Assise sur le haut d'une falaise, Cataleya admira le couché de soleil depuis plusieurs minutes. A la tombée de la nuit, elle décida de rejoindre son hôtel situé non loin de là. Elle reprit le même chemin qui l'avait ramené dans cet endroit si calme et si beau à la fois, jusqu'à atteindre une partie de la ville qu'elle commençait a connaître.

Marchant à travers les rues désertes de Mexico, Cataleya eu la sensation étrange d'être suivie. Se retournant à plusieurs reprises elle s'entoura de ses bras en prenant son courage à deux mains.

- Je pers patience dit un homme au détour d'une ruelle.

- Dépêche toi de répondre ! Où est la marchandise ?! dit un autre homme

- Je... j'en sais rien je vous jure... dit un troisième homme d'une voix tremblante.

Cataleya stoppa tout mouvement en tendant l'oreille malgré la peur qui commençait à s'emparer d'elle.

- T'en sais rien ?! Les caméras du hangar ont tout filmées ! Je veux savoir qui a volé cette marchandise alors dépêches toi de me répondre je pers patiente.

Prenant conscience de la gravité de la situation Cataleya se colla au mur et marcha à reculons le plus silencieusement possible.

- Je compte jusqu'à 3 !

- Non.... non s'il vous plaît..!

- 1... 2....

- Très bien.... elle est chez Marco. C'est lui qui l'a.

- Tu me prends pour un con là ?!

- Calme toi il dit la vérité.

- Qu'est ce que t'en sait toi ?!

- Je suis le mieux placé pour le savoir. Maintenant fait ce que tu as à faire.

Quelques secondes plus tard un coup de feu retentit. Continuant de reculer Cataleya mis une main sur sa bouche et butta quelque chose derrière elle.

Stoppant tout mouvement elle ressentit un souffle s'abattre sur ses cheveux.

Se faisant violemment retourné face à cet inconnu Cataleya hoqueta en retenant son souffle.

L'homme en face d'elle, mesurant environ 1m85 avait les cheveux noirs et les yeux marrons qui, malgré leur transparence, la scrutait avec un regard mauvais. Assez costaud la prise qu'il avait sur son bras la fit grimacer. Il l'a detailla de haut en bas et déclara d'une voix grave :

- Pas mal pour une fouineuse

- N..Non c'est pas ce que vous croyez je...

- Alezio ! Viens voir ce qu'on à là!

- Debarassez vous du corps je reviens. Ordonna une voix qui semblait se rapprocher de plus en plus.

Un homme vêtu de noir surgit de la ruelle se retrouvant face à Cataleya et à l'inconnu qui la retenait désormais en otage.

- Putain.... il manquait plus que ça.. souffla celui ci en affichant une moue désenchantée.

- On fait quoi ? On la tue?

- Non

- Comment ça non ?

Passant son regard de l'un à l'autre, la jeune femme sentit sa respiration accélérer et les tremblements de son corps se faire de plus en plus importants.

- J'ai dit non. C'est trop risqué. On l'emmène.

Il se retourna, les mains dans les poches, et commença à avancer. L'homme qui l'a tenait en fit de même, entraînant la jeune femme dans son mouvement.

- Wow du calme je veux juste rentrer. Jai vraiment rien à voir avec ça. Ce n'est rien qu'un malentendu. Tenta-t-elle.

- Pour que t'aille nous dénoncer ? Non merci.

- Mais lâchez moi !! dit elle en tentant de lui faire lâcher prise.

- Ferme la!

Cataleya continue de se débattre jusqu'à repèrer un mur avec une petite ouvertur situé sur le bas de ce dernier.

Elle mordu le bras de l'homme qui la lâcha et couru jusqu'à l'ouverture. Elle glissa pour rentrer et vit que l'homme ne pouvait en faire de même vu son gabarit.

- Putain...!! Jura-t-il en se frottant le bras, la où une trace rouge apparaissait peu à peu.

- Tu sers vraiment à rien Paolo cria Alezio. On fait quoi maintenant ?!

- Bah...

- Les gars vous me chercher cette fille ! Je la veux vivante ! s'énerva-t-il, talkie walkie en main.

- On y va Paolo.

Une fois de l'autre côté du mur, la jeune femme sappuya contre lui, une main sur le cœur. Elle entendit les 2 hommes quitter les lieux et les autres se séparer pour la retrouver. Elle n'eut d'autre choix que d'avancer dans ce tunnel aussi sombre soit-il. Elle sorti alors son téléphone de sa poche pour éclairer sa trajectoire en avançant prudemment avec l'espoir de ne plus jamais croiser le chemin de ces étrangers.