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Jour - 73

"Gabriel Kotin sera exclu pendant une semaine à partir de lundi prochain. Présentez vos excuses à Jean.
- Non.
- Vous aurez deux semaines d'exclusion sinon."

Tant mieux.

"Je ne lui présenterai pas mes excuses s'il ne les fait pas à Sowon Choi."

Zahia a dit que quand elle était arrivée, j'étais en train de frapper Jean.

Sowon a dit qu'elle se trouvait au CDI à ce moment. Il y avait même marqué dans le carnet des personnes passées au CDI, que Sowon y était allée à 16h45. Et elle a dit qu'elle y était restée jusqu'à la fermeture du CDI, ce qu'a confirmé la documentaliste. Oui, peut-être que Sowon s'est enfuite au CDI et qu'elle y est restée jusqu'à la fin, mais elle y est allée vers 17h00. Elle a juste avancé le temps quand elle a écrit à quelle heure elle était arrivée !

Jean a dit que je l'avais emmené au sous-sol de force et que je l'avais frappé sans raison.

Je vais le tuer. Je le sens.

"Gabriel, vous me décevez. Nous avons essayé de diminuer le plus possible votre période d'exclusion mais si vous insistez... Vous aurez deux semaines d'exclusion. Soyez heureux de ne pas avoir un mois ou deux."

Je regarde sans expression Jean. Il me dégoûtait. Même ceux qui semblent être des anges sont des monstres... avait dit Sowon. Je ne comprends pas comment elle a fait comme si de rien était.

Elle avait peut-être l'habitude.

Retiens-toi Gabriel... Retiens-toi... Tu ne dois pas le tuer devant le proviseur... Il y a tes parents à tes côtés... Il y a la mère de Jean devant toi... Tu ne peux pas le tuer maintenant...

KEEP CALM AND CARRY ON.

"Jean, je m'excuse sincèrement de t'avoir battu comme ça."

Même si tu l'as mérité, connard.

"Merci beaucoup Zahia de m'avoir retenu aussi."

Car sinon j'aurais continué comme un fou.

"Et j'espère que Sowon, tu diras la vérité un jour."

Si tu ne veux pas que je devienne fou.

Je ne le laisserai pas faire. Je l'emmènerai avec moi en prison.

Pfooooou, faut que je calme ma fréquence cardiaque là... Sinon je vais faire une crise cardiaque.

...

Je suis plus calme que tout à l'heure. Mais cela ne signifie pas que je ne suis plus en colère. Demain, nous avons un contrôle commun de SVT, qui dure une heure et demie. Je devrais réviser un peu mais j'ai la flemme. Heureusement que je sais ce qu'il va y avoir. Au moins, je sais ce que je dois réviser plus particulièrement. Mais j'ai quand même la flemme.

La semaine prochaine, puisque je suis exclu, je resterai chez moi à regarder le plafond, et à m'amuser comme un fou en faisant les cent pas.

Zahia est restée avec moi. La seule. Les autres m'ont esquivé.

Nous sommes mardi. Le jour où on finit à 18h45. En plus, le prof de physique-chimie nous a lâché en retard. Donc il est 19h00... Ce n'est pas une blague.

Mardi est la journée la plus chargée ; on commence à 8h05, on mange à 13h30, et on finit à 18h45...

Personne ne me croit. On me demande des preuves. Mais je n'en ai pas...

Je marche, seul, dans la rue. Je n'ai pas envie de rentrer chez moi. Donc je pars au square d'à côté pour me promener un peu. Le soleil se couche. C'est beau à voir. La lumière est dorée. Il ne fait pas encore frais.

Je pars vers les arbres. Le square fermera très bientôt. Je n'ai pas regardé à quelle heure, mais je sais que le gardien ne va pas tarder à siffler.

Je suis seul. Enfin, c'est ce que je croyais.

"Gabriel..."

Cette voix... Je me retourne.

"Bonsoir Gabriel, me salut-il.
- Bonsoir."

Je réponds d'un ton neutre.

"Perso, continue-t-il, je trouve que tu connais beaucoup trop de choses sur moi..."

Il n'est pas venu seul. Il y a d'autres personnes derrière lui. Trois quatre...

"Tu veux quoi ?
- Je veux être ton ami. Moi je t'aime bien. Il faudrait juste que tu arrêtes de m'emmerder.
- Tu es un très bon acteur. Je te conseille d'aller à Hollywood.
- Haha, j'en suis flatté. Mais avant, je crois qu'on a des choses à régler... ensemble."

Il est en position de force. Je déteste ça.

Je ne dois pas le menacer tout de suite. Sinon c'est moi qui va finir en cascroute. Je suis myope, et il commence à faire sombre. Je n'arrive pas à distinguer les visages des personnes qui restent derrière lui.

"Jean, qui es-tu ?
- Un psychopathe."

Très bonne réponse.

"D'ailleurs, reprend-il, ça commence à me casser les pieds que tu ais toujours la meilleure note de la classe depuis l'année dernière. Tu ne voudrais pas me rendre ma place ?"

J'ai failli rigoler.

"Pourquoi ? Tu n'as qu'à être plus intelligent, non ?
- Gabriel, tu veux être mon ami ?
- Non.
- Mauvaise réponse."

Il commence à m'énerver.

"Au lieu de passer par mille chemins, dis-moi ce que tu as à dire.
- Je suis le maître. Ce n'est pas à toi de me dominer."

Psychopathe pervers va.

"Tu n'y arriveras jamais Jean.
- À quoi ?
- À être supérieur à moi. Parce que toi, tu ne seras jamais heureux."

Je ne le suis pas, mais lui l'est encore moins. Et je le sais. Je suis fier de ma phrase.

Puis je me rappelle...

"C'était toi le coup du dessin ??
- Le dessin ?
- Oui, LE dessin. Avec Sowon et moi.
- Ah, la scène de sexe ? Je ne suis pas assez fort pour dessiner aussi bien. C'est Yaël."

Il se pousse et en effet, je vois la silhouette d'une personne que je connais...

"Même toi, mon ami..."

Yaël ne dit rien. Je repars sur Jean.

"Ça fait combien de temps que tu harcèles Sowon ?
- Un peu plus d'un an."

Mon cœur fait un bon dans ma poitrine... Je vais le...

"Depuis le début de la 2nde ?
- À peu près, oui. J'ai commencé doucement, je frolais sa cuisse, ses fesses, puis j'ai commencé à m'amuser un peu plus."

J'ai des frissons qui parcourent mes bras... Calme-toi Gabriel.

"Ne t'inquiète pas, j'ai mis un préservatif avant de commencer."

Putain, je vais le tuer.

"Tu n'es qu'un pauvre enfant, maltraité et mal élevé. Tu n'es rien d'autre. Tu as un problème Jean, et ce n'est pas à moi de changer. C'est à toi. Tu profites des autres. La réalité, tu es un manipulateur pervers narcissique qui se sent toujours seul et abandonné. Mais je t'ai démasqué. Maintenant je sais qui tu es !
- Arrête de dire n'importe quoi...
- Je sais ce que je dis. Je ne te dis pas n'importe quoi. Je ne veux plus parler avec toi ! Ah, non, je continuerai à te parler, juste pour t'emmerder. Je te croyais sincère, je t'aimais vraiment, mais tu m'as déçu, tu ne représentes plus rien pour moi. Juste un connard qui a violé une de mes amies !!"

Il me coupe en m'envoyant un coup de poing sur la joue, comme ce que je lui avais fait hier. Premier coup qu'il a donné en présence de plusieurs personnes. J'ai réussi à l'énerver. Je suis trop fort.

"Gabriel, ferme ta gueule avant que je ne m'énerve.
- Et vous là ! Je m'adresse à vous, derrière ce tarré mental ! Oui, vous qui ne fouttez rien mis à part écouter à la porte des autres ! Vous voulez bien transmettre à votre "boss" entre guillements, qu'il ne me fait pas peur ? J'ai d'autres chats à fouetter. Je voudrais bien partir aussi."

Jean me met un coup de pied dans le tibia gauche. Je tombe à le renverse. Le connard, il l'a fait fort !

"Occupez vous de lui." ordonne-t-il enfin.

Il sort quelque chose de sa poche. En attendant, je commence à recevoir de véritables coups de la part des spécialistes.

Il ouvre un petit paquet transparent contenant une poudre claire, en met dans sa cigarette qu'il roule tranquillement, avant de l'allumer.

"Connard, dis-je.
- C'est un vrai psychopathe... me chuchote Yaël. Désolé."

...

"Je suis le dominant. Tu ne voleras pas ma place."

Je tousse deux trois fois, allongé par terre sur le côté. Mais oui, bien sûr, monsieur je suis le maître.

Il s'accroupit devant moi, puis il éteint sa cigarette sur le dos de ma main gauche. C'est brûlant, je sers mon poing, mais c'est une douleur que j'arrive à supporter.

Je ne lui montrerai pas ma peur. Je ne lui montrerai pas ma douleur. Je resterai neutre.

"Tu m'intrigues. T'es bizarre.
- Pendard... J'aurais aimé que le guillotine existe à notre époque.
- Tu me déçois Gabriel. Je te croyais plus fidèle que ça.
- Je suis fidèle à Sowon. Tu n'es qu'un violeur. Un monstre, et je l'ai enfin compris. Tu l'es vraiment.
- Je n'ai jamais dit le contraire. Au moins, moi je sais dominer."

Il commence à caresser mes cheveux avant de les tirer violement vers le haut.

"Gabriel, mon cher ami, tu ne sais pas ce qui t'attends comme surprise si tu dis un seul mot sur ce qui s'est passé ce soir.
- C'est toi qui es en train de me donner l'idée d'en parler aux autres."

Je le fixe dans les yeux. Et je reste silencieux. Il me lâche.

"Sache qu'il ne se passera rien de bien pour Sowon si tu continues à me provoquer. Donc tu la boucles. Tu m'as frappé, donc je t'ai frappé. On est quitte."

J'ai le regard dans le vide. J'en ai marre de son visage.

"Ce soir tu as diné avec moi et on s'est réconcilié. Tu es mon meilleur ami. Marché conclu ?"

Voyant que je ne bougeais pas, il a pris ma main glacée pour me la serrer, comme si on faisait la paix.

"Rentre vite chez toi. T'as la main congelée. Il ne faut pas que tu tombes malade.
- Je ne suis pas ton ami."

Il soupire.

"Tu n'as donc toujours pas compris... Tu ne peux rien contre moi. Tu fais ce que je te dis. Point. Tu es en quelque sorte mon esclave, si tu préfères."

Non. C'est faux.

"Je suis un homme."

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