Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Une nouvelle famille


On avait pris le bateau pour venir à Epivir. Le voyage avait semblé long à la petite Tamara, surtout que la mer avait été agitée, on avait dû traverser une tempête et s'enfermer dans les entrailles du navire. Le charme des premiers jours où elle découvrait ce nouvel environnement et partait pour la première fois dans un si long voyage avait laissé place à l'ennui et la peur. En plus sa gouvernante avait été malade et son oncle qui l'accompagnait était visiblement à cran. Alors elle avait été heureuse de débarquer sur terre, sur ce pays inconnu.

On l'avait juste avant habillée d'une des plus belle robe qu'elle ait jamais mise et coiffée avec soin. Elle aimait alors qu'on la prépare pour les grands évènements, elle avait l'impression d'être une grande, d'être tellement jolie. Ce jour-là en plus on vint l'acclamer, se pousser pour l'apercevoir, elle, Tamara, cinq ans.

Son oncle à ses côtés elle descendit du bateau sous les vivats de tous ces inconnus. Elle répondit par de grands sourires. On n'avait jamais été si gentille avec elle.

Au port attendait une grande équipée de gens bien habillés, le genre de gens avec qui ses parents dansaient, allaient voir des pièces ou parlaient de sujets ennuyeux. A leur tête un homme. Il s'inclina devant elle, avant même de saluer son oncle.

— Bienvenue, princesse Tamara, au Royaume d'Epivir !

Elle fit la révérence comme on lui avait enseigné.

— Merci ! C'est très joli ici ! répondit-elle en observant tout autour d'elle.

— Je suis ravi que votre nouveau royaume vous plaise. Le jeune prince est impatient de vous rencontrer et notre peuple semble enchanté de votre arrivée !

Il échangea alors avec son oncle. La fillette se demanda si par le jeune prince il parlait du garçon dont on lui avait offert le portrait quelques temps plutôt en lui expliquant que c'était son fiancé. Elle ignorait exactement ce qu'était un fiancé, mais cela avait semblé important à ses parents.

Et elle monta avec sa gouvernante dans un carrosse tandis que son oncle comme l'homme montèrent à cheval. Et pendant des jours ils avancèrent ainsi, avec tout un équipage. Sur la route on l'acclamait, se bousculait pour la voir. Dans les palais où l'on s'arrêtait pour la nuit on l'accueillait, elle, non pas son oncle, toujours avec chaleur et beaucoup de faste. Tout le monde semblait tellement curieux à son propos, et s'en faire beaucoup pour elle. Alors Tamara, qui avait toujours était dans l'ombre de ses frères mais aussi de ses sœurs plus âgées se sentait pour une fois spéciale.

Enfin un matin ils rejoignirent un autre équipage.

— On va entrer à la capitale ! déclara sa gouvernante. Ils veulent que vous y entriez avec votre fiancé.

Et effectivement on la mena à un petit garçon qui semblait ne pas savoir que faire de ses mains. C'était bien celui du portrait, elle reconnaissait ses yeux verts émeraudes. Il s'inclina gauchement devant elle.

— Bienvenue ! dit-il timidement les joues rouges. Je suis ravi de vous voir.

Tamara aussi se sentit timide devant lui d'un coup. Elle qui décomplexée comme la plupart des enfants avaient parlé avec tout le monde le long du voyage ne savait que dire à ce petit garçon alors que tous semblaient guetter avec espoir sa réponse.

— Maman m'a dit qu'un jour nous aurions des enfants ensemble ! Alors j'espère qu'ils auront vos yeux parce qu'ils sont bien jolis !

Les adultes rirent de sa réponse, lui la regarda longuement avant de lui sourire.

Leur échange s'arrêta là, on les arrangea un peu et les fit monter dans le carrosse, juste eux deux. On avait même enlevé à Tamara sa poupée.

— Vous retrouverez Belle après, lui avait promis la gouvernante. Pour l'instant restez avec Darius !

Et elle joua avec un pan de sa robe tandis que les adultes autour d'eux s'affairaient nerveusement.

— On a un très grand jardin chez moi, dit Darius distraitement en observant ceux qui autour d'eux s'activait. On pourra y jouer tous les deux, quand il fera beau.

— D'accord. Maman m'a dit qu'on me donnerait d'autre poupée chez vous, parce que je n'ai pas eu le droit de toutes les emporter.

— Peut-être, fit-il en haussant les épaules, je sais qu'on a préparé une plein de chose pour vous.

— Vous avez des poupées vous ?

— Trois mais je préfère mes cheveux de bois, ou jouer à la toupie.

— Vous me montrerez ?

— Oui. Bien sûr.

Et ils continuèrent de discuter à propos de jeux auxquels ils joueraient ensemble alors que le carrosse se mit en route. Il y avait du monde pour les acclamer, plus encore que sur la route. Darius fit même un signe de la main à certains et Tamara l'imita.

— Pourquoi tous ces gens veulent me voir ? lui demanda-t-elle.

Il haussa de nouveau les épaules.

— Parce que vous êtes ma fiancée non ? Il parait que vous êtes quelqu'un d'important.

— Je ne pense pas non. Mon grand frère ou mon père ce sont des gens important, mais moi pas.

— Regardez le chapeau bizarre de ce monsieur-là !

Elle suivit la direction indiquée et ria de l'étrange chapeau. Avec Darius ils s'amusèrent à trouver les gens les plus amusants de la foule en gloussant beaucoup. Tous dehors croyaient voir leur futur roi rire avec leur future reine, ils ignoraient qu'ils riaient d'eux.

Enfin ils arrivèrent au château. Le roi Odger, le père de Darius, l'accueillit très chaleureusement, déclara qu'il était content de l'accueillir dans la famille.

— Ça veut dire que Darius est mon frère maintenant ? demanda-t-elle à sa nouvelle gouvernante.

Apparemment elle ne pouvait pas garder Marianna. Elle ne savait pas pourquoi, juste que c'était comme ça. Mais cette jolie jeune femme à la voix douce lui plaisait bien.

— Non. Votre fiancé.

— Et c'est plus important encore ?

— Oui. Beaucoup plus.

Elle hocha la tête. Elle ne vit pas le temps passer. Darius lui apprit à jouer à la toupie et aux échecs, ils jouèrent au pendu, au chevalier, à Colin Maillard, courant partout, riant beaucoup, et donnant du fil à retordre à leurs gouvernantes. Puis vint un jour où son oncle et tous ceux qui l'avaient accompagnés vinrent lui souhaiter bonne chance et lui dire adieux.

Elle les observa partir, la laissant seule, en terre étrangère, avec des gens qu'elle ne connaissait pas un mois plutôt.

— Je ne comprends pas. Pourquoi je ne pars pas avec eux ?

— Tamara, Epivir est votre maison désormais, les épivirien votre peuple, et nous votre famille. Vous ne retournerez pas chez vous ! expliqua le roi Odger.

— Mais... Pourquoi ?

— Un jour Tamara vous serrez reine de ce pays, dans treize ans vous épouserez Darius, d'ici là nous vous éduquerons comme doivent l'être toute princesse Epivirienne, pour qu'un jour vous deveniez la meilleure reine qui soit pour mon fils et pour le royaume.



Préquel à Tueurs de dragon

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro