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𝘧𝘶𝘨𝘪𝘵 𝘪𝘶𝘷𝘦𝘯𝘵𝘢𝘴 𝘦𝘵 𝘷𝘦𝘳𝘦𝘤𝘶𝘯𝘥𝘶𝘴 𝘤𝘰𝘭𝘰𝘳
𝘳𝘦𝘭𝘪𝘲𝘶𝘪𝘵 𝘰𝘴𝘴𝘢 𝘱𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘢𝘮𝘪𝘤𝘵𝘢 𝘭𝘶𝘳𝘪𝘥𝘢,
𝘵𝘶𝘪𝘴 𝘤𝘢𝘱𝘪𝘭𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘭𝘣𝘶𝘴 𝘦𝘴𝘵 𝘰𝘥𝘰𝘳𝘪𝘣𝘶𝘴,
𝘯𝘶𝘭𝘭𝘶𝘮 𝘢 𝘭𝘢𝘣𝘰𝘳𝘦 𝘮𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘭𝘪𝘯𝘢𝘵 𝘰𝘵𝘪𝘶𝘮;
𝘶𝘳𝘨𝘦𝘵 𝘥𝘪𝘦𝘮 𝘯𝘰𝘹 𝘦𝘵 𝘥𝘪𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘤𝘵𝘦𝘮 𝘯𝘦𝘲𝘶𝘦 𝘦𝘴𝘵

De mes os secs émigre la jouvence ; 

Ma peau se ride, et mes traits sont blêmis.

Sous tes odeurs blanchit ma chevelure,

Aucun repos n'allège mon tourment ;

Le jour paraît, la nuit retombe obscure

Horace, Iambi, XVII

Epona.

La blonde se tenait sur une plage de sable noir. On entendait le mouvement régulier des vagues qui venaient lécher le bout de ses chaussures. Tout était calme et paisible. Une petite brise chaude soufflait dans l'air. C'était un jour d'été. Elle aurait aimé aller se baigner. Un grondement dans le lointain la fit sursauter. Un volcan venait d'entrer en éruption sur l'île volcanique sur laquelle elle se tenait. Un violent tremblement de terre secoua l'île mais Epona ne le sentit pas, comme si elle était étrangère à ce qu'il se déroulait. Elle avait les pieds fixés dans le sol spongieux et humide. En baissant les yeux vers ses pieds, elle remarqua que l'eau n'était pas transparente. Un petit filet rouge venait se mélanger à l'écume des vagues. En baissant ses yeux lentement vers le bas, Epona aperçut le visage fermé de Phastos qui la regardait de ses grands yeux sans vie. Une large plaie béante ornait sa gorge et de petites bulles de sang gargouillaient encore sur le cadavre. Epona voulut hurler mais sa gorge resta sans voix.

Epona.

L'Eternelle fronça les sourcils en entendant pour la seconde fois le chuchotement. Ce furent des hurlements de panique qui lui firent tourner la tête. Une autre Epona se tenait à quelques mètres d'elle. Elle portait une tenue blanche et un plastron en or et brandissait une lance au-dessus de sa tête. Ses longs cheveux blonds étaient poissés de sang et le vent arrivait à peine à les faire voler. Ce ne fut qu'en entendant les cris augmenter qu'elle reconnut la voix de Makkari.

Puis l'autre Epona planta violemment la lance dans la poitrine de la Coureuse. Et les cris se turent. A ce moment-là, Epona tomba à genoux, sans force, regardant son autre soi s'approcher d'elle lentement avec un grand sourire. L'autre Epona était entourée de vagues dorées de ses pouvoirs et irradiait de puissance. A quelques mètres de la blonde, son alter-ego s'arrêta et planta nonchalamment sa lance dans le sol. Avec un sourire satisfait, elle essuya le sang qui dégoulinait devant ses yeux et se mit à regarder l'horizon. Elle s'assit gracieusement en tailleur à côté d'Epona et se mit à jouer avec le sable. Epona la regardait ricaner d'un air dément et jouer avec ses pieds tandis qu'une main énorme sortait de l'océan. L'autre Epona tapa dans ses mains comme une enfant quand une vague plus forte que les autres vint s'écraser sur la plage.

- Tu as vu ? Demanda-t-elle soudain en se tournant vers Epona. C'est nous qui avons fait ça.

Epona sentit une larme dévaler sur sa joue. Le sourire ravi de l'autre Epona se tarit.

- Cela ne te plait pas ? Nous avons tellement travaillé dur pourtant.

En voyant qu'Epona ne réagissait pas, son alter-ego commença à la secouer de l'épaule.

- Allez ! Dis quelque chose ! Sois contente de notre chef d'œuvre !

Epona détourna le regard de l'horizon, ne voulant pas assister à l'immense main qui s'abattait sur la Terre. L'autre Epona commença à s'énerver et tourna violemment le menton d'Epona pour la faire regarder vers l'horizon. Epona sentit des larmes couler le long de ses joues et des sanglots se bloquer dans sa gorge. La main de l'autre Epona se resserra autour de son menton.

- Regarde, assena-t-elle en fixant l'horizon d'un air satisfait. Regarde ce que nous avons fait. Regarde comme la mort est belle.

Puis l'immense main vint s'écraser sur la Terre et causa un raz-de-marée.

Ce fut la vague qui la réveilla en sursaut. Epona était trempée de sueur et des frissons glacés la faisaient grelotter. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ce rêve. Elle rêvait constamment de cette plage, de cette main immense. Mais c'était le sourire qui la faisait le plus paniquer. Ce sourire fin et cruel qui ornait ses lèvres. Un sourire qu'elle ne reconnaissait pas. La blonde se prit la tête entre les mains pour atténuer son mal de tête. Elle n'arrivait plus à dormir correctement depuis des années et conservait constamment un couteau sous son oreiller au cas où.

Epona avait conscience d'être paranoïaque mais la crainte la hantait nuit et jour.

La voix caverneuse de ses cauchemars venait maintenant hanter ses journées. Elle n'arrivait plus à ne pas y penser constamment. A chaque cri, chaque bruit un peu fort, la blonde se mettait à sursauter. C'était une chose d'avoir peur. C'en était une autre d'être constamment sur le qui-vive et de craindre une chose qui allait arriver. Car cela allait arriver. Epona en avait la certitude au fond de ses tripes. Cette main géante qui tuait tout sur son passage allait arriver. Et la blonde ne pouvait pas s'imaginer la regarder avec satisfaction. Pas comme dans son rêve.

Epona tenta de se recoucher entre ses draps humides de sueur mais une main vint lui caresser doucement les cheveux. Les jambes mêlées aux siennes sous les draps bougèrent et la chaleur de sa peau vint trouver celle glacée de la blonde. Le bras de Druig vint lui entourer la hanche et l'attirer contre lui. Epona grelotta un peu en sentant la fraicheur des draps mais le torse chaud du brun la réconforta. La main de Druig vint tracer des cercles apaisants sur son épaule. Epona sentait le souffle chaud du Télépathe jouer dans ses cheveux et écouta les battements lents de son cœur. Lentement, l'impression de panique et de douleur s'apaisa et la blonde s'entendit soupirer.

- Tu devrais voir Ajak, dit la voix rauque de Druig entre les couvertures.

La jeune femme sourit un peu en entendant la voix ensommeillée du brun et se blottit un peu plus contre lui.

- Désolée si je t'ai réveillé, dit-elle doucement en venant lui embrasser la joue.

La main de Druig vint lui caresser la peau du ventre, jouant avec la texture de sa peau nue. Il s'amusa à faire rougir Epona en serpentant la pulpe de son doigt autour de son nombril. Le brun vint lui embrasser la tempe et resserra les bras autour de sa taille pour l'attirer plus près de lui. Epona observa le visage de Druig en silence. Son nez se découpait dans la pénombre de la chambre et la blonde pouvait apercevoir ses cils vibrer un peu tandis qu'il ouvrait lentement les paupières. En voyant qu'Epona gardait le silence, Druig inspira lentement la peau de son cou et vint lui chuchoter à l'oreille.

