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La proie des vampires

Prequel à sang de vampire

— Ne me dis pas que tu as laissé ceux-là entrer ! gronda Catalina.

Tatiana n'eut pas besoin de se tourner vers les deux jeunes hommes que sa cousine indiquait du menton pour savoir qu'elle parlait d'eux. Ils étaient entrés armé chacun d'une arbalète. Oui une arbalète au vingt et unième siècle et ils n'étaient pas les seuls clients avec ces armes, elle aurait tout vu ici décidément.

Ce qui avait attisé sa curiosité donc en plus de cela, qui les faisait sortir du lot était qu'ils avaient semblés sincèrement surpris et méfiant quand elle les avait accepté. Et surtout celui aux cheveux châtains qui lui tombaient dans les yeux ne cessait de la suivre du regard et avait grondé sa commande plus qu'il ne l'avait demandé. L'homme aux cheveux noir en sa compagnie s'était lui montré charmant.Par contre tous les clients les observaient méchamment, certains étaient même partis dès qu'ils s'étaient installés.

— Tu m'as dit l'autre jour que je devais faire entrer les hommes en arbalète ! protesta Tatiana.

— Oui parce que ce sont des chasseurs de vampires. Pas eux. Et lui là ! Celui qui a l'air grognon il ne doit plus jamais entrer ici sous aucun prétexte. Alors vire-les moi !

La jeune femme soupira. Décidément elle détestait être serveuse. Mais Catalina était sa cousine et elle lui avait proposé de la dépanner dès qu'elle en aurait besoin pour la remercier de son accueil. Elle s'avança vers leur table en se demandant ce qui justifiait un tel traitement. Buvaient-ils trop ? Ils consommaient un peu trop modérément leur bière pour ressembler à des ivrognes. Mais elle savait que les apparences pouvaient être trompeuses. Elle espérait en tout cas qu'ils n'étaient pas violents en arrivant avec un sourire aimable à leur table.

— Messieurs...

Elle soupira, ignorant comment dire ça sans les vexer.

— Catalina veut qu'on parte ? comprit l'homme aux cheveux noirs.

— Je suis navrée...

L'autre à la mine bougonne la dévisagea alors avec intérêt.

— Vous n'êtes pas d'ici n'est-ce pas ? s'intéressa-t-il.

Apparemment il pouvait aussi adopter de bonnes manières aussi.

— Non. Effectivement.

L'homme aux cheveux noirs sortis son portefeuille. C'était généreux de leur part alors qu'on les mettait à la porte. Son ami lui soupirait et se levait la mine basse.

— Je ne veux pas de cet argent Radu ! s'écria Catalina dans son dos. Maintenant pars ! Si tu veux revenir sans lui tu seras le bienvenu.

Un soupir échappa du dénommé Radu tandis que l'autre grogna :

— Viens ! Ce n'est pas grave ! Bon séjour mademoiselle !

Tatiana eut pourtant l'impression que ce n'était pas juste. Elle rejoignit sa cousine, irritée.

– Pourquoi l'as-tu mis à la porte ? Il n'avait pas l'air méchant.

– Parce que je tiens à la vie. Va t'occuper des clients !

Elle ramena un autre verre à un habitué en repensant à cette étrange scène.

- Catalina avait raison ! Il ne fait pas bon d'accueillir des gens comme lui.

- Des gens comme lui ?

Enervée elle rejoignit le bar. Elle ne supportait pas l'intolérance de ces gens. Elle ignorait ce qu'ils entendaient par des « gens comme lui » mais elle se mit un point d'honneur à le fréquenter juste pour leur montrer à ces intolérants.

— Où est-ce qu'ils habitent Catalina ?

Sa cousine eut un regard effrayé.




Elle gara sa voiture aux grilles du manoir, un vrai manoir digne d'un roman gothique. Dracula pouvait bien parcourir ces murs que cela ne l'étonnerait pas, surtout ici en Transylvanie où en plus apparemment tout le monde croyait en l'existence des vampires. Mais il en fallait plus pour l'effrayer. Elle sortit de sa voiture, la verrouilla et avança vers les grilles entrouvertes. Ne voyant aucun dispositif pour appeler le manoir elle se glissa derrière et avança le long de l'allée interminable. La demeure semblait vaste et boisée, en tout cas elle mit un moment à atteindre la porte, où elle trouva une vieille sonnette.

Une femme élégamment habillé à la mine sombre lui ouvrit, la surprise se lu sur son visage.

— Bonjour ! Je suis Tatiana Petrovitch ! se présenta la jeune fille avec un grand sourire. Radu est-il ici ?

— Oui bien sûr. Entrez !

Elle pénétra dans un hall blanc illuminé à la bougie.

— Veuillez patientez ici ! Je vais le chercher.

Et la femme s'éclipsa. Tatiana attendit un moment, se demandant pourquoi Catalina avait eu l'air si apeurée et pourquoi l'avait-elle suppliée de ne pas y aller, lui expliquant que cette famille était le mal incarné. Le fameux Radu apparut. Il souriait gentiment, ne semblant pas surpris.

— Privet ! la salua-t-il.

— Vous parlez russe ?

— Un de mes camarades à Oxford est russe, de Saint-Pétersbourg. Il m'a juste appris quelques mots. Je ne pensais pas qu'ils me seraient utiles un jour ici. Mais avec un nom comme le vôtre Tatiana Petrovitch j'ai pu supposer que vous étiez russe. Mais peut-être me trompe-je vous n'avez pas vraiment d'accent.

— Je suis russe, de Kaliningrad précisément. Mais ma mère est roumaine alors j'ai toujours parlé roumain avec elle, comme elle.

— Que nous vaut le plaisir de votre visite ?

— Ma cousine a été un peu rude avec vous et votre ami. Je me suis donc dit que puisque vous n'aviez pas le droit de boire chez nous je viendrais vous faire boire chez vous. J'ai ramené un pack de bière.

Elle leva les boissons vers son hôte avec un sourire malicieux. Radu semblait lui amusé.

— Allons apportez cela aux autres !

Il la mena à un magnifique et spacieux salon, mais lui aussi très sombre. Son ami était au piano et sur l'un des divans était assise une fille un peu ronde aux cheveux auburn et les bras croisés. Elle la fusilla du regard.

– Tatiana voici ma fiancéeUrkiella ! Chérie c'est Tatiana Petrovitch. On l'a rencontré avec ton frère hier et elle venait s'excuser de nous avoir mis dehors.

– Et pourquoi c'est toi qu'elle a demandé ? accusa-t-elle furieusement.

Elle était jalouse. Tatiana tenta de désamorcer la situation :

— Ma cousine n'a prononcé que son prénom. Mais je crois que c'est surtout votre frère qui mérite mon attention.

— Ulrich ! Tu as entendu ! s'écria Radu. Elle est venue pour toi et nous a apporté de la bière en plus.

L'intéressé lâcha son piano et se retourna vers elle avec un regard glaçant.

— C'est bien gentil mais vous n'auriez jamais dû venir ici ! Partez !

Stupéfaite elle fut muette brièvement.

— Ulrich ! Elle est venue jusqu'ici ! protesta sa sœur.

— Et je ne compte pas accepter non pour une réponse ! déclara-t-elle. Ces idiots vous snobent injustement et hors de questions que je me comporte comme eux.

— Non ils ne sont pas injustes et vous êtes stupide de ne pas les écouter ! Vous allez partir d'ici et s'il le faut je vous mettrais dehors moi-même.

— Il commence à être tard Ulrich, fit observer Radu.

— Raison de plus. Vous devez partir avant que ma mère ne se lève. Je vais vous raccompagner.

— Très bien. Mais je vous laisse les bières. Buvez-les en pensant à moi ! Et je reviendrais demain et tous les jours jusqu'à que vous changiez d'avis.

Radu eut un sourire amusé. Ulrich lui haussa les épaules.

— Peu importe ! souffla-t-il en s'éclipsant. Je vous mettrais à la porte tous les jours.

— Excusez-le ! dit Radu en l'accompagnant au hall. C'est très gentil et je suis sûr qu'il est touché mais les vampires... Ils font vivre un enfer à cet famille, tuent tous ceux qui leur sont cher Depuis... Je suppose que vous comprenez qu'il ne veut pas prendre le risque de se lier avec quelqu'un.

— Sauf vous, observa-t-elle.

— Je suis un cas un part. Et si un vampire s'en prend à moi je me ferais un plaisir de lui faire goûter à la mort à nouveau

— Les vampires ? Mais enfin c'est ridicule ! s'écria-t-elle.

— Malheureusement ce n'est pas un mythe Tatiana. Et ici ils ont tous pouvoirs. Alors ne vous baladez pas dehors en pleine nuit !

Il semblait terriblement sérieux et sombre.

— Ils ont tués ma famille aussi, précisa-t-il.

— Je suis sûre qu'il y a une explication rationnelle !

— Si vous restez Tatiana vous comprendrez que je dis vrai malheureusement.

— Très bien. Nous verrons. Pourquoi être venue au bar si vous saviez qu'on vous mettrait à la porte ?

— Nous étions de sortie et je jugeais que cela lui ferait du bien. Il passe presque tout son temps enfermé ici. Et même si le domaine à l'air grand ma foi ses parents finissent par tout savoir. Aimeriez-vous avoir vos parents constamment sur le dos Tatiana ?

Elle repensa à toutes les bêtises qu'elle avait faites, certaines plus agréable que d'autres loin du regard de ses parents. Comme cela aurait été ennuyeux de ne pas avoir été possible, de ne pas pouvoir échanger des confidences avec ses amies, de ne pas avoir d'intimité.Non bien sûr qu'elle n'aurait pas aimé cela.Et plus que jamais elle eut envie de l'aider. Se sentir coupable de la mort de ceux que l'on aimait, s'interdire le moindre lien, cela devait être terrible. Alors qu'il n'était pas coupable. Et surtout ne pas pouvoir sortir, ne pas avoir de vie à soi. Non cela ne pouvait pas continuer.

Ulrich apparut vêtu d'un blouson et d'une arbalète et elle l'accueillit avec un large sourire.

— Vous savez ma voiture est à la grille.

— Vous êtes venue en voiture ?

— Oui bien sûr.

Et sans qu'elle comprenne pourquoi ils attendirent tous les deux dans le hall tandis que Radu s'éclipsait. Elle lui proposa alors :

— Et si vous veniez chez moi demain alors si vous ne désirez pas me voir ici ? Votre sœur et Radu sont les bienvenus aussi. On pourrait s'amuser, boire un peu d'alcool, danser sur de la musique américaine, jouer à des jeux de société ou même regarder un film débile.

— Ecoutez Tatiana j'apprécie vos efforts mais vous vous mettez en danger. Vous savez pourquoi je vous accompagne ? Pourquoi personne ne m'accepte dans sa boutique ? Parce que quiconque traîne avec nous est une proie pour les vampires, juste pour nous faire souffrir.

— Pourquoi ? Pourquoi s'acharneraient-ils contre vous ?

— Vous ne comprendriez pas !

— Expliquez-moi on verra bien !

— Ma mère est une vampire. La plus vieille de tous. Ce qui fait qu'ils veulent que me sœurs et moi devenions vampire aussi. On n'est pas vraiment d'accord alors pour nous punir ils tuent tous ceux que l'on aime jusqu'à qu'on se rende.

— Ce n'est pas...

Elle se tut. Le moment n'était pas à un débat sur l'existence ou non des vampires. Pas après ce qu'il venait de dire. Elle aurait voulu dire un mot. Mais que dire dans une telle occasion ? Heureusement Radu revêtu d'un manteau aussi et des clefs en main les rejoignit.

— Je vais à ma voiture. On se retrouve à la grille ! déclara-t-il.

Ils sortirent tous les trois et Radu partit de son côté tandis qu'elle et Ulrich rejoignirent sa voiture.

— Vous avez dit vos sœurs ?

— Oui. J'en ai une plus jeune encore. Donc Catalina est votre cousine ?

— Oui ma mère est d'ici. Quand j'ai obtenu mon diplôme j'ai voulu venir en Transylvanie. Ce sont mes racines aussi et j'étais curieuse de connaître le pays.

— Vous devriez rentrer le plus rapidement possible.

— En fait je travaille ici. J'enseigne dans les villages défavorisés de la région tout en étant professeur à l'université de Brasov.

— Vraiment ? Et vous faits la serveuse ? s'étonna-t-il avec un léger sourire.

— J'espère ne jamais le refaire.

Il sembla amusé de sa remarque, un vrai sourire franc sur ses lèvres et une étincelle au fond des yeux. Elle voulait en donner d'autres à ce pauvre homme qui avait eu son lot de souffrance.

— Qu'est-ce que vous enseignez ? questionna-t-il une fois sa joie retombée comme un souflé.

— La physique. Et vous, vous avez fait des études ?

— Non. Je ne suis jamais allez à l'école. Aucune n'aurait voulu de nous et aucun parent n'aurait voulu qu'on fréquente leurs enfants. Mais j'ai été instruits par mes parents et Yoana notre... disons qu'elle est un peu tout, notre nourrice, notre préceptrice, notre femme de ménage, notre cuisinière, notre maître d'hôtel. J'ai beaucoup de temps libre et ma mère a vécu très longtemps, assez pour avoir une belle collection de livres. Alors je pense que j'ai un niveau acceptable et puis je sais faire du piano et je parlecouramment roumain, anglais, grecque moderne, italien et latin. C'est plus que pas mal de gens.

— Latin ? Personne ne parle latin c'est une langue morte !

— Elle est toujours parlée au Vatican ! défendit-il. Et par beaucoup de vieux vampires.Et puis elle n'est pas si morte que ça, ils ont même crée un mot pour téléphone !

— Vraiment ?

Cette idée l'amusa. Lui-même sourit. Il avait un beau sourire songea-t-elle, qui méritait d'être plus souvent vu. En arrivant à la voiture, Radu était dans la sienne, un 4x4 chevrolet. Elle eut presque honte de sa petite Volkswagen. Ulrich monta avec elle et elle prit la route suivit par Radu. Son voisin semblait particulièrement guetter le ciel et les rétroviseurs.

— Vous avez vraiment besoin de vous relaxer je pense, commenta-t-elle.

— Exactement ce qu'attendent les vampires.

Ne pas faire de commentaire.

— Alors pour demain ? Cela vous ferait du bien à tous je pense.

— Pourquoi cela vous importe-t-il tant ?

— Je ne sais pas. Je n'ai jamais aimé qu'on exclue les autres quel que soit le motif.

— Vous avez été mise de côté ?

— Pas vraiment. Mais je ne peux m'empêcher de trouver cela déplorable. Tout le monde devrait être égal. Et je veux faire le maximum pour que cela arrive.

Il eut un petit sourire mais continua son observation des alentours.

— Avez-vous déjà pensé à partir? Si vous parlez autant de langue et avez de l'argent cela devrait être facile, supposa-t-elle.

— Mes racines sont ici, ma famille aussi. Et les vampires sont partout. Cela ne serait qu'une souffrance inutile.

Elle ne releva pas que jamais elle n'en avait vu ou entendu parler en Russie autrement que comme un mythe.

— Et en voyage alors ? Cela pourrait vous faire du bien.

— Et c'est le moment où quelque chose arriverait bien sûr. Et je ne serai pas là pour gérer.

— Pourquoi arriverait-il quelque chose ? Et ce ne serait pas de votre faute Ulrich.

— C'est de ma faute, c'est moi qu'ils veulent et qui refuse de me rendre.

Cette dernière phrase, son attention fixé sur le ciel avait provoqué un silence pesant qui ne se brisa pas jusqu'à son arrivée. Ulrich sortit alors de la voiture et inspecta le ciel mais aussi les alentours.

— Ne laissez entrer personne que vous ne connaissez pas ! conseilla-t-il. Et si vous avez une croix, même orthodoxe, portez là, sinon achetez-en une !

— Ulrich je vous remercie mais tout ira bien.

— Vous êtes quelqu'un de bien Tatiana. Vous ne méritez pas de mourir à cause de moi.

— C'est moi qui suis venue malgré les avertissements. Et je reviendrais demain si vous ne voulez pas venir.

— Tatiana !

— Je suis du genre buté.

Il sourit amusé.

— J'ai remarqué. Quelle heure ?

— Dix-huit heures ? proposa-t-elle nonchalamment, heureuse qu'il accepte.

— Très bien. Bonne soirée ! Et encore merci d'être venue !

Elle le vit partir avec Radu un sourire aux lèvres, persuadée d'avoir fait une bonne action.



Le lendemain soir elle attendait nerveusement en sirotant un verre de vin, la musique résonnant dans la pièce. Elle se demandait s'il allait venir. Si elle n'avait pas préparé un succulent repas et mis une jolie robe pour rien. Mais on sonna à la porte. Elle se précipita pour ouvrir avec un grand sourire.

Ils étaient là tous les trois, Ulrich, Radu et Urkiella. Chacun s'était visiblement mis sur son trente-et-un. Ulrich lui tendit un bouquet de rose blanche.

— Il parait qu'il faut offrir des fleurs quand on est invité, dit-il.

— Merci ! Entrez !

Et la soirée fut agréable. Ils s'amusèrent, se régalèrent. Et alors qu'elle revenait de la cuisine, Tatiana tomba sur Urkiella et Radu qui dansait sous le regard satisfait d'Ulrich. Il semblait vraiment heureux et détendu. Elle s'assit à ses côtés.

— Vous avez l'air de beaucoup tenir à Urkiella.

Sa sœur et elle n'avait plus une si bonne relation. Elle était partie faire sa vie à Iekatrinbourg il y a quelques années déjà et ne s'échangeaient que quelques mots de temps en temps.

— C'est ma sœur ! Et on est souvent tous les deux. C'est normal non ?

— Oui probablement. Pour la prochaine fois que dites-vous de me faire découvrir un peu la Roumanie ou comment on s'amuse ici ?

— La prochaine fois ? Ce soir ne vous a pas suffi ?

— Non. Comme je vous l'ai dit je suis sûr que vous pourriez me faire découvrir votre magnifique région.

— C'est à Radu qu'il faut demander alors. Moi je ne connais pas l'extérieur.

— On pourrait découvrir ça ensemble. N'avez-vous pas envie de découvrir ce que c'est que de vivre.

— Tatiana... Ma présence vous fermerait beaucoup de porte.

Elle haussa les épaules. Ce qu'elle voulait c'était qu'il sorte un peu. Cela ne la dérangeait donc pas si leur unique sorti serait chez elle.

— Peu m'importe. On s'amusera de notre côté alors, rétorqua-t-elle.

— Vous ne lâchez pas l'affaire !commenta-t-il amusé.

Elle plongea ses yeux bleus dans son regard brun et répondit malicieusement :

— Jamais !

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