Cette nuit là les coven de tous le Royaume-Uni célébrèrent la mort de Jared Hendley, tous les sorciers et sorcières du pays se réjouissait de la mort de cet homme maléfique.

Sauf Delila Hamilton.

Elle était incapable de se réjouir de sa mort. Son cœur saignait à l'idée qu'il n'était plus. Ils s'étaient aimés. Dans son ventre poussait le fruit de et amour. Pour autant elle n'était pas aveuglée par l'amour. Elle savait que cette histoire devait se finir ainsi. Elle le savait au moment où ils s'étaient dit adieux qu'elle ne le reverrait jamais. Et ces derniers mois où elle devait vivre entre son amour pour lui, les souvenirs heureux qu'elle avait de ce sorcier dont tous parlaient si mal et les nouvelles de ses actes maléfiques et le désir de le voir être arrêté avaient été pénibles. Désormais c'était fini.

Et sa vie à lui aussi.

Désormais il n'y aurait qu'elle pour se souvenir de l'homme bien qu'il y avait derrière le monstre.

Et il n'y avait qu'elle pour le pleurer.

Ce soir elle ne pouvait que ce souvenir de son visage souriant, du regard inquiet qu'il posait sur elle, des longues nuits qu'ils avaient passés à se confier l'un à l'autre, du réconfort qu'elle trouvait dans ses étreintes. Il avait était un père de substitution formidable pour Cindy, consolant ses chagrins, la berçant quand elle était encore qu'un bébé qui pleurait la nuit, jouant avec elle quand Delila travaillait. Et son propre enfant ne le connaitrait jamais.

Cet homme merveilleux qui l'avait soutenu au moment où elle avait eu le plus besoin d'aide, qui était passionné, idéaliste, lui avait offert son cœur. Et elle l'avait aimé comme elle n'avait jamais aimé avant. Cet homme là n'existait plus. Il n'y aurait plus de baisers, plus de sourire, ses mains ne caresseraient plus son visage, il ne lui tiendrait plus jamais sa main quand elle se sentirait seule et dépassée. C'était fini.

Il était mort seul. Détesté.

Avait-il pensé à elle ? Avait-il eu des regrets ? Qu'avait-il senti ?

Elle regrettait presque de ne pas avoir était à ses côtés, de ne pas l'avoir soutenu dans ces derniers instants. Il n'aurait sans doute pas voulut qu'elle soit là dans son état. Il n'aurait sans doute pas aimé qu'elle voit ça. Néanmoins elle aurait tant aimé une dernière fois se réfugier dans ses bras.

Toute la nuit elle le pleurerait. Mais demain elle se promit de sécher ses larmes. Elle ne l'oublierait pas totalement, garderait dans son cœur les bons souvenirs qu'elle avait de lui, et porterait à jamais en secret la blessure de sa mort. Mais ce ne serait qu'une écorchure.

Une de plus.

Rien qui ne l'empêcherait de continuer.

Prequel au coven de Nottingham