ÉPISODE 1 : Sharpay Evans
1er juillet 2021 :
Carola passait la nuit chez Barry. Le jeune homme allait s'envoler demain matin avec ses frère en Espagne. Ils profitaient donc du dernier soir tout les deux.
Meghan était en vacance en Italie avec sa mère et sa soeur. Cher était au Bahamas et toutes les autres amies de Carola étaient aussi en vacances. Ces deux mois de repos auraient pu être très festif, le seul problème c'est que Carola n'allait pas, en vacances.
En fait, son père ne voulait pas qu'elle passe l'été à s'amuser alors qu'elle avait rater ses études.
Vous l'aurez compris, elle allait passer l'été, toute seule.
Elle regardait "La fabuleuse aventure de Sharpay" avec Barry, qui s'ennuyait terriblement.
Barry : Carola, on a vu ce film des centaines de fois, pourquoi on doit le regarder cette nuit ?
Carola : C'est pas moi qui a choisi c'est Alexa.
Barry : Tu fais un peu trop confiance à une intelligence vocale.
Carola : Alexa est la voie du future. Laisse-là tranquille.
Barry voulait qu'ils regardent un autre film.
Barry : J'me demande vraiment pourquoi tu tiens tant à le regarder.
Carola : Tu veux la vérité ?
Elle mit pause au film.
Barry : Oui.
Carola : J'ai toujours admirer Sharpay. Elle a réussi à se bâtir une vie sans l'aide de personne.
Barry : Elle n'a fait qu'aller à New-York et devenir une interprète à Broadway.
Carola : C'est incroyable tu ne trouves pas ?
Barry : Si elle t'inspire tant que ça, va à New-York et devient chanteuse.
Carola : Ce n'est pas être chanteuse qui me plait, c'est son univers. Le fait est d'avoir réaliser ses rêves sans l'aide de personne. Je veux accomplir cet exploit.
Barry : Alors va à New-York et réalise tes rêves.
Carola : Tu penses que j'en suis capable ?
Barry : T'es la femme la plus forte que je connaisse, tu en es largement capable.
Carola : Merci mon coeur.
Ils continuèrent de regarder le film.
Le lendemain matin, Carola accompagna Barry à l'aéroport. S'en suit des au revoir déchirants.
Barry : Pleurt pas, on se parlera tous les jours. J'te le promets.
Carola : C'est juste que tu vas beaucoup me manquer.
Barry : J'veux que pendant ses deux mois, tu fasses comme Sharpay. Réalise tes rêves.
Carola : Mon premier rêve s'était que tu passes les vacances avec moi.
Barry : Tu sais bien que je ne peux pas. Ton père ne veut pas que tu y ailles. Profite-en pour devenir la grande Carola Cerf.
Carola : J'te promets que je vais dédier mes vacances uniquement à mes objectifs.
Barry : Tu vas être une incroyable femme d'affaire.
Loïc, le grand frère de Barry l'appela.
Loïc : Barry, c'est l'heure. On y va.
Barry : Je t'aime.
Ils s'embrassèrent.
Carola : Je t'aime aussi. Appelle-moi dès que tu arrives, même en pleine nuit je répondrai.
Barry : T'inquiète pas.
Ils se firent un câlin et il s'en alla. Carola sortit de l'aéroport et rentra chez elle où ses parents l'attendaient.
M. Cerf : Où as-tu passé la nuit ?
Carola : J'étais avec Barry.
M. Cerf : Je t'avais pourtant interdit de sortir !
Carola : Où est Maman, je dois lui parler.
M. Cerf : À quoi bon être ton père si tu ne respectes pas ce que je te dis !
Carola : Je n'ai vraiment pas la force de me disputer avec toi maintenant.
M. Cerf : Tu sais quoi, fait ce que tu veux, tu me fatigues. Ta mère est dans le jardin.
Elle alla voir sa mère.
Carola : Bonjour maman.
Mme Cerf : Ma chérie, comment ça va ce matin ?
Carola : Mal, maman.
Mme Cerf : C'est à cause de Barry, je me trompe ?
Carola : Il est parti lui aussi. Je suis toute seule maintenant.
Mme Cerf : Ma chérie, vient me faire un câlin.
Carola : Oh, maman, qu'est-ce que je vais faire sans lui pendant deux mois.
Mme Cerf : Tu peux essayer de travailler. Essayer de te trouver une école.
Carola : Je ne suis pas faite pour l'école. En parlant de travailler, j'ai quelque chose à te demander.
Mme Cerf : Je t'écoute.
Carola : J'aimerais aller à Paris pour créer ma marque de cosmétique.
Mme Cerf : Une marque de cosmétique ? Mais, tu t'y connais en cosmétique ?
Carola : Un peu. J'adore la maquillage et le bien être physique alors je pense être capable de le faire, toute seule.
Mme Cerf : Attend, je ne te suis plus.
Carola : Ce que je veux c'est avoir ta permission pour me rendre à Paris seule et fonder ma marque.
Mme Cerf : Paris est une ville compliquée, pourquoi là-bas ?
Carola : Paris elle a plus belle ville du monde et elle regroupe des marques comme L'Oréal, Yves Rocher. C'est primordial que je la fonde là-bas.
Mme Cerf : Je suis fière que tu te fixes des objectifs. Le monde de l'entreprenariat est très dure et très masculin.
Carola : J'y arriverai. De plus, ce travail est un peu reliée avec les seules matières où j'étais bonne en cours c'est-à-dire l'anglais, et les maths.
Mme Cerf : Je suis très fière de toi. Tu as tout mon soutien ma chérie. Qu'en dis ton père ?
Carola : Je ne lui ai encore rien dit.
Mme Cerf : Tu sais que tu es obligée de lui en parler.
Carola : Je sais.
Mme Cerf : Dis-moi quand tu voudras lui en parler et je t'aiderai.
Carola : Tu ne lui dis rien pour l'instant, d'accord ?
Mme Cerf : Ne t'inquiète pas.
...
Dans la soirée, Carola appela Meghan en FaceTime.
Meghan : Je sais qu'on avait dit que tu pouvais m'appeler à n'importe quelle heure mais là il est une heure du matin à Milan.
Carola : Sorry, il est dix-neuf heures ici.
Meghan : Alors, c'était comment aujourd'hui ?
Carola : J'ai décidé de faire éclore la Sharpay Evans qui sommeil en moi.
Meghan : C'est bien, enfin, je suppose. À vrai dire, je ne comprends pas trop.
Carola : Je vais à Paris !
Meghan : Ton père n'est plus fâché contre toi ?!
Carola : Bien sûr que si. Je vais à Paris toute seule !
Meghan : C'est une blague ?
Carola : Non ! Je vais fonder ma propre marque de cosmétique.
Meghan : Mais, tu sais qu'il faut avoir un minimum d'expérience pour ça ?
Carola : Ne t'inquiète pas, j'en ai. Le 4 juillet se tiendra un gala à Paris et toutes les plus grandes créatrices du monde seront là ! C'est l'occasion pour que l'une d'entre elles deviennent ma tutrice.
Meghan : À donc ton plan c'est de te faire apprendre le métier par une professionnelle ?
Carola : C'est ça. Dès qu'elles verront que je suis amplement qualifiée pour ce business, elles voudront toutes me vouloir comme apprentie.
Meghan : Et ton père alors, qu'est-ce qu'il en dit ?
Carola : Mon père est le cadet de mes soucis. Je vais être aussi talentueuse que Sharpay.
Meghan bailla.
Meghan : Excuse-moi, c'est la fatigue.
Carola : Désolée Meggie, je te laisse te reposer. On se parle demain.
Meghan : J'suis désolée, vraiment. Je suis exténuée.
Carola : C'est pas grave. Dors bien.
Elle raccrocha.
C'était l'heure de dîner et Carola descendit. Son père ne perdit pas de temps pour la réprimander.
M. Cerf : Tu n'es pas vêtue d'une tenue appropriée pour dîner.
Carola : Je ne compte pas aller me changer, tu vas devoir t'y faire.
M. Cerf : Ta mère m'a dit que tu voudrais te rendre à Paris pour fonder une marque de cosmétique.
Carola regardait sa mère d'un air accusateur.
Carola : Maman...! Tu m'avais promis de ne rien lui dire !
Mme Cerf : J'ai trouvé une meilleure solution.
Carola : Je ne vois pas quelle solution tu aurais pu trouver.
Mme Cerf : S'il te plait, écoute ce qu'on a à te dire.
Carola posa ses couverts et posa ses coudes sur la table.
Carola : Très bien, il a toute mon attention.
M. Cerf : J'accepte que tu ailles à Paris, je vais même te payer le voyage et l'hébergement.
Carola : D'une, je n'ai en aucune façon besoin de ton accord et de deux, je ne compte pas dépendre de toi.
M. Cerf : Ma chérie, soit raisonnable, tu dépenses tes économies en les dépensant en vêtements ; tu ne serait pas capable de survivre dans une ville aussi chère que Paris sans l'aide financière de ta mère et de moi.
Carola : Bien sûr que si. Je suis capable de pleins de choses.
M. Cerf : De plus, qu'est-ce tu connais au monde de l'entreprenariat ou de l'esthétisme ?
Carola : J'ai une meilleure question ; tu savais que ça faisait déjà cinq ans que je suivais des parcours de gens qui ont réalisé ce que je veux faire ? Je m'inspire des gens, je prends exemple sur eux. Est-ce si dure à comprendre ? Kylie Jenner est mon idole. À 20 ans, elle est devenue la Sharpay Evans que j'ai toujours voulu être. Je sais que je peux paraître insouciante, désintéressée et irresponsable, mais je vous jure que je peux y arriver. Alors, qu'en dîtes-vous ?
Mme Cerf : En ce qui me concerne, je te fait entièrement confiance ma chérie.
Carola lui sourit affectueusement. Son père réfléchissait. L'attente commençait à se faire sentir.
Carola : Alors, qu'est-ce tu en dis ? Dans tout les cas, j'irai quoi que tu dises mais je tiens vraiment à savoir si tu m'en crois capable.
Il prit la parole.
M. Cerf : En ce qui me concerne, je t'en crois incapable.
Carola : Quoi ?!
Mme Cerf : Edward...!
M. Cerf : Pardon ma fille mais tu as passé ta vie dans un monde artificielle. Tu vis dans une ville privée remplie de gens aussi riches les uns que les autres. Tu ne connais rien à la difficulté de monter et de faire prospérer une entreprise. Tu te crois capable de t'imposer dans un monde dominé par des marques vieilles de plus de trente-ans.
Carola : Je crois en mes rêves, c'est tout.
M. Cerf : Je suis désolé, mais tu n'as pas mon soutien.
Carola avait les larmes aux yeux. Elle ne comprenait pas pourquoi son père l'a méprisait tant. Quoi qu'elle dise ou qu'elle fasse ne serait pas bon aux yeux de son père.
Carola : Très bien. Dans ce cas, je vais te prouver que je peux réussir par moi-même.
M. Cerf : C'est un pari.
Carola : Tout à fait. Je vais te prouver quand l'espace d'un mois, je peux m'imposer dans un monde aussi fermé que celui du cosmétique et du bien être.
M. Cerf : D'accord alors j'émets ma condition. Je te laisse jusqu'au 5 août pour entendre parler de toi et ton entreprise. Dans le cas où ça n'arriverait pas, tu devras rentrer et travailler en tant que femme de ménage dans un de mes hôtels pendant les deux prochaines années.
Carola : Marché conclu.
Elle se leva de table et alla dans sa chambre rassembler ses affaires.
Carola : Ah et, je veux que ton jet privé soit à mon entière disposition, sinon le pari est annulé.
M. Cerf : Très bien, tu pourras disposer du jet comme tu l'entends.
...
Elle monta toute contente dans sa chambre. Elle s'allongea sur son lit et envoya un message à Barry :
- Je vais devenir la Sharpay Evans que j'ai toujours voulu être ! Je t'aime jsp quelle heure il est en Espagne.
Un quart d'heure plus tard, un des employés de la maison vint la voir pour l'informer que son père avait bien prévenu le pilote et qu'elle s'envolerait pour Paris dès demain à midi. Cette nuit là, Carola se coucha très tôt.
Le lendemain :
Vers 11h30 :
Carola était arrivée à l'aéroport privé de son père. Elle regarda l'avion et réalisait que sa vie était sur le point de réellement commencer.
Carola : C'est maintenant. Je suis la nouvelle Sharpay Evans.
Elle monta dans l'avion et son épopée commença.
À suivre dans le prochain épisode !
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro