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Ali - III. Je - passé

Pour cet exercice (tout de même largement inspiré par l'ambiance de la chanson en média (oui, je crois que mettre des trucs en média est en train de devenir une habitude pour ce carnet xD)), j'ai décidé d'écrire sur l'univers du Secret du Roi (le roman sur le Masque de fer que j'écris actuellement) pour m'y replonger en douceur, histoire de débloquer la préparation du prochain chapitre. Donc ce que vous allez lire est le point de vue de Charles, le personnage principal (et le frère jumeau de Louis XIV)

[Temps dépassé]


Les pieds balançant au rythme des mouvements de mon cheval, au point qu'ils avaient presque l'air d'être désarticulés, je gardais inexorablement mon regard rivé sur le billet que tenait fermement ma main droite, relisant inlassablement la simple phrase qui y avait été griffonnée si hâtivement que l'encre avait bavé par endroit, si envoûté par ces quelques mots que contrairement à mon habitude, je ne prêtais aucune attention au paysage que je traversais, ni même au chant des oiseaux qui, habituellement, m'allégeaient le cœur. En cet instant, tout mon être était tourné vers ce comte. Henri. Cet homme que jusqu'hier je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, et qui, à peine une dizaine d'heure après avoir fait sa rencontre, avait déjà pris pleinement possession de mon esprit. Chacune de mes pensées étaient désespérément tournées vers lui, me refaisant voir à l'infini ces iris d'un vert éclatant, qu'ils ressemblaient à s'y méprendre à deux disques taillés dans la plus pure des émeraudes. Son sourire, qui avait fait flancher mon cœur durant un instant tant il m'avait ébloui, bien plus encore que les magnifiques feux d'artifices que Louis avait fait éclater dans le ciel pour célébrer sa victoire mémorable sur l'Espagne. 

Et puis, sa silhouette entra enfin dans mon champ de vision, ses boucles blondes flottant au gré du vent d'été. 

— Votre billet est très peu précis, Monsieur, pourquoi vouliez-vous me voir à une heure aussi matinale ?

A peine ais-je eu le temps de mettre pied à terre que ses lèvres fines me dérobèrent un baiser, aussi léger que les hirondelles qui chantaient depuis les cimes des arbres, si délicat que mon cœur en rata un battement, avant de frapper avec force contre ma cage thoracique, prêt à se libérer de sa geôle à tout moment. Ce baiser fut bien plus court que ce que je l'aurais désiré, et pourtant, mes lèvres s'étirèrent aussitôt en un sourire béat.

Dès cet instant, ce n'étaient plus seulement qui étaient à lui, mais tout mon être, et je ne pourrais rien faire contre cela.


Bon, cette fois j'ai pas pu respecter le chronomètre. Difficile de dire pourquoi ça me le fait aujourd'hui et pas la dernière fois, mais je suis tellement habituée à écrire à la troisième personne du singulier que passer à la première personne m'a bloquée, youpi T.T


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