Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chap VIII : Ce Que Cinq Faces Ont En Commun (1/5)

Je me suis déjà mise en route. J'ai quitté l'e-motio dit de la paresse. Je n'avais jamais vu un e-motio aussi peiné de me voir partir. Il m'a avoué que la forêt étant un fourmillement de monstres, il me fallait être très prudente. Si jamais je finissais par croiser un dévoreur évolué, je me devais d'éviter l'affrontement. Un vrai conseil de dévoreur du souffle de la peur.

Pendant que je me promène en direction du Sud du district de la hache de la colère, j'écoute d'une oreille, le curieux récit de Synda. Elle me présente un passé lumineux et empli de sourire. C'était avant de croiser un seigneur évolué qui l'emprisonna, ses compagnons et elle.

Ils se retrouvèrent dans les souterrains de la Toile. En effet, le district de l'antre de la honte a été creusé profondément au point d'y abriter une cité florissante. C'est dans ces sortes de nid que naissent les futurs dévoreurs.


— Et as-tu une idée de combien vous êtes, dans ce district ?
— Selon mes estimations... si jamais l'e-motio de la mort n'est pas encore passé prendre sa part de viande fraîche... et en écartant tous les e-motios, au cours de ses dernières semaines, je dirais que nous sommes un total de cinquante mille. Et cela sans compter les e-motios spirituels et les classiques ainsi que les tvaraks.
— Selon toi, il y a une telle croissance de ses bêtes ?
— Sans l'ombre d'un doute. Et en les comptant, nous atteignons un total de près de douze millions, juste dans ce district.
— Cela promet d'être renversant...
— Je ne sais pas si le terme renversant est à sa place. Je dirais plus terrifiant qu'autre chose. Un e-motio dans ce territoire-là, ne vit pas... Il survit. Il y a encore pire que souffrir ici. Il y a le fait de ne pouvoir se fier à aucun des êtres nous entourant.
— Que veux-tu insinuer ?
— Pour être précis, nous avons une organisation pas très différente de celle-ci, à la différence près que c'est le plus rusé et le plus fourbe qui l'emporte. Un dévoreur est la cible d'un autre dévoreur. Et un évolué l'est tout autant. Pour en revenir aux fondamentaux, les dévoreurs évolués sont les gouverneurs de cette partie-là, mais il est possible qu'un dévoreur lambda accède à ce privilège en dévorant, plus d'un millier d'e-motios. Cela facilite sa croissance et son évolution. Même n'étant pas de même nature que les évolués, il reste un monstre aux qualités distinctes.
— Donc en gros, c'est aussi la jungle, sauf que personne n'a le droit de le déclarer ouvertement ?
— Je crois qu'on peut résumer les choses comme cela. Nous les e-motios classiques ainsi que les spirituels essayons tant bien que mal de ne pas finir dans leur filet. Mais comme tu peux le constater, ce n'est pas toujours possible. Nous avions espéré qu'avec le passage de l'e-motio de la mort, le nombre des dévoreurs aurait terriblement chuté. Rien de tout cela, cependant. Au bout de quelques jours, nous en vîmes de nouveaux.
— Depuis un moment, j'ai compris que l'e-motio de la mort faisait une halte à chaque fois dans votre partie ?!
— Exactement ! Il dirige cette partie de la forêt qui est tout aussi vaste.

En y repensant, je me souviens avoir entendu cette information de la bouche de Mentio. Je ne comprends pas la majeure partie de la bataille se déroulant sur ce territoire.

— Comprenant que nous nous multiplions à vitesse grand v, nous avons habituellement la visite de l'e-motio de la mort. Il nous revient au bout de cinquante jours et en survolant la zone, il aspire tout ce qui abrite la vie : dévoreurs, spirituels et classiques compris.
— Et il n'est jamais arrivé à un de vos gouverneurs de tenter de supprimer l'e-motio de la mort ?
— Ciel ! Cela ne se peut... Ici, la hiérarchie a beau sembler changer de main, il apparaît clairement que les seigneurs incontestés sont les colossaux.
— Et alors, cela ne m'étonnerait pas si cela devait se produire. Après tout, vous êtes aptes à augmenter considérablement votre force...
— Pas au point d'un colossal. Ce sont les seuls à posséder une telle accumulation d'émotion que cela en est tétanisant. Ils ne connaissent point de fatigue et rares sont ceux qui affirment avoir entendu la voix d'un e-motio colossal. Déjà tenir face à eux est une audace difficilement faisable.
— Et qui dirigent... ?

