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Jour - 18

"Sowon... Tu...
- Casse-toi Gabriel ! Purée, casse-toi ! Arrête de me coller ! Dégage.
- C'est moi qui essaye de t'aider depuis le début de 2nde ! Ça fait un an que j'essaye de t'aider ! Mais toi tu t'en fou royalement. Tu ne penses qu'à toi. Sale pute.
- Fils de pute !"

Elle m'envoie une claque. Ah, elle m'a vraiment fait maaal... Ensuite, elle prend la poudre d'escampette ! J'adore cette vieille expression qui date d'il y a belle lurette. Bref.

Ooh, je sens que les larmes me montent aux yeux... Je... J'ai versé une larme ! J'ai reçu une qualité de Jean à ce que je vois : mentir à la perfection, et jouer de la comédie.

"Gabriel...
- Laisse-moi Jean."

Mon cerveau saute de joie à l'intérieur de mon crâne. Je ne savais pas que j'étais un si bon acteur. C'est à moi d'aller à Hollywood.

Je pars dans les escaliers A. J'ai choisi ces escaliers, et tout le monde sait la raison.

Jean vient s'asseoir à ma droite. Puis il me tapote le dos. Ressentirait-il de l'empathie ?

Moi en échange, je ne ressens rien de spécial. Enfin, mis à part la joie d'avoir découvert mon talent caché d'acteur.

"C'est moi qui l'avait aidé, c'est moi qui m'étais approché d'elle quand elle était toute seule, c'était moi qui était le seul véritable ami qui était resté auprès d'elle quand elle allait mal, et voilà comment je suis récompensé ! Elle ne pense qu'à elle. J'en ai marre de cette meuf. Elle me tappe sur les nerfs."

Il m'écoute avec attention. C'est ce que j'aurais fait si quelqu'un était dans l'état où je me trouvais. Oui, ça c'était moi quand je ne m'intéressais même plus à ma vie, mais que j'allais aider les autres, que je me souciais d'eux, au lieu de réfléchir à ma vie.

"C'est à cause de toi Jean..."

Je lui murmure cette phrase qu'il entend.

"Oui, c'est cause de moi. Si je ne l'avais pas... ehem, elle ne serait pas comme ça."

Punaise ! Jean ! Ne fais pas le gentil ! Tu dois t'énerver ! Tu te dispute avec moi ! Ou sinon, euh... bah... Je ne sais pas encore.

"Pourquoi tu l'as violée ?... Elle n'avait rien demandé.
- Je n'ai rien à dire. J'étais tarré, c'est tout."

JEAN ! Tu n'es pas censé te repentir ! Réveille le démon qui est en toi !

"Elle n'a pas voulu me parler. Dis-moi tout ce que tu lui as fait. Tout sans exception !
- Mais... C'est une longue histoire, difficile à résumer...
- Ne cherche pas d'excuse à la noix."

Je crois qu'il va vraiment me dire tout ce qu'il a fait... Ce n'était pas prévu ça. Il a vraiment pris mon caractère. Sincère...

"Au début c'était comme un jeu. Elle était à côté de moi en anglais et... j'ai caressé sa cuisse, pour voir sa réaction. Mais elle n'a rien fait. Et j'ai continué, un peu plus à chaque nouveau cours. Elle ne m'a pas demandé d'arrêter. Donc, un jour je l'ai suivie et quand on s'est retrouvé dans un endroit isolé j'ai commencé à la toucher un peu partout. Puis j'en suis arrivé à là..."

C'est bien ce que Sowon m'a dit... Parbleu ! Jean, pourquoi deviens-tu gentil maintenant ? Pourquoi ?? Plan A foiré. Plan B ? On n'avait pas prévu de plan B. Donc plan C : on va décaler le jour prévu... Aujourd'hui, on ne va pas y arriver.

"Je n'ai pas pensé à elle. Je n'ai pas pensé à sa douleur. Je comprends pourquoi vous m'avez traité de monstre. Je suis un monstre."

Je vais tuer ce petit bonhomme : il a compris trop vite !

...

"Non d'un petit bonhomme de pain d'épices ! dis-je. J'aurais du enregistrer cette conversation !!! Je n'y ai pas pensé... Quel imbécile.
- Ce n'est pas gravissime, me réconforte Zahia. De toute façon tu n'aurais pas pu : il aurait cramé direct que tu trafiquais un truc. Et tu le sors d'où ton "non d'un petit bonhomme de pain d'épices" ?
- Ça m'est venu comme ça. Bref, Sowon tu m'as fait mal tout à l'heure ! Tu m'as donné une vraie claque.
- On n'avait pas prévu que tu allais me traiter de "sale pute" !
- Mais tu m'as dit "fils de pute" après...
- Roh, les enfants, arrêtez de vous chamailler et faisez la paix !
- "Faîtes" la paix, précise-je.
- Toi, tu arrêtes de chercher la petite bête !"

Et si Jean avait remarqué qu'on jouait de la comédie ? Ça expliquerait pourquoi il se faisait passer pour le gentil.

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