Je visite un village qui ressemble un peu à un parc d'attractions. Un petit train en bois circule à l'intérieur et peut nous déposer à plusieurs endroits. Lorsque je cours à coté de lui il devient petit comme un jouet et quand je prends l'un des wagons  dans mes mains tous les autres se détachent.

  Devant les deux maisons principales du village on donne un grand banquet. Il y a des jeux et des danses organisés autour du feu. Chaque maison possède une grande porte en bois avec un heurtoir de taille gigantesque. Lorsque je leur tourne le dos je lève mon téléphone et je filme derrière moi. Derrière la première porte je vois des danseuses qui portent un slip noir et une combinaison transparente, couleur chair avec de nombreux motifs noirs tels des arabesques et des papillons. C'est très beau. Alors qu'elles dansent lascivement au milieu de la piste de sable des cavalières rentrent sur des chevaux espagnols blancs. Elles ont un costume très étrange avec des foulards en toile de Jouy bleue dans le dos. Ces étoffes vivent et prennent forme au rythme des déplacements des chevaux, comme des ailes de papillons. La grâce de leurs mouvements me fait penser à des sculptures ou des peintures de Degas avec leurs longues jambes et leurs chignons. C'est d'une poésie et d'une beauté à couper le souffle mais je ne peux le voir qu'à travers mon téléphone dont l'objectif traverse la lourde porte en bois.

Je m'approche de la seconde porte. Je veux voir un autre spectacle, je suis très intriguée.

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