Chapitre 2
Deuxième jour d'école. Je me regardais dans le miroir. Des cernes me grugeaient les yeux. Il faut dire que je n'avais pas réussi à m'endormir la veille. Bien que j'étais rentré aux alentours de midi et demi. Mon oncle, travaillant à la maison avait été très surpris de m'entendre fracasser la porte d'entrée à mon arrivé. Pour ne pas dire surpris de me voir tout court de si bonne heure. Je ne cherchais pas à lui donner de quelconques explications. Trop chamboulé par ce qui venait de se passer. Je me remémorais les dires de Gunther un peu plus tôt.
La seule personne capable de s'opposer à lui, c'est sa petite pute. Mais j'imagine qu'il le regrette tôt ou tard. Vu les bleus qu'il se trimbale.
Puis la réponse d'Auruo.
« Jaeger. Il s'appelle Eren Jaeger. »
Je ne savais plus où donner de la tête. J'étais entré dans ma chambre et avait claqué la porte, les nerfs à vifs. Puis m'étais écroulé sur mon lit. Le cœur lourd. Je soupirais, Essayant de mettre un semblant d'ordre dans mes pensées.
D'abord ;
Eren était ici.
Ensuite ;
Eren sortait avec ce connard.
Puis, la constatation la plus éprouvante ;
Eren se faisait maltraiter.
Deux ans que je ne l'avais pas revu. Deux putains d'années ! Quelles était les chances que je le retrouve ici, en France et dans ce lycée ?! Quoi 0,5 % ?
Et pile au moment où je m'étais enfin décidé à l'oublier. J'avais balancé d'un élan mal calculé un oreiller sur le mur en face de moi sous le ressentiment. Accrochant un cadre qui y était fixé. Ce dernier n'était heureusement pas tombé sur le sol suite à l'impact ressenti. J'avais claqué de la langue puis m'étais redressé, désormais assis sur le rebord du lit. Appuyant mes coudes sur mes genoux tout en agrippant mes cheveux.
C'est à ce moment que je me suis décidé à appeler Erwin. J'avais alors farfouillé dans mes poches et une fois mon cellulaire en main, avait composé son numéro. Deux tonalités et sa voix résonnait désormais à l'autre bout du fil.
« Salut Levi ! Avait commencé mon meilleur ami. Comment ça va ?»
Je n'avais pas répondu de suite, encore sous le choc. Le blond, intrigué, répéta mon prénom afin de s'assurer de ma présence via le combiné.
Je répondis donc. Le saluant d'une voix hésitante. Trop hésitante pour être la propriété d'un Ackerman.
Mon ami dû le remarqué car il se mit à me questionner sur ce qui n'allait pas.
Un seul mot traversa la barrière de mes lèvres.
« Eren. »
À l'entente de ce prénom, Erwin avait semblé commencer à s'affolé. Probablement de peur que je ne rechute. Il me réclama de plus amples explications d'une voix emplie d'incertitude mal dissimulé.
« Eren est à mon lycée. » Ce fut bref. Me contentant de ne dire que le strict minimum.
Un silence c'était installer à la suite de mes paroles. Je continuais donc d'un ton amer.
« Et tu sais pas quoi ?! Il est considéré comme la pute personnelle d'un pauvre type. Un chef de gang que j'ai mis K.O en cinq minute. »
« Levi... » Souffla mon ami.
« Et il parait que cet enfoiré le maltraite en plus de ça. »
Mes yeux me piquaient atrocement et ma voix tremblait. Elle tremblait bordel ! J'avais une de ces envies de me mettre à pleurer de rage. Mais je ne l'avais pas fait. J'en avais assez de m'apitoyer sur mon sors.
« Tu l'as vu ? » Me questionna Erwin.
« T'en connais beaucoup toi des Eren Jaeger, brun aux yeux vert ? »
Je l'entendu soupirer, résigné.
« Écoute Levi, il débuta. Je te conseil de te reposer... Et tu verras ce qu'il en est demain. Essayes de le tirer à part et de lui demander des explications. Ce sera un bon début... »
C'est ce qu'il m'a dit. J'ai soupiré et j'ai raccroché. Ça peut paraitre impoli, mais lui et Hanji y sont habitués. Ils connaissent mon caractère de merde et ils ne disent plus rien depuis longtemps.
∞∞∞∞∞∞∞∞
C'est donc ainsi que je me retrouvais devant cette putain de glace à 06h08 du matin. Les cheveux plaqué sur mon front par l'eau qui les avait trempés il y a peu. Une serviette entourant ma taille. J'avais passé ma main droite sur la vitrine de façon à en extirper la buée.
J'avais une mine affreuse.
Je fermais les yeux et soupirais bruyamment. Relevant le menton vers le ciel sous cette action. J'en avais marre. Marre qu'après autant de temps, le brun avait toujours autant d'impacts sur mon esprit.
Je passais une main sur mon visage, comme si elle avait le pouvoir de retirer toute trace de fatigue de ma figure — ce qui était tout bonnement impossible — Puis me résignait à partir enfiler mon uniforme. Laissant mes cheveux sécher à l'air libre. Je fis mon lit puis descendis les escaliers pour ensuite arrivé dans la cuisine. Mon oncle Kaney Ackerman, était assis à la table, dégustant son thé tout en lisant le journal du matin qu'il avait dû aller chercher à la supérette du coin.
Il me lança un regard, me dévisageant de haut en bas. Haussant les sourcils. Probablement vis-à-vis l'heure à laquelle je m'étais levé ainsi qu'à mon accoutrement. Car il faut l'avouer, même un aveugle aurai pu voir que je n'allais pas bien.
« Tu es matinal. » Fut tout ce qui franchit les lèvres de mon tuteur.
Il ne voulait sans doute pas se mêler de ce qui ne le concernait pas. Et je l'en remerciais.
« Ouais. » Je dis d'un ton détaché tout en allant me servir une tasse de thé noir. Avant de ne revenir m'asseoir en face de lui. Les jambes recroquevillées contre mon torse malgré l'étroitesse de la chaise et la tasse fumante entre les mains.
Nous n'entendions que le tic-tac de l'horloge qui n'affichait encore que 06h58. Ainsi que le froissement du papier journal, qui lui ne se faisait entendre qu'à toutes les dix minutes au minimum. Mon oncle semblait réellement intéressé par ce qui se déroulait dans le monde. Pour ma part, j'avais déjà assez de problème pour me soucier de ceux des autres, au-delà de mon entourage.
J'humais le parfum du liquide à bout portant. Cela me détendis un tant soit peu. Je soupirais d'aise. Puis fermais les yeux tout en me délectant de ma boisson.
J'appréhendais ma rencontre avec Eren. J'avais envie de le voir autant que j'avais envie de le fuir. Envie de le prendre dans mes bras autant que j'avais envie de l'engueuler. Envie de l'aimer autant que j'avais envie de le haïr.
Tout était confus dans ma tête. Si bien que je n'eue entendu Kaney m'interpeller à plusieurs reprises.
Je sursautais à son énième appel. Bien que cela pu lui paraitre imperceptible.
« Levi, tu vas bien ? » Me questionna mon tuteur. Il avait craqué. J'imagine que c'était difficile de faire semblant de rien quand ton neveu se trouvait dans un état aussi déplorable que le mien.
« Hum. Je débutais, réfléchissant. Puis je me lançais. Tu ferais quoi si une personne très chère à ton cœur avait disparu du jour au lendemain. Que tu ne l'avais pas revu depuis des années, mais que tu l'as recroisait aujourd'hui sans aucune explication de sa part ? » Questionnais-je. Je n'avais rien à perdre à attendre son opinion.
Je le vis me scruté du regard. Puis il souffla. Refermant son journal.
« Levi... Tu arrives à les voir ? » Je fronçais les sourcils. Je ne pensais pas que nous parlions des mêmes personnes.
Il continua.
« Tu sais, après la période difficile que tu as traversé, il est tout à fait normal de revoir des défunts... J'ai lu un reportage qui disai- »
« Une minute. Je le coupais. Je ne te parlais pas de mes parents, tu le sais n'est-ce pas ? »
Il sembla ahuri. S'apercevant de l'énorme boulette qu'il venait de faire.
Ce fut à mon tour de souffler. Lui et ses émissions de paranormal.
« Laisses tombé. » Je me levais pour aller porter ma tasse, désormais vide dans le lave-vaisselle. Puis je décidais de me mettre deux pains dans le grille-pain. Je sortie le beurre ainsi que le fromage du frigo et les plaçait sur le comptoir avant de m'emparer d'un couteau et d'une assiette que j'étalais aux côtés des condiments.
Je m'appuyais contre le comptoir en question, patientant l'arrivé de mes toasts. Mon oncle me rejoignit dans la cuisine.
« Je lui demanderais des explications. » Il se reprit.
Je portais mon regard dans sa direction. « Quoi ?! » je l'interrogeais de nouveau n'ayant pas bien compris.
« Je lui demanderais des explications. À cette personne. Et je n'abandonnerais pas. Peu importe si elle me rembarre. Je lui tirerais les vers du nez. » Il approfondit.
J'acquiesçais muet. Puis mes toasts firent leur apparition fracassante. Coupant court à la discussion.
∞∞∞∞∞∞∞∞
J'arrivais devant l'établissement scolaire. Je ne bougeais plus. Observant les alentours afin d'y trouver une tête brune bien connu. Je parcourais mon regard sur chacune des silhouettes présentes. Mais rien. Aucune trace d'Eren. Ni de Jean et sa bande qui plus est. Je soufflais puis me résignais. Je n'allais pas le trouver du premier coup d'œil non plus.
Je me remis en marche puis m'engouffrais dans le lycée. Toujours en scrutant les environs. Je m'emparais de mes cahiers une fois avoir ouvert mon casier et partais vers mon premier cours qui n'étais nul autre que chimie.
L'avant midi passa lentement. J'ai découvert que Beverly était dans ma classe. Elle n'osait d'abord pas m'approcher. Probablement mal à l'aise avec ce qui c'était dérouler la veille. Mais fini tout de même par venir s'asseoir à mes côtés. Pour ma part, je ne l'avais même pas remarqué avant qu'elle ne daigne venir me casser les couilles. Je n'avais rien contre elle. Mais disons que j'aurai préféré rester seul et continuer à me torturer l'esprit.
« Salut... Elle commença. »
Je lui fis un signe de tête, lui faisant comprendre que je l'avais entendu et qu'il n'était nullement mon intention de l'ignorer. Bien que l'idée ne me déplaisait pas.
Un silence s'installa. Elle dû comprendre que je n'allais pas débuter la conversation puisqu'elle reprit la parole.
« Je suis consciente que c'est indiscret de ma part mais... Euh, Eren et toi, vous vous connaissez ? »
Je soupirais. Regrettant déjà de lui avoir fournis mon attention. Ce n'était donc pas évident ? C'était une putain de question rhétorique. Elle n'avait pas besoin de la poser pour me faire chier.
« T'as raison, commençais-je. C'est indiscret. »
J'ouvris mon cahier et commençais à gribouiller, aider de mon stylo bleu.
Le même bleu que sur cette feuille de papier il y a deux ans.
« Je sais bien que tu ne veux sans doute pas en parler. Mais, s'il te plaît... Sort-le de là. » Elle replaça une mèche de cheveux roux derrière son oreille. Je levais un sourcil.
« Tu le connais de près ? » Lâchais-je. C'était plus fort que moi.
Elle me sourit tristement.
« Disons que j'ai eu l'occasion de le côtoyer à quelque reprise. Bien que ce ne fût que pure hasard que je tombais sur lui. Il n'est pas ce qu'il veut bien faire croire aux autres. »
Autant j'étais soulagé par ses paroles que j'en étais hargneux et inquiet. Une panoplie d'émotions se mélangeaient dans mon cœur sans pour autant que je ne puisse les contrôler.
« Il semble être prisonnier de cette situation, de cette relation avec cet espèce de crétin. Enfin, c'est ce que j'ai pu en déduire au fil des années. »
« Il n'est certainement pas satisfait de sa situation. Je dis sèchement. Eren n'est pas comme ça. Ce n'est pas son genre. Le Eren que je connais ne se serait jamais abaissé à un tel niveau. Il n'aurait pas... Il n'aurait pas... »
Je soupirais de nouveau face à l'image de mon brun, habillé d'un pull beaucoup trop grand pour lui ainsi que d'un bas de pyjama Iron Man. Emmitouflé d'une couverture et assis confortablement sur le canapé de mon ancien salon. Une tasse de chocolat chaud entre les mains. Me souriant de toutes ses dents.
Je me grattais l'arrière de la tête. Ne voulant pas me perdre d'avantage dans ces souvenirs lointains.
« Je te crois. » C'est tout ce qu'elle m'eue dit par la suite. Comprenant sans doute que je ne voulais plus en parler. Elle Détourna le regard vers le tableau afin de prêter attention à ce que disait le professeur. Mâchouillant son stylo bille d'un air concentré.
Le reste du cours se déroula dans le silence et la concentration de chacun.
Lorsque la sonnerie retentie. Je pris mes cahiers et m'aperçus que Petra m'attendait à la sortie de la classe. Arborant un sourire timide. Ouais, je me décidais à l'appeler par son vrai prénom à partir de maintenant. Elle l'avait bien mérité. Mais je restais persuadé qu'elle avait une tête de Beverly.
Arrivé à sa hauteur, je lui fis un signe de tête en guise de remerciement. Elle me proposa à son tour de me joindre à son groupe lors du déjeuner. J'acceptais. Bien que je sache pertinemment que faire face aux réactions des autres vis-à-vis de hier allait me faire chier.
Nous marchions dans le couloir. Nous dirigeant d'abord vers mon casier pour que je puisse y prendre mon linge de sport.
Mon téléphone sonna. Signe que j'avais reçu un message. Je m'emparais donc de ce dernier et vu qu'il s'agissait d'Erwin.
« Parles-lui. »
C'est tout ce qui y était indiqué. La rousse, qui était toujours à mes côtés m'interrogea sur la signification de ce texto. Bien qu'elle devait s'en douter.
Un peu trop curieuse cette Beverly.
« Rien. » fut le seul mot que je m'autorisais à lui adresser en réponse à cette question. Je n'allais tout de même pas perdre mon temps à lui expliquer quelque chose qu'elle s'avait déjà.
Nous partîmes vers son casier. Elle y prit quelques cahiers. Je ne pris pas la peine de m'intéresser à quelle matière elle allait passer la prochaine heure puisque je m'en fichais pas mal. J'allais partir lorsqu'elle me retint par le bras, me faisant froncer les sourcils.
« Sors-le de là, Levi. » C'était implorant. Mais emplie d'une telle détermination.
« Maintenant que je l'ai retrouvé. » Je dis. Elle sembla comprendre. Elle me lança un regard soulagé puis repartie vers son cour.
Pour ma part, je montais les escaliers afin de me rendre aux vestiaires, relié au gymnase. Je poussais la porte et c'est à ce moment que je le vis. Il était là, se changeant l'air de rien. Lui qui était assez pudique avant, était désormais en plein striptease devant les autres gars. Se promenant sans gêne torse nue vis-à-vis tout le monde. Je voyais bien par l'absence de rougeur sur son visage qu'il en avait pris l'habitude. Cette constatation me mis en rogne.
Lui qui faisait tout pour ne pas avoir à se déshabiller devant quelqu'un. Qui demandait à éteindre la lumière lorsque nous couchions ensemble. Ou réclamais au moins une plaide.
Ce même garçon que j'avais connu auparavant se tenait présentement sans t-shirt devant une certaine quantité d'élève sans la moindre pointe d'embarras.
La cloche sonna. Me faisant sortir de mes songes. Étant tout deux dorénavant seul dans les vestiaires. Il ne semblait pas encore s'être aperçu de ma présence. Je le vis soupirer. Croyant probablement être seul. Définitivement. Il ne se sentait toujours pas à l'aise avec ce qu'il venait de faire.
Je me dirigeais d'un pas décidé vers lui et lui attrapais l'avant-bras avec empressement. Je le senti tressaillir mais je n'y prêtais pas attention. Aveuglé par le ressentiment. Je m'emparais tout de même de son maillot de sport dans l'élan. Sachant parfaitement qu'il ne désirerait pas rester à moitié nu indéfiniment.
Je le tirai à ma suite. Il avait d'abord commencé à se débattre mais avait subitement cessé, réalisant certainement qui se trouvait devant lui.
« L-Levi... » Il bégaya.
« Tu l'as ferme. » Je lui dis en l'entrainant à l'extérieur. À l'abri des regards indiscrets et de cette putain de gang de merde.
Aussitôt derrière l'établissement scolaire, je cessais de marcher. Ma main entourant toujours son bras droit. J'étais devant lui. Je ne voulais pas me retourner. Le regarder me ferai trop mal. Poser de nouveau mes yeux sur lui me remémorai trop de souvenir. Bon comme mauvais. Et je ne pourrais m'empêcher de comparer l'ancien Eren au nouveau que je ne reconnaissais pas.
Un silence régnait parmi nous. Il ne se défit cependant pas de mon emprise. Je sentais un regard pesant sur mon dos. Mais je n'osai me retourner. Mon cœur me faisait atrocement mal.
Néanmoins, je devais le faire. Je devais savoir. Je devais l'aider.
Car je l'aimais encore.
Je fis donc volte-face. Je le sentis se tendre lorsqu'il comprit ce que je m'apprêtais à faire. Mais je ne le lâchais pas. Comme si j'avais peur qu'il ne se volatilise si je le faisais.
La première chose que je recherchais fut ses magnifiques prunelles Jade qui m'avaient tant manqué. Cependant, je m'aperçus bien vite qu'elles avaient perdu de leur éclat. Ce qui me fendit le cœur. J'avais l'impression de pouvoir entendre l'immense cratère se former sur ce dernier tellement ce que je voyais me fit mal.
Ses yeux était rouge, ses cheveux étaient moins volumineux que dans mon souvenir. Ses trais avaient muris. Je voyais le pilier qui m'avait soutenu des années auparavant, s'effondrer. Je ne pouvais le supporté. Il semblait vouloir pleurer. Mais il ne le fit pas. Par fierté ? Par peur ? Je ne savais pas. Mais il semblait ne pas l'avoir fait depuis un bon moment. Je baissais les yeux sur son cou, ainsi que sur son torse. Ce que je distinguais me mit d'autant plus en colère. Des suçons regorgeaient son cou et ses clavicules. Tandis que des bleues récents comme plus anciens recouvraient son corps.
Je crispais inconsciemment ma poigne autour de sa peau. Une envie de meurtre s'intensifiant au fond de mon être. Ce connard allait regretter ce qu'il avait infligé à mon gamin.
Je sentis ledit gamin frissonné. Probablement dû à la température de l'extérieure. Je lui lançais donc son maillot qu'il s'empressa d'enfiler.
Je claquais de la langue face à ce qu'il portait dorénavant. Ce truc était beaucoup trop moulant. Ça se voyant qu'il n'y était pas confortable. On ne cessais pas d'être pudique du jour au lendemain. D'un côté, cela me rassura de constater que le Eren d'antan n'avait pas totalement disparu et j'en remerciais les cieux. Je retirais ensuite mon veston et le lui tendit. Je n'allais tout de même pas obéir à ce cliché qui était de lui mettre moi-même sur les épaules. Pas après ce qu'il m'avait fait en m'abandonnant sans rien dire.
Il me sourit. Se disant probablement que je ne changerais jamais.
Je ne sais pourquoi, mais j'ai pu aisément deviner que c'était le premier sourire qu'il adressait depuis un moment. Et ça me réchauffa le cœur. Redevenu glacial depuis bien trop longtemps.
Il n'y avait pas à dire. Eren restait Eren.
Il s'empara du bout de tissu puis je coupais sec ce moment de répit.
« Maintenant explique-moi. »
∞∞∞∞∞∞∞∞
Voilà le chapitre 2! J'espère qu'il a été à la hauteur de vos attentes! Faites-moi part de vos impressions ;)
À toute mes très chèr(e)s!
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