Alors tout a commencé à empirer. Tout s'est soudainement fracassé. Notre bulle, ton cocon, le miens, notre amour, nos câlins, nos baisers, tout... Tu as dépéri, tu as maigris, tu as abîmé ton cœur et tes bras. Mais tu m'as aussi entraîné moi. Tu ne voyais pas à quel point j'étais pas bien, tu ne voyais pas les larmes qui décoraient mes joues lorsque je te voyais, tu ne voyais plus mon amour, tu ne pensais plus qu'à toi. Qu'à ton mal-être, ton égo. Mais j'aurais pu t'aider Robin, comme je l'ai toujours fais, comme on se l'était promis. J'aurais pu t'aider à te relever. Mais tu as préféré t'enfermer et dépérir tout seul. Tu as finis par refuser de me voir, à croire que tu ne voulais pas t'en sortir, que tu ne voulais plus être heureux. Sauf que je m'en fichais de ce que tu pensais, je m'en fichais de tes menaces et tes insultes lorsque tu me voyais apparaître sur le seuil de ta porte. Tu avais beau me balancer tout ce que tu voulais, je restais. Parfois je ne faisais que te regarder, parfois je te parlais et de temps en temps, je t'embrassais. Simplement pour te changer les idées le temps de quelques minutes. Mais ça ne signifiait plus rien pour toi, tu n'avais plus une once de sentiments. Tu t'étais renfermé, transformé. Ton père s'inquiétait, et je ne faisais que pleurer. Je voulais retrouver mon Robin. Ton côté joyeux et blagueur me manquait. Tu me manquais.