Brusquement, Synda me somme de me concentrer, le ton semblant aux aguets :

— Attention, Alpha ! Quelque chose approche.
— Je perçois cela aussi.

Je pressens un danger depuis tout à l'heure. Une sorte de malaise m'asséchant le gosier. Je me retourne comme attirée par une présence invisible. Je m'arrête net pour mieux sonder les environs.

— Oui... c'est limpide. Un de mes congénères te suit à la trace.

Alors qu'elle me parle encore, j'aperçois une silhouette bien droite me lançant un regard menaçant de ses sclérotiques rouges luisants. Il ressemble fort à un des gardiens de l'entrée.

Il possède une douzaine de boule noire qui se remarque derrière ses bras qui sont relativement bien sculptés comme son corps. Son torse blanc contraste avec son corps noir de jais comparable subjectivement à du métal brillant. Il possède une crinière du même alliage que son corps, tandis que sa tête est blanche traversée de sillons rouges, au niveau de ses paupières glaciales. Sa mâchoire inférieure se situe deux centimètres en arrière du crâne, dont la dentition est à nu. On se croirait en face d'une de ses inventions difformes mi bestiale mi humaine, au soir d'Halloween.

Avant même de me mettre en position, j'entends les avertissements répétés de Synda :

— Alpha ! Un autre se rapproche... Je sens aussi l'approche d'un troisième...

À ces alertes précisées, je pivote sans attendre et force sur mes jambes. La rapidité est de mise, sachant parfaitement que ces bêtes me poursuivront.

La course me paraît n'avoir de fin. Ma respiration saccadée pointille à mes ennemis, ma position. Je m'élance telle une gazelle sautant une bûche, virant à l'approche d'un arbre. Lorsque je sens de moins en moins leurs présences à mes côtés, je sors de mon sac à bras une aiguille que je lance à la seconde tout en sautant vers ma droite, éparpillant la poussière dans toutes les directions.

Je me découvre une entaille au niveau de mon coude. Je n'ai pas le temps de considérer l'infime douleur. Je me précipite vers la forêt, espérant pouvoir les semer de par la trop grande étendue du domaine, me faisant face.

Mais avant de pouvoir m'en rapprocher, je distingue, un énorme animal tout beige sortant doucement de la forêt et s'avançant dans ma direction. Au moment où nos yeux se croisent, je reçois un flash : un homme se battant dans un bar, brisant des verres avec brutalité sur un autre personnage en costume noire à ses côtés. Le temps que je comprenne quelle était la route destinée à cet évènement, je me retrouve face un homme masqué qui braque un fusil sur des civils dans une banque...

Je reviens à moi et me stoppe net. Je respire difficilement, je transpire à grosse goutte. J'incline mon dos pour tenter de récupérer plus vite, mais aussi me munir de mes lames. Je me redresse d'un seul coup et considère les bêtes, se rapprochant de ma position. Le beige se place devant moi, à la lisière de la forêt dont les arbres me poussent à penser que j'aurai eu droit à un terrain bien plus avantageux, si je m'y étais engouffré.

L'herbe fine mais haute nous entoure comme des épis de maïs. Jaune comme du blé, elle ne facilite pas la distinction des ennemis. J'arrive cependant à compter les trois formes, se rapprochant à grande enjambée, le regard prédateur. Le beige est celui d'il y a une dizaine de minutes. Sa coloration vire au rose. Cela me précise une accumulation d'émotion en équivalence avec un ressentiment. Il se trouve devant moi. Celui à ma gauche, ressemble à un ours polaire terrestre. Celui de droite, par contre, ne manque pas de m'apporter une étrange appréhension. Son corps entier est d'un noir pur. Ce qui se démarque au premier regard sur lui, est une tête conique allongée, telle une lance d'un mètre. D'ailleurs, je ne constate ni nez ni œil, encore moins une gueule. Il ressemble plus à une armure qu'une bête.

