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12 : Souper


Chapitre 12.

Au lieu de frapper Hannibal de plein fouet, la balle heurta Will qui s'était placé juste devant lui, allant se loger dans son torse. Le brun s'effondra au sol, se cognant la tête et perdant conscience sur le coup. Une flaque de sang commença petit à petit à se former autour de son corps.

Profitant de l'instant de choc et de distraction de Jack, Hannibal lui fonça dessus en courant. Il le désarma en envoyant valser l'arme à feu dans la piscine. Aussitôt s'engagea une violente bataille à mains nues entre les deux hommes.

Le Lituanien avait déjà prouvé sa force et sa résistance à la douleur à de nombreuses reprises. Il avait déjà été capable de maîtriser Jack par le passé, alors pourquoi pas encore une fois ?

Il réussit à passer son bras autour de la gorge du policier, essayant de l'étrangler, mais l'agent du FBI ne se laissa pas faire et lui donna un coup de pied qui lui fit lâcher prise.

Ils échangèrent plusieurs coups de poings jusqu'à ce que Hannibal morde son rival au cou, arrachant un bout de peau par la même occasion, pour se défaire de la poigne de l'homme qui tentait de lui briser le bras. Il cracha ledit bout de peau par terre, les dents pleines de sang.

Jack poussa un cri de douleur, mais l'adrénaline qui courait dans ses veines l'empêcha d'abandonner le combat. Il réussit à frapper le cannibale à l'abdomen avant que ce dernier ne parvienne à l'agripper et le faire basculer dans la piscine qui se colora d'un rose léger au contact de ses blessures.

Hannibal sauta à l'eau à son tour et chercha à noyer son vis-à-vis en le maintenant sous la surface. Manquant peu à peu d'oxygène, Jack chercha à se débattre de manière plus en plus violente. Ses efforts redoublèrent quand il aperçut, au fond de la piscine, son pistolet. Si seulement il pouvait nager et l'atteindre...

Le Lituanien remarqua aussi l'arme, mais il était décidé à ce que Jack ne l'atteigne jamais. Il essaya de lui briser la nuque tout en le forçant à rester sous l'eau. Les deux étaient difficiles parce que l'agent du FBI était vigoureux et voulait apparemment vivre.

Au final, le cannibale parvint à tenir bon. Petit à petit, tiré vers le fond par le poids de ses vêtements, Jack perdit en force. Il bougea de moins en moins jusqu'à plus du tout. Hannibal le retint encore un peu sous l'eau, puis le relâcha en sortant de la piscine.

Le corps de Jack remonta sans vie à la surface. L'homme l'observa, puis jeta un coup d'œil à l'horloge pendue sur le mur : il n'y avait pas de temps à perdre. Les autorités ne tarderaient pas à découvrir le corps de Jack.

— En voilà un qui échappera à l'assiette..., dit-il en se rapprochant de Will qui était toujours étendu au sol.

Il tendit l'oreille : sa respiration était faible. Un bras impuissant était posé sur sa blessure, comme s'il avait tenté de stopper l'hémorragie avant de sombrer dans le noir. Hannibal le détailla des pieds à la tête.

Il pourrait fuir, laisser Will ici. Quelqu'un finirait par le découvrir le lendemain matin en voulant aller faire une baignade – mort ou vivant – et la police n'y comprendrait pas grand-chose. Il penserait peut-être que Jack avait tiré le bouclé avant de se suicider ? Ou que le brun avait poussé le noir dans l'eau en se défendant. Hannibal pourrait faire porter le chapeau à l'un ou à l'autre, ça n'avait pas d'importance.

Il pensa à tout cela, à là où il irait et à ce qu'il y ferait, à l'identité qu'il prendrait. Il devait prendre l'avion dans les plus brefs délais. Ce soir même serait le mieux.

***

Will ouvrit les yeux. Il ne savait pas où il était. Il n'en avait pas la moindre idée. La pièce ne ressemblait pas à leur chambre d'hôtel à Venise, ni à la maison au bord de la falaise, ni à chez-lui ou ni même à l'hôpital. Il était allongé dans un lit double, dans une chambre qui ressemblait à tout ce qu'il y avait de plus normal, avec une décoration banale-chic, un plancher de bois.

Il posa une main sur son torse, cherchant la blessure par balle qui avait déchiré son torse. C'est alors qu'il réalisa qu'il avait été habillé. Il portait un élégant complet d'un bleu marin, assorti à des chaussures noires polies et à une cravate ornée d'enluminures en velours. Ses cheveux avaient également été coiffé avec un peu de gel et de spray. Il réalisa que sa blessure avait dû être soignée et son torse bandé sous ses vêtements.

Il avait encore mal à en grimacer, mais ça allait aller. Il se glissa hors du lit en grognant de douleur, puis marcha jusqu'à la fenêtre. Dehors, il y avait de la neige. Il n'y en avait pas à Venise. Il n'y était donc plus. Pour qu'il y ait de la neige aussi tard dans l'année, il devait être en Russie, au Canada ou de retour aux États-Unis. Il ignorait où il se trouvait.

Il marcha vers la porte, posa sa main sur la poignée et la tourna. Il déboucha dans un couloir bordé par quelques trois autres portes. Il finit par arriver dans le salon de la demeure où Hannibal lui faisait dos, lui bloquant la vue.

— Vous êtes finalement réveillé, Will. Comment allez-vous ?

— Où sommes-nous ?

— À Baltimore. Chez un de vos vieux amis.

Le bouclé fronça les sourcils, perplexe. Chez une de ses anciens amis ? Il connaissait à peine assez de personne pour remplir la première page d'un cahier de noms... et il n'avait aucun souvenir de l'endroit.

Plissant les yeux et se rapprochant, il réussit à distinguer la forme d'un homme visiblement attaché sur une chaise. Hannibal lui cachait cependant toujours son visage.

— Vous m'avez habillé ?

— Je vous ai préparé pour le souper, corrigea le cannibale.

— Et qu'allons-nous manger ?

— Ça ne dépendra que de vous. Ramassez l'arme qui se trouve sur la petite table, juste-là.

Will tourna la tête pour apercevoir le revolver posé à son intention.

— Vous n'avez pas peur que je vous tue ?

Il tendit la main et se saisit de l'arme avec prudence.

— Vous n'avez aucune raison de le faire. Et vous n'en avez pas envie.

Le brun demeura silencieux. Tuer Hannibal maintenant et comme ça n'aurait aucun sens.

— Et si vous vouliez le faire, vous ne vous y prendriez pas avec une simple arme à feu.

Ce serait si impersonnel, compléta mentalement Will en fermant les yeux. Il eut rapidement une vision de lui-même en train d'étrangler Hannibal ou bien de l'égorger comme on égorgerait un porc à l'abattoir.

— Vous avez raison. Dans ce cas, pour quelle raison me donner une arme ?

Il ne vit pas le sourire qui étira les traits du Lituanien, ce dernier lui faisant toujours dos.

— Parce qu'il y a une personne que vous fantasmiez de tuer avec une balle.

Will leva les yeux. Il avait peur de comprendre où Hannibal l'avait emmené, maintenant...

L'homme se tourna pour lui faire face tout en se décalant et Will vit enfin le visage de l'homme attaché sur la chaise, un bâillon dans la bouche. Ses yeux bougeaient rapidement, mais il ne pouvait pas lever le petit doigt.

Le bouclé figea, ses mains devenant soudainement moites et plus tremblantes.

— Paul Krendler. 

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