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HS #3 Le crépuscule

Ce petit texte date de mon année de première, je l'avais écrit alors que je devais faire un DM d'histoire-géo. Et puisque je ne me souviens pas avoir eu une note si catastrophique que ça à ce devoir, je pense que j'ai bien fait d'interrompre mon travail pour écrire ça ^^

Je sais que c'est un énorme pavé, mais je suis incapable de savoir où couper...

Assise à son bureau, elle attendait. Son regard transperçait le verre de sa fenêtre. Elle scrutait le ciel qui se couvrait doucement de nuages grisonnants. En quelques endroits on en voyait encore la couleur. Il était d'un bleu clair magnifique. Elle voyait également les arbres bouger délicatement au gré du vent qu'elle sentait à peine sur sa peau tel une caresse de soie. Sa fenêtre légèrement ouverte lui rappelait les barreaux d'une prison : une petite ouverture qui rappelait l'existence d'une vie hors des ces murs, sans que l'on puisse l'atteindre. Son regard dériva du ciel vers l'horloge posée sur son mur, avant de revenir sur le premier objet de son attention. Vingt heures trente. Bientôt, les teintes bleues du ciel s'accompagneront d'autres couleurs pastels. Du rose, de l'orange. Dans ce crépuscule de printemps, elle attendait. Petit à petit le ciel changeait. Ses couleurs se firent rougeâtres derrières les nuages annonçant de la pluie durant la nuit. La nuit devait tomber dans quelques minutes à peine, apportant le noir, la Lune, le silence et le sommeil. Mais ce n'était pas cela qu'elle attendait. Son regard restait fixé sur l'extérieur. Elle aurait pu patienter des heures, des jours, des mois même. Elle savait qu'il allait venir. C'était tout ce qui lui importait. Elle avait besoin de lui, besoin de réconfort, du réconfort qu'il était le seul à pouvoir lui apporter. La Lune commençait à se dévoiler pudiquement. Bientôt il serait là. Bientôt elle entendrait le délicat son de sa drôle de petite flûte. Cette mélodie douce, tendre, mais néanmoins un tantinet moqueuse qu'elle aimait tant. Elle pourrait ensuite voir son ombre se projeter sur les murs de sa petite chambre. Et puis, seulement, il consentirait à se montrer. Il réussirait à entrer par la fenêtre. Elle tenta de se souvenir de son visage. Il était si beau, si jeune, si parfait. Lorsqu'elle le voyait, et lorsqu'elle l'imagina, elle n'avait plus qu'une envie : le prendre entre ses mains et caresser ses traits si exacts, si précisément sculptés pour représenter la perfection. Elle tenta de se remémorer son corps. Son apparence, mais aussi la sensation de ses bras dans son dos, de son torse tout contre elle. Elle rappela à chaque cellule de son corps le trouble causé par un autre corps qui l'enlaçait délicatement comme on tient une fleur pour éviter que ses fragiles pétales ne se froissent. Elle ferma les yeux et le ramena à la mémoire de chacun de ses sens, se rappelant la douce musique de la flûte, le contact de leurs corps, la beauté de son visage et la délicate odeur boisée de sa peau. Cet état de transe ne dura pas longtemps, interrompu par un bruit venant de l'extérieur. La pluie s'était mise à tomber. Ces gouttes d'eau lui rappelèrent les larmes qu'elle avait versées la dernière fois qu'il était venue la voir. Dans trois lunes, mon amour, dans trois lunes je reviendrai te voir, lui avait-il dit. C'est pour cela que trois lunes plus tard elle le guettait par la fenêtre de sa chambre. Il faisait on ne peu plus noir, la Lune était cachée par d'épais nuages sombres qui laissaient s'échapper une pluie constate. Le vent s'était intensifié dehors. Il restait doux sur son visage, mais l'air se rafraîchissait. Elle frissonna. Elle ignorait depuis combien de temps elle attendait. Tout doucement, un doute s'installa en elle. Peut-être l'avait-il oubliée. Trois lunes, c'est long. Immédiatement, elle eut envie de se gifler tellement elle se trouvait idiote de douter de lui. Alors, elle se leva de son poste de guet et s'allongea dans son lit. J'ai confiance en toi, pensa-t-elle en posant sa tête sur son oreiller. La pluie avait cessé, le silence régnait. Elle ferma les yeux. Quelques secondes passèrent ainsi, paisibles. Cette paix ne fut brisée que par une douce mélodie enchanteresse de flûte. Enfin, il était là.

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