Avant même de choisir qui vais-je viser en premier, ils me foncent dessus au pas de course. Ils vont me rentrer dedans si je ne réagis pas dans la seconde. Subitement, la face d'armure nous découvre une partie de son casque. Le temps de prendre en compte ce qui s'y tapit, je colle mes mains vers mes oreilles. Un cri strident déchire l'atmosphère et me déstabilise.

Je me sens perdre contenance. Je n'arrive pas à savoir si je me suis couchée ou si je suis toujours bien droite.

Je me réveille, debout, sur une voûte aux couleurs âcres. Je scrute les alentours. Je ne suis plus dans la Toile, bien évidemment. Le vent frais du petit matin me ramène progressivement à la réalité. Le soleil arqué à l'Ouest me précise le petit jour. Il doit être près de six heures.

Je descends de mon point élevé, ressentant un spasme me traverser en atterrissant sur le parterre du musée derrière moi. Je me retourne en réfléchissant sur la possible apparition d'un humain. Le vent est frais. Ce doit être une saison frisquette, ici. L'automne ? S'agit-il d'ailleurs de cela ? Faut-il compter sur le fait qu'un humain me permette de régler mon problème ? Mais encore est-il envisageable que je puisse m'en sortir le plus vite possible ?

Brusquement, quelqu'un me bouscule. J'ai à peine le temps de distinguer un manteau brun dont un parfum de cerise fulmine dans l'air ambiant.

— Oh, pardon, excusez-moi... Je... balbutie le fautif.

Il m'a l'air bien âgé, la quarantaine peut-être. Il porte ledit manteau avec une casquette bleue foncée, qui donne un air sympathique à ce visage sans barbe. L'homme sourit en fixant le mien par contre. Je ne réagis pas, déconcertée par le fait qu'il soit capable de m'apercevoir clairement et surtout après m'avoir indubitablement frôlé. Aurais-je une enveloppe charnelle sur terre ?

— Bonjour, j'en oublie les bonnes manières.

Je ne réponds toujours pas, essayant d'étudier les différentes nuances de couleurs virevoltant autour de lui.

— Vous allez bien, madame ?

Je déplace mon regard de son torse où la description de son caractère vient de m'être révélée par la nuance rouge. Je le dévisage presqu'en lui affichant une face blafarde. Cet homme a des excès de rage, à certains moments de sa journée. Il sourit rarement et se concentre de plus en plus sur son travail. Il déteste ses proches qu'il accuse de l'avoir trahi lors d'un procès, il y a quelques années.

Je ne dois pas paraître mal à l'aise, au risque qu'il croie que je le surveille. Je ne vais pas non plus rester trop longtemps à discuter avec ce dernier. Il a tendance à s'attacher aux inconnues de mon sexe. Il est assurément violent, mais ses victimes ne le découvrent que bien tard.

Je ne me suis pas demandé si c'est lui, le fameux titulaire d'une des émotions ressenties par ces quatre dévoreurs.

— C'est Mademoiselle, peut-être... insiste mon interlocuteur.

Je me décide à briser la glace.

— Oui... excusez-moi. Je me suis laissé emporter par mes pensées.
— Est-ce que ça va, où je dois...
— Non, non ! Ne vous inquiétez pas pour si peu. Je vais m'en remettre.

Il m'invite à le rejoindre au final. C'est sa journée et il a prévu de la passer dans un café de la place.

— Laissez-moi faire... Ce serait ma manière de laver mon tort...

Étant donné qu'il s'agit de ma cible, autant mieux accepter et le suivre sans faire d'histoire.

Nous nous sommes dirigés vers ledit café en prenant le boulevard à ma gauche. Je me suis sentie assez étourdie de me retrouver assise dans cet endroit en ayant si peu de marche de manœuvre. De coutume, je ne suis pas physiquement aux emplacements où j'apparais. Ce qui explique pourquoi personne ne peut me voir, du fait du corps astral me servant de passage.

— Alors Mademoiselle... première fois au Louvre ?

J'aimerai bien l'ignorer, mais il me faut dénicher le problème pressant mes instincts à se réveiller. Je peux assurer que cet homme ne m'inspire pas confiance.

— En effet, première fois... Je suis venue pour participer à une représentation.
— Ce qui explique la tenue. Je vous ai pris, au premier coup d'œil, pour une militaire. Ou un genre de force spéciale. Enfin, vous voyez...

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il tente de faire plomber l'ambiance. Je remarque qu'il est fort bien à l'aise dans ses gestes. Il ne se sent même pas coupable de ces actions passées.

— ...et d'où venez-vous ? Des États-Unis ?

Je me presse de conforter ses déductions fabulatrices.

— C'est exact. De l'Ohio, dis-je, tout en conservant une face neutre ni emprunte de méfiance ni détachée.

Je n'ai jamais mis les pieds dans la province citée, mais il vaut mieux avoir un point de repère. Je distingue un sourire aguicheur se dessinant progressivement sur son menton carré.

— Ah, je comprends mieux pourquoi vous avez l'air de scinder le coin... vous savez, moi-même, lorsque j'y ai passé quelques semaines, je m'étais retrouvé pas trac et bon... vous comprenez, j'étais venu en voyage d'affaires... Il m'était donc difficile de préciser si j'étais déjà capable de me balader dans la ville en solitaire.

Je cale net sur ce dernier détail. Se pourrait-il que j'ai choisi le mauvais Etat ? Il risque de m'interroger sur les mœurs dans cette fédération.

— Vous y avez été ?
— Pas exactement... Je me suis retrouvé dans le Kentucky, près de Francfort. Je me suis donné du mal, vous savez avec ma voiture, une tundra que j'avais loué à un particulier. Elle s'était...

À ce moment, son téléphone vibre sur la table. Il se précipite à lire le nom s'affichant avant de porter l'appareil à l'oreille gauche.

Alors qu'il répond à ce qui semble être une femme, vu les regards qu'il me lance et son ton contrarié voulant s'expliquer tout en conservant son calme, j'examine ma situation : je me suis retrouvée à nouveau dans un canal d'émotion, mais pour ce cas-ci, cela fut d'une rare violence et j'ai fini abruptement dans un des emplacements prisés de la France ; il y a aussi que l'homme qui m'a bousculé, m'a permis de constater que j'ai été envoyée ici avec un corps réel. À en juger par les armes en ma possession et les quelques traces de poussières que j'identifie à mon bras droit, il s'agit de mon propre corps. Reste à savoir comment je sors du canal. M'occuper de lui, reste la seule option. Mais pour cela, il aurait été préférable que je sois dans ma projection astrale. Dans ces circonstances-ci, je ne peux pas jouer les psychiatres sans recourir à la violence.

Il baisse son téléphone. La discussion a été coupée. Il m'a l'air furieux, une mine qui veut crier : Mais bon sang. Il pose une main sur la table, tout en soupirant avant de me considérer à nouveau.

— C'est une cousine éloignée. Je lui devais un service et comme vous pouvez imaginer, elle tombe au mauvais moment.

Son sourire apparent me déplaît. Mensonge ou pas, une autre personne aurait senti aussi qu'il y avait un problème. Il se forçait à déblatérer des balivernes sur sa santé lui donnant un air pâlichon. Un problème financier ne fut qu'aborder qu'en rase motte.

Il se lève et me propose de l'accompagner dans un coin plus branché. Je le fixe tout en fronçant les sourcils. Je n'ai peur de rien, cela va sans dire, mais le fait de ne pas connaître la véritable raison de son problème ni comment l'aborder me tracasse.

Je le suis sans discuter. Je me figure déjà que c'est dans un coin, non loin de sa demeure. Nous prenons rapidement un taxi sur une rue, où une porte grise blindée se démarque des autres en bois et peintes en blanc. Nous y entrons. Un homme costaud, dont les contours forcent sur son costume noir virant au gris, se pointe.

À son approche, l'homme tire de sa poche une carte que l'autre, malgré le manque visible de lumière arrive à identifier à deux mètres. Nous continuons jusque dans une petite pièce avec un large bar où un homme offre déjà des entrées aux premiers venus. L'ambiance me semble électrique, mais à mieux y réfléchir, ce ne sera que dans la soirée que ce qualificatif sera approprié. Il doit y avoir à peine une cinquantaine de personnes festoyant. Un anniversaire, probablement.

Nous nous mettons au bar. L'homme me reluque une minute, au moment où je m'assois sur mon siège. Ces yeux louchant au même titre qu'un faucon dans le ciel, détaillant sa proie. Il commande quelques rafraîchissements, dont les noms me sont inconnus. Cela l'arrange de me voir si obéissante, cela rend les choses faciles pour lui. Sauf que cela arrange aussi mes affaires.

Alors que les boissons nous sont servies, j'engage la conversation, cherchant à entrer dans le vif du sujet.

— Alors, vous êtes divorcé ? commencé-je.
— Cela a une quelconque importance ?
— Est-ce mal d'être curieux ? rétorqué-je, en jouant sur les insinuations.
— Tu m'as l'air d'être une coquine, toi.

Son accent me semble être plus grave. Il doit avoir plus exercé dans une autre langue pendant longtemps. J'avais déjà un accent qui me trahissait la première ou je lui ai adressé la parole. Il lance soudain un œil à nos boissons tout en tendant le bras pour prendre la sienne. J'agis de même. Au simple contact avec le verre, je ressens un frisson me parcourir. Je comprends que mes aptitudes d'aventurières font toujours partie de moi.

J'en déduis qu'il espère me voir saoul. Je tourne les iris vers sa face froide, semblant siroter tranquillement son verre. Je ne peux m'empêcher de reprendre la discussion :

— Savez-vous ce qui est le plus étrange dans la vie, c'est qu'on peut tomber sur des gars géniaux comme vous... Ils vous offrent un apéritif avant le repas de croisière.
— Je vois que tu t'y connais... Vita.

C'est sous ce nom que je m'étais présenté à lui.

— Oui, acquiescé-je, ce sont les meilleurs instants de la vie, n'est-ce pas ?
— Alors, trinquons à ces instants uniques.

Au moment où j'avale la première gorgée du liquide rougeâtre, je ne peux m'empêcher de tousser.

— C'est ta première fois, le scotch ?

Je dirais plutôt que je n'ai jamais bu d'alcool de toute ma vie. Il faut dire que ce breuvage n'existe pas à Éris. Cela ne me déplaît qu'à moitié. Je souris pour cacher le malaise. Je reprends en main mon verre et le reporte à mes lèvres. Dans la seconde, une image me parvient : un homme battant sa femme supplantée d'une scène de demande en mariage. Cet homme en question n'est autre que mon inconnu ci-présent. Je l'avais déjà lu sur les boules de lumières colorées.

Je reviens à moi. Un peu, je serais prête à le contraindre d'abandonner son verre pour que l'on règle son cas, mais je ne dois pas paraître plus intrigante que je ne le suis déjà pour le moment. Il faut dire qu'assister à des marques de violence n'est pas du tout aisé à encaisser. Je quitte mon verre pour fixer ma cible.

Lui, ne m'a certainement pas lâché d'une semelle. Il a des accès de colère, cela, je l'avais déjà remarqué. Le meilleur moyen pour lui de ne pas perdre son calme, c'est de trouver une nouvelle aventure d'un instant et peut-être pour quelques semaines si la personne est consentante.

Il lui arrive de noyer ses peines dans l'humour, mais c'est surtout la gent féminine qui fonctionne le mieux.

Je reprends la conversation non sans tenter de masquer une petite boule dépassant dans ma gorge.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro