Quand tu pars à réfléchir en pleine nuit
Je lisais un article sur l'écrivain et sa façon de s'améliorer et c'est partis en débat avec moi même ( dans tout les cas j'ai raison ).
D’un côté j’incluai le travail et l’acharnement, de l’autre les années passés et le vécu de l'auteur. ( n’hésitez pas à me faire part de votre avis )
Du coup je suis partie à comparer tous mes textes de livres aboutis à trois heures du matin.
( Oui cette partie ne me concerne que moi c'est égoïste je sais, mais j’en profite vu que c’est mon livre )
Je tiens à vous préciser que je vais vous montrer là des extraits de textes écrits plus jeunes non corrigés donc soyez tolérants s’il vous plaît,
La Louve Blanche ( écrit en sixième )
14 février, 23h30
Le loup est là, face au chasseur, le regardant droit dans les yeux. D’habitude ces hommes là fuient en le voyant. Mais celui-ci a l’air obstiné. L’homme traque les loups depuis longtemps. On raconte que dans cette forêt se trouvent des bêtes géantes aux crocs terribles.
C’est ce loup là que le chasseur voulait.
Le loup montre les crocs et s’apprête à se défendre.
La forêt est calme quand à ce moment-là un coup de feu retentit.
15 février, 00h00
Dans la neige blanche, une grande tâche rouge, une tâche de sang...
Plus de loup, à la place un homme aux yeux jaunes et aux cheveux blancs. Il est gravement blessé, presque mort. Il a une balle dans le corps...
La Terre des Marcheurs ( écrit en cinquième )
Prologue:
Terre des Elfes.
La jeune Elfe courait, ses longs cheveux couleurs blé emmêlés par le vent fouettaient son dos, les larmes coulaient sur ses joues de porcelaine. Elle avançait avec difficulté dans cette nuit noire comme de l'encre, mais aussi vite que ses forces le lui permettaient. Elle serrait contre elle un paquet qui étrangement se mit à gémir.
"- Rendors toi petite ilfe, murmmura-t-elle d'une voix aux tonalités chantantes, il n'y a aucune raison de t'inquiéter." C'est alors que surgissant des bois, un homme svelte aux oreilles pointues et aux longs cheveux brisa le silence et la quiétude de la forêt:
"-Je l'ai trouvé dans le champ des Agres”, sur ces paroles apparurent une dizaine de personnes semblables à ce dernier.
“-Attrapez la”, hurla celui qui semblait être le chef de la cohorte,je la veux morte ou vive!" Pour l'Elfe il n'y avait plus d'issue, elle se retrouvait prise au piège.
"-Arp vioun nens rob en nens sylvestre dur Harin! Arp vioun nens erbra, enicar en flines! Arp vioun nens aqua, maria en lifia! Arp vioun nens vlantrent, gleinche en hirmmes!
Silvia! Ondin! Elvin! Agriwne! Am ermre vians wloine!"La voix de la jeune femme s'était faite grave, un tourbillon d'air l'enveloppa, à son cou un pendentif s'était mis à briller d'une étrange lueur. Soudain elle se volatilisa pour ne laisser comme trace de son passage qu'un immense trou.
"-Comment a-t-elle osé!? L'incantation interdite!" Les traqueurs et leurs chefs en restaient cois.
De son coté l'elfe avait atterri dans une immense forêt, serrant toujours l'ilfe contre elle, affaiblie par le sort elle était étendue à terre.
"-Lindariel, Gwendrin pardonnez moi."
Sur ces quelques mots elle s'évanouit…
* Traduction du texte en elfique:
Par tous les bois et toutes les forêts du royaume! Par tous les arbres racines et branches! Par toutes les eaux, mers et rivière! Par tous les êtres vivant, animaux et hommes! Silvia! Ondin! Elvin! Agriwne! Je quémande votre aide!
Bienvenue à Niger-Alba ( écrit en quatrième )
Prologue: 26 Août, 4h34 du matin année 2511.
La nuit était tombée depuis longtemps les étoiles et la lune éclairaient le ciel et la plupart des gens dormaient.
Cependant dans un laboratoire reculé de la population, à l'abri des regards, dans un bureau deux personnes travaillaient encore à la lumière des astres.
Ils étaient sur ce projet depuis voilà bientôt trois ans et ils en venaient à bout, alors l'idée d'aller se coucher ne leur avaient même pas traversé l’esprit.
Soudain l’une des deux personnes qui se révélaient être une femme poussa un cris de joie.
- Eirik! Ça y est! C'est bon, je la vois!
L’homme lui arracha l'objet qu'elle tenait dans les mains -une étrange paire de jumelles avec pleins de boutons- et regarda le ciel.
- Tu as raison! Ellen! C'est fantastique! Tous nos calculs se sont révélés exact! C'est bien elle!
À travers l’étrange instrument on pouvait observer une planète noire et blanche.
Le dénommé Eirik murmura.
- Nous avons réussi…
Sa cousine lui sourit.
- Il ne reste plus qu'à trouver un nom…
Le jeune homme réfléchit quelques secondes.
- La planète noire et blanche en latin, ça donne…
Le jeune fille finit sa phrase pour lui.
- Niger Alba…
Ils se regardèrent droit dans les yeux.
- Niger-Alba ça lui convient tout à fait. Tu t'en rends compte Ellen? Nos noms vont rentrer dans l'histoire! Mlle Gwyn et M. Arian, nous avons découvert une nouvelle planète où la vie peut se développer!
Ellen ne répondit et posa sa tête sur l'épaule de son cousin en scrutant le ciel,
“Niger-Alba... Oui c'est parfait et qui sait? Peut-être vivrons nous assez longtemps pour y aller…”
Sur ses quelques pensées positives la jeune femme ferma les yeux.
Aurore d’un matin ( idem)
Prologue:
Lorsque le soleil et la lune s'effleurent,
De rouge et or le ciel s'embrasent.
D'un amour pur et passionné,
Naquit l'aurore et le crépuscule.
Aurya et Luan.
Les dés sont jetés…
Leur destin va se décider…
Entre deux, j’ai cherché à reprendre La Louve Blanche et La Terre des Marcheurs et j’ai beaucoup écrit à côté.
Quand les Histoires s’entremêlent ( cette année ):
Tic, tac, tic, tac, tic...
Le même bruit, sans cesse se répète. Je regarde les aiguilles sur ma montre à gousset défiler lentement, tellement lentement...
Une brise glaciale souffle sur mes cheveux, faisant atterrir quelques mèches juste devant mes yeux.
Je lève ces derniers de ma montre pour contempler le paysage qui s'étend devant moi : une immense prairie à l'herbe blanche, au loin, une forêt dont les arbres semblent pétrifiés, le givre recouvre tout, donnant l’impression que le temps vient de s'arrêter. L’hiver est arrivé, étrangement, cette saison avait toujours été ma préférée ; j'appréciais l'odeur qu'elle dégageait, les couleurs froides qu'il en ressortait, et puis c'est à cette saison que je l'avais rencontré... Lui...
Nicolas... Je te maudis... L'amour rend aveugle, tout le monde le dit... Et toi, aveuglé par ton amour, tu m'as trahie. Mais as-tu seulement pensé à me demander mon avis ? T'es-tu renseigné pour savoir si, moi, j'avais envie de ton cadeau empoisonné ?
Nicolas, à cause de toi, j'ai tout perdu : ma famille, l'homme de ma vie, mon enfant... Tu as détruit mon existence...
Une larme unique roule sur ma joue.
"Memento Mori..." Quel est l'idiot qui a inventé cette locution ?
Je concentre à nouveau mon attention sur mon instrument d'engrenages.
Tic, tac, tic, tac, tic...
“Le temps est le péché de l'éternité.”
Paul Claudel
Drysoriem (idem) :
Une quinte, violente s’échappa de la bouche de l’homme. Portant un mouchoir à sa bouche afin de masquer sa gêne il quitta la pièce après s'être excusé auprès des seigneurs.
Ce n'est que dans les couloirs qu'il s’autorisa un moment de faiblesse: à présent appuyé contre le mur, son souffle de plus en plus saccadé trahissait son mal être. Prit d'un vertige il se sentit basculer en avant et ce n'est que la poigne forte d'une personne qui l'en empêcha.
“- Votre majesté, tout va bien ?
Nikolaï le majordome attitré du château le fixait de ses yeux bleus, inquiet.
-Ai je l’air de bien me porter ?
Sa voix rauque parlait d'elle même, un instant il s'en voulu de traiter Nikolaï.
- Pardonnez moi pour cette question idiote. Ne vaudrait il pas mieux pour vous de partir vous coucher ?
- Me coucher ? C'est une plaisanterie j'espère ! Un roi n'a pas le temps de se reposer ! Menez donc plutôt à mon bureau, j'ai des affaires à traiter.
Sachant très bien qu’il valait mieux ne pas protester, le serviteur amena son maître dans son lieu de travail non sans efforts. La pièce était éclairé d'une douce lumière orangée que produisait le feu crépitant dans la cheminée, disposait sur une table d’ébène noire une montagne de papiers semblait attendre.
Tandis que Nikolaï allumait des bougies, il s’assit dans un soupir sur une chaise du même bois et attrapa la première feuille qu'il commença à consulter. Occupé par les problèmes du royaume il ne sentit pas sa toux arrivé tout de suite et fut désagréablement surpris quand cette dernière s'empara de sa gorge. Peinant à respirer, la tête lui tournait un moment, il crut ses derniers heures arrivées. Heureusement pour lui sa crise se calma cinq minutes plus tard et c'est avec joie qu’il accepta le verre d'eau que lui tendait le domestique angoissé.
- Majesté ?
Le ton hésitant de Nikolaï lui fit comprendre qu'il avait quelque chose d'important à lui demander.
- Ne pensez vous pas qu'il serait temps de lancer l’Appel ? “
Au bout des rails ( ou quand j’essaye de me lancer dans le genre thriller avec mon frère comme unique lecteur )
Première heure :
Tic..
Tac…
L’heur tourne…
Le jeu débute…
Hâtez vous...
Douze heures vous sont accordés…
Douzes arrêts…
Un mort pour chaque...
Quelques autres nouvelles que vous connaissez, puis enfin “La Passeuse” qui lui n’est pas fini.
Je suis donc arrivée à la conclusion que le travail compte autant que le vécu de l’auteur car nous nous inspirons de ce dernier ( même intentionnellement ). Pour le travail il faut également développer le style d’écriture, faire en sorte d’écrire à un rythme régulier…
Bref j’avais raison dans tout les cas…
C’était mon petit quart d’heure réflexion de la nuit, bonne nuit à ceux qui ne le sont pas encore, bon matin à ceux qui sont levés !
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro