dire, c'est une application correcte des consignes, mais sans prise de recul. Votre note n'est pas mauvaise, et laisse de la place à l'amélioration.

Paul reste silencieux. Je sens que ses arguments vacillent, qu'il ne sait plus quoi dire pour me faire changer d'avis, mais il tente de se ressaisir. Un soupir rageur lui échappe, et je l'imagine parfaitement froncer les sourcils ou serrer la lanière de son sac à dos.

— Mais je pensais que... enfin, je ne comprends pas ce que vous attendiez de plus ! J'ai passé des heures sur ce travail !

— Je vous demande simplement de réfléchir à la façon dont ce projet pourrait évoluer à long terme. De vous demander ce que vous ajouteriez pour anticiper les changements dans vingt, trente ans. Si vous parvenez à voir au-delà des données présentes, vous obtiendrez une meilleure note la prochaine fois. Vous en êtes tout à fait capable.

— Ouais, c'est ça, ouais...

Il tourne brusquement les talons. Ses baskets crissent sur le lino, puis, d'un geste furieux, Paul balaie une partie de la table, envoyant mon classeur et quelques stylos au sol. Très mature.

— Professeur de mes couilles... l'entends-je souffler tout bas.

Je soupire. Il faut croire que j'ai touché un point sensible. Cependant, mon avis reste le même : il est capable de mieux, c'est évident. Ses pas s'éloignent et une fois le silence revenu, je me baisse pour essayer de retrouver mes affaires à tâtons. Ramasser des objets sans les voir n'a jamais été mon passe-temps favori. C'est une perte de temps considérable.

— V-Vous... vous a-avez besoin d'un... D'un coup de main, m-monsieur ?

La voix hésitante d'une jeune femme me prend par surprise, car je ne l'ai pas entendue arriver jusqu'à moi, ce qui arrive rarement. Son bégaiement me rappelle quelqu'un. Elle intervient parfois pendant mes cours et doit donc être de ceux qui prennent peu la parole, mais qui suivent assidûment. Ella Campbell, il me semble. Je relève la tête dans sa direction, un léger sourire aux lèvres.

— Merci, c'est très gentil.

Je l'entends s'accroupir à mes côtés pour récupérer mes affaires plus rapidement que je ne l'aurais fait seul. Ses gestes m'ont l'air efficaces, presque précipités, comme si elle restait sur la réserve. Un sacré contraste avec son camarade de classe.

— Je suis d-désolée pour... pour P-Paul. Il... Il est c-comme ça a-avec tous les prof-professeurs.

— Ce n'est pas votre faute, ne vous inquiétez pas. Et puis, ce n'est pas la première fois que ce genre d'incident arrive dans ma carrière, la rassuré-je. Il a voulu tenter, ça n'a pas marché.

Je ne peux pas savoir si elle hoche la tête ou non, mais en tout cas, elle n'insiste pas. Il y a longtemps que ce genre de situation ne m'affecte plus. Être confronté à des étudiants frustrés fait partie du métier. Ça a commencé dès ma première année d'enseignement, et ça continuera bien après moi. J'ai appris à rester impassible face à tout ça et à ne pas me laisser déstabiliser par des attaques personnelles, aussi directes soient-elles. J'ai un mental d'acier, forgé par des années d'expérience. Au fond, je suis convaincu que ces altercations en disent plus long sur leurs insécurités que sur les miennes.

— Je... je crois que c'est... tout, m'indique Ella. J'ai m-mis vos... vos affaires su-sur la table.

— Merci beaucoup. Vous m'avez fait gagner un temps précieux.

— De... de rien, balbutie-t-elle avant de s'éclipser rapidement, comme si elle craignait d'avoir dérangé.

Je rassemble le tout dans mon sac, pensif. Il y a des étudiants comme Ella, travailleurs et discrets, qui progressent dans l'ombre. Et puis il y a ceux comme Paul, qui pensent qu'imposer leur volonté leur ouvrira toutes les portes. Je ne peux que saluer sa combativité, même si en l'occurrence, elle est mal placée. Il a certes agi comme un enfant capricieux à qui on a dit non, mais je sais qu'il possède les capacités pour passer la barre des quinze sans favoritisme, et je ne doute pas que son prochain devoir sera meilleur.

Quelques minutes plus tard, après une pause pour fumer une cigarette, je retrouve mon bureau dans le bâtiment en face de celui où j'ai donné mon cours. Il se trouve au rez-de-chaussée afin de me faciliter les trajets et juste à côté de la machine à café. En contrepartie, je dois le partager avec deux enseignants-chercheurs appartenant à un autre département. Je ne sais pas si Tomas a un handicap lui aussi — comme Lucie qui est en fauteuil, et moi avec mes yeux défectueux —, ou s'il a juste eu de la chance dans l'attribution des bureaux. Puisqu'ils sont tous les deux chercheurs en biochimie, ça nous permet d'avoir des discussions variées. Du moins, quand je comprends ce dont ils parlent. Mes cours dans ce domaine datent un peu.

J'ai à peine le temps de poser mon sac au pied du porte-manteau que mon collègue entre en trombe, faisant rebondir la porte contre le mur. Quand on parle du loup, on en voit la queue, ou dans mon cas, on entend son hurlement, j'imagine.

— Ah, Émilien, je te cherchais justement ! lance Tomas avec sa fougue habituelle. Tu en as mis du temps aujourd'hui.

Je force un sourire, préférant ne pas mentionner la raison de mon pseudo retard. Ce n'est pas comme si l'incident avec des étudiants comme Paul était une première pour nous autres enseignants. Des élèves ronchons, on en croise tous les semestres.

— J'ai juste profité un peu plus du soleil avant le retour de la pluie demain, dis-je à la place.

Mon collègue ne creuse pas davantage.

— Tu as raison, rigole-t-il. Ça tombe presque bien que tous les jours fériés soient un dimanche cette année parce que vu le temps merdique, on n'est pas prêts de pouvoir se prélasser sur les terrasses. Au fait, tiens, j'ai récupéré la carte pour l'anniversaire de Lucie. Tu veux la signer ?

— Bien sûr.

Quelques secondes après m'être installé derrière mon bureau, je récupère la carte tendue par Tomas et signe là où il m'indique y avoir de la place. Au moment où je lui redonne, mon ordinateur émet un son de notification, me prévenant de l'arrivée d'un nouvel email. Je place mon casque afin de ne pas déranger mon collègue qui repart vers son propre bureau, et lance le logiciel de lecture vocale.

Objet : retour attendu, entonne la voix synthétique. De : doyenne Lefèvre. À : monsieur Payet. Émilien, je me permets de vous rappeler que votre retour concernant le programme de soutien aux étudiants en situation de handicap est attendu d'ici demain soir. Vous trouverez en pièce jointe les suggestions des autres membres du comité. Merci pour votre précieuse contribution et n'hésitez pas à me tenir au courant en cas de problème. Bien cordialement, madame Lefèvre.

Je cache un bâillement et appuie sur le raccourci clavier pour activer le micro de mon casque afin de pouvoir lui répondre. Le programme de soutien m'était sorti de la tête. J'avais promis d'envoyer mes suggestions lorsqu'on m'a proposé de participer le mois dernier, mais entre les cours, les corrections de copies, les allergies et l'accouchement de Vicky, je n'ai pas eu le temps de me repencher dessus pour vérifier que tout était en ordre. Si mes souvenirs sont bons, j'avais presque terminé de toute façon.

Je suis heureux que l'université accorde de l'importance à un sujet qui me touche personnellement. Perdre la vue un an avant l'obtention de mon diplôme m'a fait réaliser à quel point les choses que je considérais comme acquises dans mon quotidien ne l'étaient pas tant que ça. Prendre le bon tram pour me rendre en cours, dessiner des plans, passer des examens... Tout est devenu si compliqué d'un coup que j'ai choisi d'interrompre mes études pendant plusieurs années afin d'apprendre à vivre avec ma nouvelle réalité. Après ça, mon rêve d'enfance de devenir architecte me semblait hors d'atteinte, mais cela ne m'a pas empêché de rebondir. J'ai fait valider mes années en école d'architecture afin de pouvoir me réorienter vers l'urbanisme. J'ai certes pris dix ans au lieu de huit pour décrocher mon doctorat, mais je n'ai jamais abandonné. Et aujourd'hui, je sais que c'était le meilleur choix que j'aurais pu faire. J'adore enseigner. Alors si je peux améliorer le quotidien de quelques étudiants dans une situation similaire à celle que j'ai vécue, c'est avec plaisir que je le fais.

— Bonjour Madame Lefèvre, dicté-je, désolé pour l'absence de nouvelles. Je vous envoie mes suggestions dans la soirée. Bien à vous, monsieur Payet.

