Des cendres du jour
Pour ce dernier texte pas d'anonymes mais des personnages qui sont évoqués dans mes 12 cités. Évidemment il y a 0 spoil (cette scène se passe des siècles plutôt) et vous devriez pouvoir comprendre sans avoir lu. Bonne lecture !
Camilo patienta, épée à la main, torche dans l'autre avec les onze généraux. Ils étaient épuisés après une autre nuit d'affrontement avec les non magiciens mais rester sur leurs gardes.
— Il n'y a rien à craindre, susurra Danae.
— Il n'y a rien à craindre, affirma-t-il aux onze autres qui ne pouvait pas voir ou entendre la démone.
Le jour se leva alors et avec les premiers du soleil apparurent les fées et disparut la démone. Les douze lâchèrent leurs torches qui embrasèrent le sol autour d'eux, les flammes ne les effrayaient pas ils les protégeraient. Ils brandirent leurs pierres, prêts à s'en servir.
— Paix, dit l'une des créatures ailées. Nous sommes venues chercher un accord je vous rappelle.
— Et nous écoutons vos propositions, mais sommes prêt à agir si nécessaire dit Camilo.
D'un mouvement de la main, les fées reduirent les flammes à l'état de cendre volant autour d'elle. Les douze ne bougèrent pas d'un cil. Les fées ne pouvaient rien contre elles.
— Nous avons tout intérêt à nous entendre. Les hommes pourchassent les vôtres comme les nôtres, affirma Meane.
Camilo hocha la tête.
— C'est pour ça que nous sommes ici. Vous aviez dit avoir une proposition ?
— En effet. Un refuge. Une ville coupée du reste du monde, auquel les non magiciens n'ont pas accès.
— Comment pouvez-vous nous garantir ça ? interrogea Adalbert.
— Une barrière magique vous protégera des intrusions ou d'être seulement vu. Et dans le pire des cas nous serons là pour vous venir en aide.
Les douze observèrent les fées, méfiants.
— Nous vous offrons la sécurité, un lieu à vous, insistèrent-elles.
— Et nous le dirigeront comme on l'entend ?
— Évidemment.
— Alors vous resterez dans votre monde, imposa Camilo. Vous ne le quitterez plus. La frontière sera scellée. Après tout comme vous l'avez dit les humains aussi vous pourchassent.
— Si vous avez besoin de nous...
— Les moyens habituels fonctionneraient toujours il me semble.
— En effet, approuva Umbra. Il n'y aura que les lieux de passages ou nos sœurs vivant en ce monde qui ne seraient plus là.
Il sourit certains qu'elle serait de son côté. Il avait fait ce qu'il fallait pour.
— Alors c'est réglé ?
— Non, dit Camilo. On aura aussi chacun notre propre cité.
— Cela en fera douze ?
— Oui. Chacun d'entre nous partira avec l'une d'entre vous chercher son emplacement. Cela me semble possible non ?
— Oui.
— Et aucune fée ou enfant de fée ne pourra régner sur l'une de ces cités, ni devenir consort, exigea le magicien.
Les fées se plièrent à toutes ces exigences. Il fit rédiger un pacte, certains de ses confrères ajoutèrent des remarques, tous signèrent. Les fées aussi. Il les dévisagea avec contentement. Fini la guerre, fini les persécutions. Et lui et ses descendants seraient à l'abri des complots de ces créatures à qui il ne pouvait faire confiance.
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