Retrouvailles 2.0
- Alors, c'est ici que tu habites ? Fit Ianus tandis que nous traversions l'allée qui menait à ma maison.
- Eh oui ! Répondis-je gaiement. T'as vu, c'est juste derrière le collège, hein ? Lui fis-je remarquer.
Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'il murmurait :
- Ouais..
Le collège. .
Autrement dit, les plus belles années de notre vie. .
* sourire * C'était le bon vieux temps où on traînait ensemble dans presque tous les cours.. Le temps où on s'asseyait au même banc en attendant les profs.. Le temps où on riait ensemble, on jouait ensemble.. Les temps heureux.. où..
- Anaïa ? Me sortit de mes pensées Ianus. Tu m'écoutes ?
Je le regardai, étourdie.
Lui, sourit franchement, amusé. Il me tapota le front de son index à plusieurs reprises :
- Qu'est-ce qu'il se passe là-dedans ? M'interrogea-t-il sans cesser.
- Arrête, m'agité-je, il ne se passe rien du tout !
Son sourire s'agrandit :
- Tu rigoles ? Tu fais la même tête que quand tu étais sur le point de pleurer, au collège.
Je rougis :
- Tu dis ça comme si j'étais une pleurnicharde ! M'écrié-je, gênée et choquée.
- Loin des là cette idée, s'enquit aussitôt Ianus, surpris. Tu pleurais rarement, genre une fois par an. Et les rares fois où je t'ai vu pleurer..
Son visage s'assombrit et il fronça les sourcils, ça m'étonna.
- J'ai pu retenir ton expression faciale, tes tiques qui font que je sais quand tu vas pleurer ou pas. M'explique-t-il sans que son visage ne s'éclaire. Alors..
Il tourna ses magnifiques prunelles vers moi et me demanda :
- Qu'est-ce que tu as ?
La tension en moi monta. Déjà parce que ses yeux à tomber par terre m'observaient fixement et puis surtout..parce que maintenant qu'il était face à moi, je ne voulais pas qu'il s'envole comme l'autre fois. Je ne veux pas tout gâcher avec ma mélancolie chronique ! Ce n'était tout simplement pas possible !
C'est pour cela que je décidai de ne rien dire, bien déterminée à profiter de cette si belle journée :
- Si c'est de mes larmes dont tu as peur, ne t'en fais pas, elles ne vont pas couler. Commencé-je en lui souriant grandement. Ensuite, j'ai bien peur que tu doives approfondir tes recherches sur mes expressions faciales car, contrairement à ce que tu penses, tout va bien ! Lui assuré-je, rayonnante.
Mais Ianus, plus perspicace que je ne l'imaginais, ne mordit pas à l'hameçon :
- Très bien, je comprends que tu ne veuilles pas m'en parler. Fit-il en haussant les épaules d'un air indifférent.
Cependant, je vis une pointe de tristesse dans ses yeux lorsqu'il déclara tout bas, plus pour lui-même, peut-être :
- C'est parce que j'ai déménagé que tu ne veux plus te confier.. n'est-ce pas.. ?
Mes yeux s'arrondirent tandis que nous sortions de mon lotissement maintenant.
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