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Chapitre 10 - Émilien

Je n'ai pas son numéro. Si une urgence est survenue, je n'en saurai rien. Ce serait une belle manière pour lui de couper les ponts, sans explication. Je dois admettre que ça lui ressemblerait bien. Mais si c'est ce qu'il souhaite, je n'ai pas vraiment le choix : je dois l'accepter. Bien que... ça m'emmerderait. Ce n'est pas que je sois pressé de revoir le docteur Casse-Burnes, mais je n'aime pas l'idée que les choses se terminent de cette manière. Qu'il ait le dernier mot — ou l'absence de dernier mot, en l'occurrence.

Bien sûr, je tiens également à ce qu'il vienne ce soir pour combler ma curiosité excessive le concernant, mais ça, c'est mon secret. Il n'a pas besoin de le savoir. Royer ne fait aucun effort pour être aimable, pourtant, il y a quelque chose d'intrigant chez lui. Une espèce de défi qui me donne envie de comprendre qui il est. Ou de le pousser à bout, je n'ai pas encore tout à fait tranché. Peut-être que je cherche juste à le punir pour son comportement ? Me venger ? Non, c'est définitivement l'envie de déterminer qui il est qui prime sur le reste. Je crois ? On verra bien quand il arrivera. Si il revient...

Ça me fait drôle d'être ici d'ailleurs, à attendre quelqu'un qui a le don extraordinaire de me taper sur le système en un temps record. Moi, qu'on considère comme imperturbable en toute situation. Ah, j'en surprendrais plus d'un dans mon entourage s'ils savaient. Il faut croire que Royer est l'exception à la règle. Pas sûr que ce soit un compliment, mais lui le prendrait certainement comme tel.

Malgré ce qu'il dit, malgré sa façon de s'adresser aux gens avec ce ton suffisant, tout me fait penser qu'il est plus que ce qu'il laisse paraître. Peut-être à cause des excuses qu'il a transmises à Victoire sans oser me les redonner la semaine dernière ? Peut-être est-ce parce que, contrairement à d'autres, il ne semble pas prendre ma cécité comme une faiblesse ? Il me traite de la même manière que n'importe qui : sans forme de politesse, mais désormais, cela me pousse plus à l'analyse qu'à l'attaque. Il n'y a pas à dire, une partie de moi apprécie qu'il reste lui-même quelque soit la situation. L'autre voudrait qu'il tourne sa langue sept fois dans sa bouche avant de l'ouvrir.

Je ne sais pas ce qui l'a poussé à devenir l'abruti qu'il est aujourd'hui, mais derrière ses mots tranchants, il y a autre chose. J'en suis persuadé. Une sorte d'hésitation. Ce n'est pas flagrant, donc je ne suis pas encore sûr de ce dont il s'agit. C'est pour cette raison que je suis revenu dans ce bar ; je veux creuser mon hypothèse. Dénicher la vérité. C'est tordu, j'en suis conscient, mais je ne peux pas m'en empêcher. Depuis tout petit, j'aime comprendre le monde qui m'entoure. C'est encore plus vrai depuis que j'ai perdu la vue.

Les gens se contentent souvent de ce qu'ils voient et ne cherchent pas plus loin — c'était aussi mon cas avant. Pour une personne comme Royer, je suis persuadé qu'un seul échange suffit pour se faire une idée de qui il est. Qu'il est assez maîtrisé pour réussir à berner les autres. Cependant, je n'ai aucun mal à saisir que cet homme, ô combien désagréable, n'est pas tout à fait l'ours qu'il prétend être. Je compte bien le prouver, même si ce n'est qu'à moi-même.

Un léger mouvement d'air, un parfum boisé, et la sensation d'une présence qui s'arrête près de moi me font inutilement relever la tête. Je sais qu'il est là, silencieux. Mon estomac se contracte. Pas besoin d'yeux pour comprendre que les siens sont braqués sur moi. Je me demande de quelle couleur ils sont. Marron ? Verts ? Ou gris, comme les miens ? Bleus, peut-être ?

— Il y avait un bouchon, annonce Royer, un soupçon d'agacement déjà présent dans la voix.

Une excuse qui sonne juste, mais qui n'a rien d'enthousiaste. J'en conclus que cela doit être la vérité. Je hausse un sourcil, l'incitant à poursuivre s'il en a envie. Toutefois, il n'a aucune intention de se justifier plus pour son retard, alors je hoche la tête, déjà prêt à le pousser pour tester sa réaction.

— Ah, les embouteillages... une excuse pratique quand on hésite à venir, rétorqué-je, mon ton un chouïa moqueur.

Je sens que j'ai fait mouche quand il prend un moment avant de répondre. Le bruit des conversations m'empêche de déterminer sa position exacte et me force à me concentrer pour la deviner. Il est encore debout, sûrement pensif, comme si mes mots avaient laissé un doute sur sa façon de réagir. Se braquer dès maintenant ou bien entrer dans mon jeu et voir où cela le mène.

Il se racle finalement la gorge, cédant un léger ricanement qui me fait comprendre qu'il opte pour la seconde option. Bien.

— Rassurez-vous, si j'avais voulu vous éviter, Payet, je ne me serais pas donné tant de mal. Mais je n'avais rien de mieux à faire ce soir, alors me voilà.

Je réprime un sourire. Entre nous, un mélange de défi et de divertissement que ni l'un ni l'autre n'envisage à priori d'arrêter. Je suis content de ne pas avoir laissé mon égo parler et être venu. Pour le moment, il n'est pas encore l'abruti que je sais qu'il peut devenir quand il veut « gagner », et le changement fait plaisir.

— Eh bien, je suis flatté d'apprendre que je suis votre plan B. J'espère au moins valoir le détour.

— Ne prenez pas la grosse tête. Je suis sûr que vous saurez me décevoir d'ici la fin de la soirée. Rien que votre présence me fait déjà me poser quelques questions quant à votre santé mentale, reprend-il en s'asseyant en face de moi. Dois-je en conclure que je vous ai manqué ?

— Vous m'avez percé à jour, Léonard, dis-je, amusé par sa répartie. J'ai fait tout ce chemin pour retrouver votre charmante compagnie. L'art d'énerver les gens juste assez pour qu'ils en redemandent.

— Si c'est vraiment ce que vous pensez, alors vous êtes plus masochiste que je ne l'imaginais.

Je ne cache pas un second sourire. Une tension montante est palpable entre nous, bien que je ne saurais la qualifier. Ce n'est pas désagréable, une sorte de terrain d'entente incongrue. J'en suis le premier étonné, mais je mets ça sur le dos de mon extrême patience à son encontre. Je crois que tant que je garde mon calme, il parvient à garder le sien. En tout cas, c'est un équilibre précaire qui a l'air de fonctionner.

— Intéressant, souligné-je. Vous m'imaginez souvent, docteur ?

Un rire bref et fort lui échappe, comme s'il s'était préparé à l'utilisation de son titre avec ironie. Il faut que je sois moins prévisible. Pour autant, je me surprends à apprécier le son. Royer semble se détendre un peu plus, ce qui me laisse penser qu'il est de bonne humeur. J'entends ses doigts tapoter le bois de la table dans un geste distrait ; peut-être pour canaliser son énergie ?

— Seulement parce que je me demande pourquoi vous êtes là, alors même que vous ne devriez pas.

— Que voulez-vous que je vous dise ? badiné-je. Je suis plus patient que la moyenne. Une qualité que vous devriez envisager d'apprendre.

— Pas mon style, réplique-t-il sans le moindre doute.

Je hausse les épaules, ne cherchant pas à le contredire. Royer est brut dans ses mots, mais c'est aussi ce qui fait sa singularité. Il ne s'embarrasse pas de courtoisie. Et même si je devrais trouver cela insupportable — je l'ai trouvé insupportable la première fois —, cette franchise a tendance à me convenir de plus en plus. Après tout, tout est beaucoup plus clair pour moi quand les gens parlent.

De fil en aiguille, la conversation s'étire, oscillant entre piques légères et provocations à peine voilées. Royer, contrairement à la semaine précédente, semble plus serein. Il finit même par me poser des questions sur la carte des boissons. Certaines bières lui sont totalement inconnues, et comme je connaîs l'endroit, je le conseille sur les options.

Je suis surpris lorsqu'il opte pour quelque chose de doux et fruité. Avec son attitude misanthrope et son air arrogant, j'aurais parié sur un bon vieux whisky ou un vin rouge aux arômes complexes, histoire de maintenir son image d'homme difficile à satisfaire. Ce choix inattendu me pousse un peu plus à la réflexion. Sous ses airs de dur à cuire, il y a des nuances que je ne m'attendais pas à découvrir. Peut-être qu'il n'est pas qu'un stéréotype sur pattes, en fin de compte. Et, pour une raison que je ne m'explique pas, cette idée me plaît plus que je ne l'aurais cru.

Je croise les bras sur la table, m'installant plus confortablement à mesure que le temps passe. Les boissons que nous avons commandées arrivent, et je prends le temps d'en apprécier le goût avant de décider d'en savoir plus sur le docteur Casse-Burnes. Quitte à être venu, autant vérifier mes hypothèses dès maintenant. Nous n'allons pas rester ici toute la nuit.

— Parlez-moi un peu de vous, Léonard. Vous devez bien avoir des choses intéressantes à raconter, non ?

Je le sens se tendre, peut-être surpris par la tournure de la conversation. Hum, intéressant. Donc, bien qu'il soit brut de décoffrage, il n'aime pas être pris au dépourvu.

— Moi ?

— Oui, vous. Dites-m'en plus sur votre boulot, votre famille... Je ne sais pas, quelque chose qui ne soit pas un prétexte à votre sarcasme habituel. Je suis curieux.

Il se renfrogne, manifestement peu enclin à s'ouvrir sur des sujets personnels. Ma question doit avoir touché un point sensible, et je l'avoue, c'était un peu l'effet recherché.

Autour de nous, le brouhaha des conversations et le tintement des couverts s'entremêlent avec les odeurs des différents plats apportés par le personnel. Le fait qu'il ne réponde pas tout de suite me laisse dans le flou. Est-ce qu'il va se braquer ? M'insulter une nouvelle fois ? Sans le voir, je suis livré aux nuances de sa voix pour saisir ses réactions, et pour le moment, je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe dans sa tête.

— J'ai... deux neveux et trois nièces, lâche-t-il après quelques secondes, presque à contrecœur.

J'acquiesce, l'incitant à poursuivre. Le choix de parler de sa famille en premier m'étonne, mais le fait qu'il mentionne ses neveux en particulier m'intrigue plus encore. Ce n'est pas dans son style de dévoiler autre chose qu'une façade d'arrogance, surtout quand je le mets sur la défensive. Là, il y a une ouverture qui pique mon intérêt.

— Même s'ils ont entre neuf et dix-huit ans, ajoute-t-il, son ton adouci malgré lui, ils semblent bien décidés à tester mes nerfs chaque fois que je les vois. Un peu comme vous, Payet.

Un nouveau sourire se dessine sur mes lèvres. Une certaine tendresse se cache derrière ses mots, masquée par une touche d'agacement et une pique à mon égard pour garder la face. Toutefois, son jeu ne me dupe plus autant. Je commence à saisir la sincérité derrière ces remarques destinées à repousser.

— Pourtant, vous continuez à les voir, non ? dis-je, l'air de rien.

Il se tait, à nouveau pris de court. Dans un premier temps, je pense l'avoir poussé à bout et m'attends à le voir s'énerver. Mais à ma surprise, il répond avec sérieux :

— Ouais. Ils ont besoin de moi, je suppose. Surtout Nathan et Enzo.

Ce n'est pas grand-chose, néanmoins, cette inflexion, cette vulnérabilité inattendue, me frappe. Cela me confirme qu'il y a bien plus chez Royer que ce qu'il laisse entrevoir. J'avais raison : il n'est pas aussi désagréable qu'il voudrait le faire croire. En revanche, je ne suis pas sûr d'aimer ce que cette découverte provoque en moi. Au lieu de calmer ma curiosité, elle l'attise davantage.

Je suis sur le point de lui demander en quoi ils ont besoin de lui lorsqu'il se racle la gorge, reprenant aussitôt son masque de désinvolture.

— Assez parlé de moi, lâche-t-il. Et vous, que faites-vous pour occuper vos soirées, à part attendre des types insupportables dans des brasseries ?

Je me gratte l'arête du nez, amusé par son manque de subtilité. Je crois qu'il n'arrive toujours pas à se faire à ma présence. Cependant, il a été honnête avec moi. Je peux me permettre de l'être en retour.

— Disons que j'aime comprendre les choses. Et ce soir, il semblerait que j'aie envie de comprendre ce qui fait de vous quelqu'un d'aussi agaçant, Léonard.

Il se penche en avant, réduisant l'espace entre nous. L'air semble soudain plus lourd, chargé de quelque chose de... de différent. Un frisson me traverse alors que je perçois le changement d'atmosphère. Mon cœur s'emballe, comme si mon corps tout entier attendait sa réponse.

— Peut-être que vous êtes le premier à vous poser la question, murmure-t-il. La plupart des gens me trouvent odieux et passent leur chemin.

J'éclate d'un rire spontané. Au moins, il sait reconnaître ses défauts.

— Vous l'êtes, répliqué-je. Mais je ne suis pas « la plupart des gens ».

Je crois qu'il esquisse un sourire aussi, même si je n'ai aucun moyen d'en être certain. Il y a une nouvelle douceur ou... ou tranquillité dans son absence de réponse, dans sa respiration, qui n'était pas présente auparavant. Quelque chose qui... Ah ! C'est dans ces moments-là que je déteste mes gènes défectueux. Un seul regard, et je saurais s'il joue encore ou s'il est sincère avec moi. Là, je me retrouve à assembler les miettes qu'il me laisse, et il y en a vraiment peu.

Je me recule pour boire une gorgée de bière, le temps d'essayer de trancher. D'habitude, je m'estime être plutôt bon pour lire mon entourage. Aujourd'hui, je crains de m'être laissé distraire.

— Ça, je commence à le comprendre, souffle alors Royer, assez bas pour que je ne l'entende pas.

Malheureusement pour lui, mon ouïe compense la perte d'un de mes sens. Je pourrais même jurer qu'il est sur le point d'ajouter quelque chose. Quelque chose de spontané et authentique, sans y être poussé par l'une de mes questions. Mais avant qu'il ne puisse le faire, mon téléphone vibre dans ma poche. Royer l'entend et s'appuie en arrière sur son siège, me laissant la liberté de répondre ou non. Contrairement à la semaine précédente, j'hésite. Ce moment, presque cordial, n'est pas le genre que je voudrais interrompre. Je n'ai pas envie d'être cette personne qui ne lâche jamais son portable. Mais cela pourrait être Natasha.

La question est vite réglée. Je m'excuse et décroche, me tournant à moitié pour avoir un semblant d'intimité. Dès que j'entends la voix à l'autre bout du fil, un nœud se forme dans ma poitrine par réflexe. Ma conversation avec Royer s'évapore aussitôt, remplacée par une vague d'inquiétude. Je me lève à demi, mes doigts crispés autour de mon portable.

— OK. Je suis là dans trente minutes.

Malgré les protestations de Natasha, qui m'assure que ce n'est pas la peine, je raccroche puis sors mon portefeuille. Mon esprit glisse en mode pilotage automatique, et anticipe tout ce qu'il me faudra gérer.

— Désolé, je dois y aller, m'excusé-je pour la seconde fois en deux semaines.

Je tâche de garder un ton calme malgré la tension montante. Royer inspire presque imperceptiblement, preuve que je viens à nouveau de le déstabiliser. Pour une fois, ce n'était même pas intentionnel.

— Déjà ? Et bien, on dirait que moi aussi, j'étais votre plan B.

Sa tentative de plaisanterie tombe à plat quand il réalise que je ne ris pas. Je tourne la tête dans sa direction, le regret se mêlant à l'urgence qui me presse. J'aurais voulu prolonger cette parenthèse surprenante, mais je n'ai pas le choix. Je sais comment je deviens dans ce genre de situation : distant, stressé, obsédé par la nécessité de tout contrôler. Si je m'attarde, je risque d'effacer cette entente qui s'est installée entre nous.

La respiration de Royer, jusqu'à présent régulière et discrète, semble s'accélérer un peu. Une note qui passerait inaperçue pour quelqu'un d'autre, mais pas pour moi. Durant une fraction de seconde, je contemple la possibilité de rester, de repousser l'inquiétude qui me ronge. Mais le visage de mon fils s'impose à moi.

— Ce n'est pas ça, dis-je avec une fermeté que je n'avais pas prévue. J'ai... des responsabilités.

Il se redresse, cherchant à lire entre les lignes. Je sens qu'il n'apprécie pas mon ton inflexible, qui à ses yeux, doit être chargé de mystère. Je ne peux pas lui en vouloir. Pour la première fois depuis notre rencontre, j'ai envie d'être sympa avec lui, mais le fait est que je ne sais pas si je peux lui faire confiance ou non. Le bon moment que nous venons de passer n'efface pas les premiers échanges houleux. Il pourrait très bien être en train de jouer à son stupide jeu, celui auquel je participe aussi de mon plein gré.

— Des responsabilités, hein ? Ça sonne comme des embouteillages, ça. Je ne devrais pas être étonné, vous faites toujours comme bon vous semble, n'est-ce pas, Payet ?

Crétin. Je ne sais pas s'il blague ou s'il est sérieux. Quoiqu'il a retrouvé son arrogance habituelle. Je serre les dents, irrité par sa manie de vouloir me contredire sur absolument tout. Ce n'est pas ma faute si je dois partir. Oh et puis, qu'il pense ce qu'il veut ! Je n'ai ni le temps ni l'énergie de me justifier davantage. Mon fils passe avant tout, même avant ses provocations.

— Exactement. Peut-être que si votre égo n'occupait pas tout l'espace, vous auriez l'occasion de voir les choses autrement, répliqué-je avec froideur.

J'entends le froissement de ses vêtements, un mouvement avorté, comme s'il avait sursauté avant de se contrôler. Puisqu'il a payé la dernière fois, je dépose un billet sur la table, avant de récupérer ma veste de pluie accrochée au dossier de la chaise.

— Nous sommes quittes, Léonard. Bonne soirée.

En partant, je sens son regard peser sur moi. Cette sortie précipitée ne va pas améliorer nos rapports, mais je ne peux rien y faire. Cette partie de ma vie n'est pas un jeu. Ma famille compte plus que tout pour moi. Et ce soir, je n'ai pas le luxe de pouvoir chercher à avoir le dernier mot. Si c'est sur cette note que nous nous disons au revoir, soit.

Alors que je sors, une pointe de regret me traverse. C'est dommage, car avant que Natasha m'appelle, je passais réellement une bonne soirée. Malgré nos piques, un équilibre commençait à se dessiner. Mais il semble que le moment soit passé, emporté avant d'avoir pu vraiment prendre forme. Tant pis.





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Hey !

Comme prévu, il y aura un courte pause dans les publications durant les fêtes de fin d'année puisque je pars dans ma famille pour quelques semaines. On se retrouve donc le 10 janvier 2025 pour la suite, même heure (...et le 30 décembre pour une petite surprise) !

N'hésitez pas à partager vos théories pour la suite !

En attendant, je vous souhaite de passer de belles fêtes, un joyeux Noël et une bonne année !

XoXo,

Amara.

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