Je fais relire afin de m'assurer que le logiciel ne s'est pas trompé avant de cliquer sur « envoyer ». Honnêtement, j'aurais préféré un coup de téléphone, car cela me fait perdre moins de temps que dicter un email, mais je ne peux nier l'aide que la technologie m'apporte au quotidien. Elle m'est même devenue indispensable dans mon travail, bien qu'il m'ait fallu un peu de temps pour apprendre à l'utiliser. En revanche, tout ce qui est tactile reste une véritable plaie. Je ne sais jamais où appuyer, ce qui me donne l'impression d'avoir vingt-cinq ans de plus que mes trente-sept actuels. C'est simple, je ressemble à mes parents quand ils essaient de commander un repas en livraison depuis leur téléphone portable.

Je retire mon casque et me laisse aller contre le dossier de ma chaise. Dans ma tête, la suite de ma journée s'organise presque d'elle-même. Je dois terminer de relire le papier d'une doctorante qui souhaite tenter une publication de ses recherches et commencer à préparer les examens finaux des licences de troisième année, mais ça, je peux m'en occuper demain.

— Ah ! Ástin mín, c'est là ! chuchote une voix enthousiaste depuis le couloir.

Tomas a sûrement laissé la porte entrebâillée quand il est arrivé. Deux secondes plus tard, un léger coup retentit contre le bois, suivi du bruit de plusieurs pas hésitants. Deux ou trois personnes peut-être, si je me fie au vocabulaire échangé. Probablement des étudiants à la recherche d'un de leurs profs.

— Oui ? s'enquiert mon collègue, plus près de la porte que moi.

— Bonjour, je cherche madame Sapin. C'est bien son bureau ? nous demande un jeune homme.

— Oui, confirmé-je. Mais elle est actuellement en cours jusqu'à dix-huit heures.

— Ah mince, soupire-t-il. Est-ce que vous savez si elle a laissé un document pour moi par hasard ? Elle m'avait dit de passer plus tard, mais je travaille. Sinon, je reviendrais demain.

Tomas fait glisser sa chaise pour aller vérifier. Les roues émettant le même grincement depuis le début du semestre. Ce n'est pas faute de lui avoir répété de faire quelque chose pourtant.

— Attendez... Oui, je crois que j'ai trouvé. Il y a un post-it « à rendre à Nicolas Cotuand » collé sur un dossier. C'est vous ?

— C'est Nico tout court, corrige joyeusement le second étudiant depuis le couloir, celui à la voix enjouée.

— Oui, c'est moi, répond le premier, ignorant l'interruption de son ami. C'est ma convention de stage, elle a dû la signer normalement.

— Oh, c'est donc vous qu'on récupère cet été ? se réjouit Tomas.

Comprenant qu'il gère la situation, je prends une longue inspiration et place mon casque, prêt à me replonger dans mon travail en les laissant poursuivre leur discussion. Mon ordinateur émet un léger bourdonnement, un bruit familier qui accompagne mes pensées alors que j'appuie sur la touche de lecture du papier de mon étudiante. Pourtant, alors que les mots défilent à travers la voix robotique de mon logiciel, mon esprit divague.

Vendredi approche à grands pas, et malgré moi, la curiosité s'insinue, comme elle le fait toujours face à un mystère à élucider. L'envie d'en découvrir plus sur un inconnu qui m'agace autant qu'il m'intrigue ne figurait pas dans mes priorités, pourtant, me voilà à y penser pour la première fois en quatre jours. Pourquoi maintenant ?

Je me racle la gorge et tente de me reconcentrer sur le document qui continue sa lecture, tout en me promettant de ne pas accorder trop d'attention au docteur Casse-Burnes. Malgré mes efforts, un sourire en coin échappe à mon contrôle. J'obtiendrai ces excuses, même si je sais, par Victoire, qu'il me les a techniquement déjà faites. Sans elles, je ne me serais d'ailleurs jamais rendu au bar la semaine dernière pour tester mes théories sur lui.

Et peut-être, sans m'en rendre compte, en élaborer de nouvelles. Royer semble être quelque chose. Quelque chose qui brouille mes repères habituels. Il a ce mélange improbable d'arrogance et de sincérité qui donne envie de le cerner. Pas forcément pour mieux le juger, mais pour voir ce qu'il dissimule sous son sarcasme et ses bougonnements.

Je pince les lèvres, conscient de m'égarer à nouveau, et secoue la tête. Ce n'est qu'une distraction temporaire. Rien de plus. Enfin... c'est ce que je me dis pour pouvoir retourner à mon travail plus vite parce que la vérité, c'est que je ne sais pas trop à quoi m'attendre vendredi.

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