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Jour - 74

J'ai réussi à convaincre Zahia que je ne voulais pas sortir avec elle. Elle est vraiment obstinée... Pendant les trois derniers jours de la semaine elle a essayé xe me convaincre. Je n'en pouvais plus ! Mais bon, elle n'est pas si collante que ça, et elle m'a laissé tranquille le week-end.

Aujourd'hui, nous sommes le soir du lundi 9 octobre, et c'est Jean que j'ai espionné. C'était à son tour. La semaine dernière c'était Sowon que j'espionnais. Même si je me suis fait cramer à plusieurs reprises à cause de Zahia... Oui, elle suivait une personne qui en suivait une autre.

Je m'intéresse plus à la vie des autres qu'à la mienne. WOW.

"Tu fais quoi ?"

Je sursaute.

"Zahia, t'es pas sérieuse...
- Quoi ? Je veux juste savoir ce que tu fais. Je suis ton amie non ?
- Oui mais...
- Donc je m'incruste un peu. Je connais ta vie maintenant. C'est Jean que tu surveilles aujourd'hui ?
- Oui.
- Il est descendu par les escaliers A, si tu voulais savoir.
- T'aurais du me le dire plus tôt !
- T'aurais du me le demander plus tôt !"

C'est la fin de la journée. On vient de finir notre dernier cours. Tous les lundis on finit à 16h40, et il n'y a pas beaucoup de personnes dans les couloirs à cette heure. Tous les collégiens finissent avant 15h40. Les lyéens qui ont une option facultative Arts Plastiques sont en cours. La femme de ménage est déjà passée dans les autres étages. Maintenant, elle attaque les couloirs du 4ème qui est le dernier étage.

Donc les couloirs étaient vides.

Je crois que j'ai raté Jean. Je l'ai perdu. Mais bon, puisqu'il est passé par les escaliers A, peut-être que je peux le rattraper en passant par l'escalier C qui nous emmène directement dans le hall du lycée, où se trouve la sortie.

"Attends moi !!" crit Zahia.

Je dévale les escaliers et arrive dans le hall essouflée.

"Tu... cours... trop vite !" articule Zahia.

Je demande à la gardienne si elle a vu Jean, un garçon blond aux yeux bleus, sortir.

Elle me répond qu'elle n'a pas vu de blond aux yeux bleus passer.

"Bah alors il n'est pas encore sorti ! Attendons un peu..." s'écrit ma camarade.

Mais il ne vient pas. Il est 16h53. Il a largement eu le temps de descendre les escaliers...

"Bon bah, soupire Zahia, peut-être qu'il est déjà sorti en fait.
- Je vais aller dans les escaliers A. Rentre chez toi Zahia !
- Mais pourquoi tu ne veux pas que je t'aide ?
- Ce n'est vraiment pas la peine. Rentre chez toi."

Elle tourne les talons et se dirige vers la sortie, pendant que je pars au fond du couloir pour rejoindre l'escalier désert.

Et si Jean se faisait harceler par d'autres lycéens ? C'est possible qu'il soit une victime lui aussi... Je dois aller voir ce qui se passe. Peut-être qu'il y est encore. Si Zahia a vu juste, oui, il doit être passé par là, et il doit faire quelque chose dans ces parages.

Je monte les escaliers à pas de loup pour ne produire aucun bruit. Je dépasse le premier étage... le deuxième étage... le troisième étage... J'arrive au dernier étage. Personne.

Donc je redescends tout doucement... troisième étage... deuxième étage... premier étage... je crois entendre des bruits... et je descends jusqu'au rez-de-chaussé, puis je vois une porte avec l'accès interdit aux élèves.

Je tourne le poignet et pousse la porte. Elle n'est pas fermée à clef...

Les escaliers continuent. Je ne sais pas si je fais bien de m'aventurer dans ces lieux.

Toujours à pas de velours, je descends marche par marche et m'enfonce dans le sous-sol que j'ignorais jusqu'à présent.

Puis, au bout de ce labyrinthe je découvre quelque chose que je n'aurais jamais du découvrir.

Je ne crie même pas tellement je suis médusée. Aucun son ne sort de ma gorge. Je suis pétrifiée. Je n'avais jamais imaginé que...

J'enlève le bracelet que mon grand-père m'a offert. Je pose mon sac qui s'écrase sur le sol glacial.

Il me remarque enfin. Il remet son bas en vitesse, en me disant de ne pas m'imaginer des choses mais je ne l'écoute pas. Je vois juste Sowon, en train de pleurer en silence, sans rien avoir fait, dénudée à moitié.

Je l'attrape par son col pour le rapprocher de moi, et sans un mot, je lui envoie un coup de poing sur le visage, et j'enchaine avec d'autres coups que je lui mets de toute mes forces, avec une boule dans la gorge que j'essaie de ravaler avec peine, et quand il tombe sur le sol je sens quelqu'un me retenir. C'est Zahia. Sowon est partie il y a bien longtemps pour aller je ne sais où...

Il ne s'est pas défendu. Pourtant il aurait pu, à plusieurs reprises. Je sais qu'il est plus fort que moi, en plus. Mais... peut-être que c'est encore de la ruse. Comme ça, il passera mieux pour la victime parfaite.

Je crie enfin. Je m'agite dans tous les sens. Je l'injure de tous les jurons que je connaisse. Je le maudis. Je suis déçue, bouleversée, choquée de sa part.

"SALE MANIPULATEUR PERVERS NARCISSIQUE DE MERDE, JE TE JURE QUE JE TE TUERAI DE MES PROPRES MAINS, TU M'AS BIEN EU, J'AI CRU À TES BELLES PAROLES, CONNARD, J'AURAIS DU ME DOUTER QUE TU CACHAIS QUELQUE CHOSE DERRIÈRE CE SOURIRE, JE TE MAUDIS, QUE TOI AUSSI TU DEVIENNES UNE FILLE UN JOUR, ET QUE TU REÇOIVES EXACTEMENT LA MÊME CHOSE QUE CE QUE TU LUI AS FAIT !!! PENDARD ! JE NE TE CROYAIS PAS COMME ÇA, JEAN !!!"

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