- Ce n'est pas toi qui m'as réveillé, c'est Sersi.

- Sersi ? Demanda Epona en se redressant sur le torse du brun pour observer son visage.

Elle avait posé les mains sur sa poitrine avec les jambes de chaque côté de son torse pour observer son expression narquoise. Un éclat d'ironie passa lentement dans ses iris bleus quand il descendit son regard vers la position de la jeune femme.

- Tu veux un second tour ?

Epona attira rapidement les draps à elle pour se couvrir, les pommettes pourpres, et s'écarta lestement du brun. Druig éclata de rire et se redressa sur le matelas, regardant Epona le fusiller du regard.

- Qu'est-ce qu'il se passe avec Sersi ? Tenta-t-elle vainement de changer de sujet.

- Rien de bien spécial, répondit Druig, elle pense beaucoup à Ikaris. C'est presque effrayant d'ailleurs si tu vois ce que je veux dire...

Le brun avait un sourire en coin qui lui donnait un air de comploteur à moitié réveillé et Epona mit un peu de temps à comprendre de quoi il retournait.

- Non, tu veux dire que...

- Oui, depuis plus d'une heure, dans la chambre d'à côté et leurs pensées sont totalement centrées sur des trucs que tu n'as pas envie de savoir.

La jeune femme se mit à rougir brusquement et remonta le drap sur sa poitrine nue en jaugeant le brun qui la reluquait sans aucune vergogne.

- Nous hier soir, eux ce matin, c'est la pleine lune je pense, Ajak dit que cela affecte les envies des Eternels.

Epona haussa un sourcil en regardant le brun qui semblait très sérieux et se mit à rire.

- Si nous étions affectés par la pleine lune, tout le monde se sauterait dessus, rétorqua-t-elle en posant sa tête sur le torse du brun.

- C'est ce que tu as fait avec moi hier soir je te rappelle.

La blonde se mit à rougir brusquement en posant son menton sur le torse du brun, celui-ci la regardait en haussant les sourcils et la blonde ne put résister à l'embêter un peu.

- Tu ne m'as pas semblé réticent, il me semble, dit-elle en s'approchant lentement de la bouche du brun de manière séductrice.

Druig déglutit lentement et Epona lui fit un clin d'œil en se levant du lit, enfilant un pantalon du brun. Elle allait sortir de la pièce quand elle entendit une voix dans sa tête qui lui ordonnait de revenir.

- Tu ne viens même pas me dire aurevoir ?

Epona reprit conscience de ses gestes quand elle se retrouva dans les bras du brun, à l'embrasser tendrement. Elle grommela un peu pour la forme – le Télépathe savait très bien qu'elle détestait quand il prenait contrôle de son corps – et approfondit le baiser.

- Tu me retrouveras cette après-midi ? J'ai quelque chose à te montrer, dit le brun dans son esprit pendant qu'il caressait ses cheveux.

- Si je suis de bonne humeur, répondit-elle en lui faisant un clin d'œil avant de quitter la pièce.

La blonde passait dans la pièce commune du Domo pour y rejoindre sa propre chambre qui se situait de l'autre côté du vaisseau quand elle vit la mine triste de Sprite qui était assise contre la fenêtre.

- Tout va bien ?

Sprite sembla prendre conscience de la présence d'Epona quand elle la vit s'asseoir à côté d'elle et la blonde la vit s'essuyer rapidement ses yeux bouffis.

La blonde soupira intérieurement et comprit immédiatement pourquoi la plus jeune des Eternels avait pleuré. Ikaris et Sersi. Elle s'était rendu compte comme Kingo que l'Illusionniste était amoureuse d'Ikaris. Cela crevait tellement les yeux qu'elle ne comprenait pas comment le reste des Eternels pouvait passer à côté de signes aussi évidents. Les humains disaient que l'amour rendait aveugle mais elle avait compris à quel point en voyant les deux amants s'embrasser devant les autres Eternels sans voir la jalousie évidente de la rousse.

- Je vais bien oui, renifla un peu la rousse en cachant sa tristesse à Epona.

La blonde savait que Sprite détestait par-dessus tout qu'on lui fasse remarquer sa faiblesse. Et elle ne voulait surtout pas se moquer de la rousse à propos d'un sujet si sensible. Kingo l'aurait fait sans aucune hésitation, mais Epona se souciait trop du bien-être de sa famille pour faire de la peine à Sprite. Elle prit lentement la main de l'adolescente et traça des cercles rassurants sur le dos de sa main.

- Tu voudrais sortir nourrir les chevaux avec moi ? Une jument doit mettre bas bientôt et je voudrais vérifier où en est sa gestation.

La rousse releva la tête et Epona vit une lueur d'intérêt s'allumer dans le regard de Sprite. Une touche de dorée illuminait sa pupille et Epona arrêta d'utiliser son pouvoir quand elle sentit que la rousse s'était suffisamment détendue. Le calme et la paix était une émotion si facile à faire ressentir maintenant pour Epona qu'elle l'utilisait presque sans y penser. Ce n'était peut-être pas impressionnant mais si cela pouvait aider ses amis alors la blonde s'en contentait.

- Je dois juste passer voir Ajak avant et on y va tout de suite après, cela te convient ?

La rousse opina vivement de la tête et disparut vers sa chambre, sûrement pour aller chercher des affaires.

Epona se dirigea vers l'entrée du vaisseau et se retrouva dans la cour du palais en s'étirant. Son ventre gargouilla quand elle sentit une odeur de pain entrain de cuire dans les cuisines du palais et se dit qu'elle irait bien manger un peu avant d'aller voir l'Eternelle originelle.

Mais une violente pointe de douleur lui rappela son mal de tête et elle se mit en quête d'Ajak pour se faire soigner. Le temps qu'elle mit à trouver Ajak lui fit rappeler les horreurs de son cauchemar. Elle revoyait encore et toujours ce sourire dément qui ornait ses lèvres. Epona avait peur d'elle-même. Et ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait soigner aisément.

Elle trouva la brune près d'une rambarde surplombant la ville, observant les premiers commerçants installer leurs marchandises dans les échoppes de la ville.

- Bonjour Ajak, dit Epona en s'appuyant près de la Guérisseuse.

Le soleil lui donnait affreusement mal à la tête mais elle se retint de fermer les yeux pour ne pas alarmer la brune.

- Bonjour Epona, tu as besoin d'aide ? Demanda-t-elle en voyant la blonde plisser les sourcils.

- Une migraine, soupira Epona et Ajak appliqua immédiatement sa main sur la tête de la jeune femme en stoppant la douleur.

La blonde la remercia d'un geste en soupirant et se dit que les pouvoirs de Druig et d'Ajak étaient vraiment les plus utiles au groupe. Si elle pouvait influer sur les émotions et la perception de la beauté sur les autres, elle ne pouvait rien faire sur elle-même. Ce qui la frustrait parfois au plus haut point.

- Raconte-moi ton rêve, demanda Ajak en se tournant vers la cité et Epona fit de même en s'adossant à la rambarde.

Ajak avait compris que les cauchemars d'Epona lui menaient la vie dure. Elle tentait de traiter ses mauvais rêves depuis de nombreuses années mais sans y arriver. Même après des années, Epona ne pouvait toujours pas regarder les humains sans ressentir un frisson de dégout. Elle savait que les habitants de Babylone étaient pour la plupart des familles innocentes, mais la moindre vision de soldats ou d'armes la mettait dans tous ses états. Elle passait donc son temps dans les écuries, avec ses chevaux adorés et avec les autres Eternels qu'elle savait dignes de confiance.

Ils étaient là pour créer, construire, protéger. Pas pour détruire.

Créer, construire, protéger, pas détruire.

Elle se répéta cette phrase quand elle raconta son rêve à Ajak. Cette grande main qui engloutissait tout. Ce sentiment de fascination et de but enfin atteint. Elle ne comprenait pas ce que cela voulait dire mais elle savait que l'esprit était une machine mystérieuse que même Druig n'arrivait parfois pas à comprendre. Son imagination lui faisait voir des choses qui n'étaient pas réelles.

Mais un détail interloqua la blonde quand elle raconta son rêve à Ajak. Ce n'était rien, juste une fraction de seconde où la Guérisseuse devint blanche avant de reprendre son visage maternelle et souriant. Mais ce détail laissa un mauvais sentiment dans l'esprit d'Epona.

- Je ne sais pas ce que cela veut dire, mais je pense que mon subconscient veut me faire comprendre une chose que je n'ai pas encore comprise, finit la blonde en laissant son visage prendre les rayons du soleil.

Ajak sourit un peu en voyant la blonde et observa les autres Eternels émerger lentement du Domo. Kingo et Phastos étaient déjà en train de se disputer à entendre leurs éclats de voix.

- Tu continues tes traitements avec Druig ?

- Il m'aide énormément. J'étais réticente au début mais son esprit agit admirablement sur le mien, sourit Epona en pensant au brun, je n'ai presque plus peur de la foule.

Un mensonge éhonté puisque la blonde ne pouvait pas descendre dans la foule sans repenser aux soldats se pressant autour d'elle. Elle faisait même croire au brun que sa présence l'apaisait mais il fallait avouer que rien ne marchait vraiment dans la durée. Mais ni Druig ni Ajak ne pouvait le savoir.

- Je suis fière de toi, Epona lâcha soudain Ajak et la blonde fronça les sourcils en voyant la mine inquiète de l'Eternelle originelle, de nous tous, tu es celle qui a fait le plus de choses pour les humains, bien que tu n'en ais pas conscience.

- Je ne fais rien de spécial, répondit Epona, Phastos et Sersi sont bien plus utiles que moi.

- Tu sais montrer la beauté autour de toi, tu crées la sculpture, la peinture, l'architecture à différentes échelles. Les humains s'inspirent de tes travaux pour se l'approprier. De nouvelles choses apparaissent dans le domaine de l'art sans que Phastos n'arrive à suivre la cadence. Tu crées la civilisation autour de toi, Epona. Les hommes te doivent une bonne partie de leur existence.

La blonde resta sans voix devant les propos d'Ajak. Elle comprenait les propos de la brune mais une ombre obscurcissait encore sa vision de la chose. Elle vit du coin de l'œil que Sprite était sortie du Domo, prête pour aller aux écuries et avait rejoint la chamaillerie entre Phastos et Kingo. La blonde prit congé de la Guérisseuse en la remerciant. Epona s'éloigna d'Ajak pour rejoindre Sprite en retournant les propos de l'Eternelle originelle dans sa tête. Elle n'était pas d'accord avec Ajak. Si elle créait effectivement la beauté et la civilisation autour d'elle, cette même beauté entrainait envie et jalousie qui poussait à la conquête.

C'était la beauté qui créait les guerres.

Et Epona ne pouvait rien faire pour empêcher cela. Comme dans son rêve, elle regardait le monde autour d'elle s'écrouler avec cette impression d'en avoir été l'instigatrice.

- Peut-être que tu arriveras à stopper ce qu'il va arriver... murmura Ajak en observant la blonde rejoindre Sprite. 

Des cauchemars qui n'égaient pas vraiment la vie d'Epona. Un moment de vie entre Eternels avec une Sprite triste, une Ajak songeuse et un couple Sersi/Ikaris à leur meilleur niveau. 

Vous êtes de plus en plus nombreux à lire cette histoire et cela me fait très plaisir !

Merci à vous et passez tous et toutes une bonne journée ! 

a.k.a MadBloodd

[Première publication : 20 mars 2022]

[Republication : 13 juillet 2024]

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