Voilà, j'espere que ça vous plaira. Merci pour tout vos avis, votés et commentaires, ça me fait vraiment plaisir. Je vous préviens de suite, ce chapitre sera l'avant dernier, il fait bien avancer l'histoire et il y  a beaucoup de suspens à la fin.
Bon voilà. Encore une fois Désolé pour les possibles fautes d'orthographe, et Merci de suivre encore les aventures de Kipirina, malgré mon écriture nulle. Bisous

Chapitre 5
Le cristal de saut à usage unique me fit atterrir sur un sentier escarpé battu par le vent. A ma gauche
se trouvait une paroi rocheuse pleine de cavités, a ma droite, des champs à perte de vue. Obnubilée
par le paysage magnifique qui s'étendait sous mes yeux, je ne vis pas la corde à mes pieds. En moins
de temps qu'il n'en faut pour dire «Attention », j'étais suspendue par le pied à une arche de pierre, et,
à coté de moi se trouvaient trois adultes, leurs visages totalement invisibles sous leurs capuches
respectivement rouges, bleues, et violettes. Ils s’avancèrent et l'homme bleu se mit a parler
-Bienvenue à Exillium. Sur cette arche se décide votre futur dans cette école. Délivrez vous, qu'importe la manière. Votre raisonnement vous placera dans un des Hémisphère.
Avant même qu'il ait fini de parler, j'avais posé ma main sur la corde, puis commençais à la brûler.
En quelques secondes, j'étais libre, et je me réceptionnais plus ou moins bien sur le sol.
Les trois enseignants m'observèrent d'un œil nouveau, et leurs regards était un mélange de surprise,
d'ébahissement, et de fierté. L'instructrice en rouge s'approcha de moi et apposa une main pleine de
peinture rouge sur mon bras gauche.
-Votre réaction rapide et extrêmement efficace vous qualifie parfaitement pour l'Hémisphère
gauche. Maintenant suivez moi.
                           °°°°°°°°°°°
Ma première matinée a Exillium fut consacrée à la lévitation. L'exercice consistait a léviter le long
de la paroi rocheuse, en s’arrêtant dans différentes cavités. Sous le soleil, les heures passèrent.
Quand enfin l'heure du déjeuner sonna, j'étais en nage. Mon maigre repas dans les mains, je
m'asseyais sous un arbre.
-Bonjour dit une voix près de moi, me faisant sursauter. J'allais crier quand une main se posa sur ma
bouche : un éclipseur !
-Surtout ne si rien, fais comme si je n'étais pas là. Nous ne sommes pas censés nous parler.
C'était tentant de crier, mais sans savoir pourquoi, je me tus. Inconsciemment, je faisait confiance à
ce garçon. Alors je continuais de manger tranquillement.
-Tu est là à cause de ça n'est-ce pas ? Dit-il
-Pardon
-Ah oui, c'est vrai que tu ne me vois pas. Tu est là à cause de ton talent pas vrai ?
-Oui, je ne me suis pas enregistrée auprès du Conseil, puis une de mes… Enfin, une fille m'a
dénoncé, et je suis arrivée ici.
-J'en étais sûr.
-Comment ça ?
-Tu es celle qui nous manque. Ce soir, je t'attendrais. Je voudrait te présenter quelqu'un.
                           °°°°°°°°°°
-C'est magnifique m'exclamais-je.
Je me tenais en haut d'un immense escalier, et là, un grand phare nous dominait de toute sa hauteur.
Une terrasse accueillante se tenait au dessus des nuages, comme un radeau au milieu de l'océan.
-Bon, je pense que personne n'a pu nous suivre ici, dit le mystérieux garçon. Puis, il apparut et me
tendis la main : Moi, c'est Julyo.
Il avait les cheveux bruns, en bataille, et des yeux bleus comme la mer qui pétillaient lorsqu'il
souriait. Sous sa cape noire d'uniforme, il portait une tunique brune , et un pantalon noir. A son cou
pendait un collier agrémenté d'une multitude de perle colorées, signes de son temps passé à
Exillium.
Je pris la main qu'il me tendait
-Moi c'est Kipirina, mais tu peux m'appeler Kipi
-Eh ben viens Kipi, je vais te présenter Fani.
Fani était une fille d'une grande beauté, elle devait avoir à peu près mon âge. Elle avait les cheveux
roux ondulés qui lui arrivaient au milieu du dos. Ses yeux passaient du foncé au clair selon ses mouvements. Elle irradiait la maturité, ses années d'exil l'avaient fait grandir trop vite, et elle s’efforçait visiblement d'être à la hauteur de ses responsabilités. Mais le sourire qu'elle m’adressa
était d'une douceur infinie, et d'une sincérité a toute épreuve. Je ne me souvenais plus la dernière
fois qu'on m'avait fait un sourire aussi sincère. Depuis que j'avais manifesté, tous les sourires autour
de moi étaient emplis de pitié, de dégout ou de moqueries.
-Bonjour Kipi, je suis Fani. Viens avec nous, il faut qu'on discute.
Nous nous installâmes sur la terrasse
-Bon, dit Julyo, c'est un peu dur a expliquer, mais en gros, nous sommes des rebelles.
-Des rebelles ?
-Oui, dit Fani, tous les deux, nous avons été bannis pour des raisons injustes, et nous avons décidé
de nous battre pour nos droits. Notre petit groupe sort encore de l’œuf, mais nous aimerions
vraiment que tu en fasse partie.
Son explication me déstabilisa quelque peu, mais je ne pouvais pas nier la justesse de ses paroles.
En devenant une menace pour la société, je m'étais rendue compte du nombre d'injustices que notre
monde tentait de cacher, à quel point l'image que nous nous forcions de montrer aux autres peuples
était erronée.
Devant mon silence, Fani baissa les yeux.
-Nous comprendrions que tu ne veuilles pas bien sur.
-Vous rigolez, bien sûr que j'accepte!
Son visage s'éclaira
-Parfait, bienvenue dans la bande Kipi
                       °°°°°°°°°°

