Puis l'événement s'est répété et est vite devenu régulier. Tu m'as avoué vouloir passé ta vie avec moi et je t'ai chuchoté que moi aussi. Nous nous sommes embrassés, câlinés, serrés, aimés. Mais jamais une seule fois nous nous sommes détestés. Je t'ai présenté à mes parents et tu m'as présenté aux tiens, nous nous sommes invités, nous nous sommes dorlotés... Je n'oublierai jamais tout ses moments passés avec toi, tout ces baisers échangés, toutes ses émotions créées. Tu as fais de ma vie un paradis, des mes cauchemars, des rêves. Tu as bercé mon cœur et enivré ma raison, tu as gommé mes peurs et rebâtit mon cocon. Je te rabâchais souvent que sans toi, ce sourire n'existerait pas, que ses dents blanches ne se montreraient pas. Que sans toi, mon monde serait triste, ma vie serait fade. Et tu me disais,

- Ne t'inquiètes pas Angie, jamais je ne t'abandonnerai. Tu ne pourras plus te débarrasser de moi dorénavant. Je te le promet.

Et je souriais, je t'embrassais. Tes paroles me rassuraient, j'y croyais. Je savais que tu disais vrai, je savais que jamais tu ne me laisserais jamais tomber. C'est pour ça que je t'aimais, pour ton honnêteté, ton charisme, ta beauté, ta gentillesse... Tu étais parfait, tout ce dont on pouvait rêver, et tu m'appartenais. Tu étais miens et j'étais tienne. Et d'ailleurs, pour la première fois au bout de six mois, nos corps se sont mélangés, nos soupirs, entremêlés. Nous suions et tu brillais. Tu étais beau, avec les cheveux mouillés et les lèvres gonflées. Un suçon décorait ton torse et amenait une douce couleur violine à ton pâle tain. Je t'aimais, encore plus, toujours plus. Et tout ce dont je voulais, c'était te le crier, te le répéter, te le graver, te le prouver. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai toujours Robin Wilkinson.