Les semaines qui suivirent furent bien moins pénibles grâce à Fani et Julyo. Fani, technopathe de
talent, nous avait crée des mini cristaux qui s'inséraient dans une de nos perles, et nous menait
directement à notre point de rendez vous, que nous avions baptisé Val-de-Brume. En général, nous
ne faisions que parler pendant des heures, sur la terrasses, de tout et de rien. Ils m'avaient raconté
leur histoire, et je leur avait raconté la mienne. La mère de Julyo s'était éprise d'un humain ; fils
métis, il avait été considéré comme une menace par le conseil, qui l'avait banni. Fani, quand à elle,
avait tenté d'apporter de la nourriture et es médicaments à son père, emprisonné à Exil.
Malheureusement elle s'était fait prendre et avait à son tour été bannie. Parler avec eux me procurait
le plus grand bien, je n'avais jamais espéré rencontrer des personnes qui pourraient comprendre ce
que je ressentais, et, camarades d'infortune, nous nous reposions les uns sur les autres, et avancions
main dans la main dans ce monde qui avait essayé de nous oublier, pour seulement nous retrouver
plus forts, et plus unis.

Nous étions à Val-de-Brume, en train de parler de la grande nouvelle : les ogres avaient envahi val-
Serein ! Nous étions en train de déblatérer sur les mesures que prendrait le conseil quand tout a coup, un cri résonna dans la forêt. Nous nous précipitâmes en bas des escaliers pour voir qui avait
poussé ce cri, mais les arbres semblaient normaux, et aucune trace de lutte. Nous nous apprêtions à
remonter quand la terre s'ouvrit sous un arbre voisin, et il en sortit une petite gnomide. Elle tituba
hors de son abris de fortune, avant de tomber, inconsciente, sur le sol.

Fani fut la première à réagir :
-Vite, emmenez la en haut, et trouvez quelque chose pour panser ses blessures. Je constatai avec
horreur les blessures du petit corps vert : de longues estafilades saignaient sur ses bras, ses jambes,
et don dos, et un gros hématome était en train de se former sur son front. La gnomide fut portée en
haut, et installée sur la table basse. Je fouillais dans mon sac à la recherche de tissu pour comprimer
les plaies, quand ma main se posa sur un sac en toile que je ne me souvenais pas avoir mis dedans.
Je sortis le sac et renversa son contenu. Il y avait un petit cube argenté et plat

Un transmetteur !

Il était accompagné d'un message

Je suis là en cas de besoin
C.B.

Il y avait aussi un cristal, ue je reconnus comme mon cristal de foyer, et un livre, un livre
d'alchimie. Une des pages était cornée, je l'ouvrit, la page s'intitulait : Élixirs simples, rapides et
efficaces pour le changement d'apparence, et en dessous était griffonné de cette écriture qui m'était
si familière : à consommer avec modération!
Je souris intérieurement, je n'étais pas toute seule après réflexion. Un plan naquit dans ma tête, un
plan fou, mais qui pouvais marcher. J'approchais mes lèvres du transmetteur et murmura :
-Montre moi le Conseiller Bronte
                         °°°°°°°°°°°
Avec l'aide précieuse du Conseiller Bronte, de mes parents et de Lady Vesta, nous avions pu avoir
accès à des médicaments rapidement. Quelques jours plus tard, la gnomide ouvrit enfin les yeux, au
grand soulagement de tous.
-Bonjour, lui dit Fani d'une voix douce. Qui est tu ?
La gnomide la regarda, indécise. Ses yeux reflétaient sa peur.
-Ne t'inquiète pas, nous ne te voulons pas de mal, nous voulons juste t'aider.
La petite créature sembla se détendre. Elle plongea ses grands yeux gris das les miens et dit :
-je m'appelle Calla.

Et voilà, suspens suspens. Bon j'espere que ce chapitre vous à plu, en tout cas moi j'ai adoré l'ecrire. Bisous à tous, je bosse en ce moment sur le dernier chapitre qui sera fini avant ce soir (pour respecter les délais de mon concours, je crois que je suis la dernière ) .
À plus pour d'autre concours

PS: si vous n'avez pas répondu au sondage précédent, vous pouvez toujours, ça m'aiderais beaucoup.
Bises les amis.