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Un jeune adolescent courrait en descendant les marches, pressé d'arriver quelque part, comme en retard.

Sa vitesse s'accélérant à chaque pas, des pas bestiaux, sa respiration quant à elle restait normale, même jusqu'à son arrivée devant une porte.

Les cheveux en bataille, il toqua. Une voix forte s'en dégagea ce qui fit entrer le jeune homme après un long moment d'hésitation. Une fois entré, il se présenta à l'assemblée que le regardait d'un œil mauvais.

―Vous êtes en retard Joey Storm! Lui lança une jeune femme dont le physique était celui d'une magnifique star hollywoodienne et dont les lunettes augmentaient la dureté du regard qu'elle lançait. C'est la troisième fois cette semaine que vous arrivez en retard à mon cours. Quelle sera votre excuse cette fois ?

―Excusez-moi Mrs Storm, je sais bien que c'est la troisième fois cette semaine, mais j'avais oublié mon sac au précédent cours. Donc je me suis permis d'aller le rechercher..., dit-il le plus naturellement possible.

―Bien en espérant que vous n'oubliez pas votre tête chez vous la prochaine fois que vous viendriez dans l'établissement.

Un fou rire général se fit entendre dans la salle, ce qui ne semblait guère gêner voir mettre en infériorité Joey.

Ce dernier alla s'installer prenant son cours sur son banc tout en essayant d'arriver au même endroit que ces différents, mais nombreux camarades.

Joey regardait son livre d'une manière calme, collectant toutes les informations nécessaires, les écrivant comme si elles étaient de simples pulsations de cours. Son regard se dirigea vers Mrs. Storm, en particulier ses yeux.

Il se figea.

Joey pouvait y voir des moments heureux... Un mariage, une vie de famille. Les mains tremblantes, il se tint la tête. Tout cela recommençait.

Ce n'est pas vrai, cela recommence,se disait-il. Pourquoi ?

En dégageant son regard, il ressentit une forte douleur sur sa jambe droite, la marque... Elle réapparaissait de part delà son pantalon de couleur nacre.

Ses lèvres pincées, la douleur augmentait avant de subitement s'arrêter, se dissipant. Il regarda l'horloge, le cours n'allait pas se terminer avant une bonne trentaine de minutes. Des minutes qui allaient être longues.

Le silence planait, laissant une ambiance pesante dans la salle de classe. C'était véritablement bizarre... Voir étrange.

Plus aucun élève ne bougeaient, comme figés dans le temps, seule la femme bougeait elle aussi, se mettant devant lui, le regard inquiet.

Les deux interpellés se scrutèrent avant que de minuscules mouvements se fassent ressentir aux yeux de Joey qui fit un léger mouvement, se libérant de ce regard inquiétant.

Le temps se remit lentement, Joey se regarda dans la vitre, ses cheveux blonds tombèrent sur son front, se demandant ce qu'il se passait réellement, surtout pourquoi lors d'un cours scolaire ?

Était-ce possible que ses souvenirs le rattrapent pour lui montrer que sa marque datant d'une dizaine d'année existait encore et toujours pour disparaître ?

La tête remplie de questions, il regarda ses camarades revenir dans le temps, personne ne s'était douté de rien. Cela en valait-il mieux ? Et pourtant Joey lui s'en fichait, se questionnant sur ces événements, aurait-il du accomplir quelque chose ? Ou cela n'était-il qu'un simple rêve éveillé ? Il n'en avait guère les réponses.

Lorsque la cloche retentit quelques minutes plus tard, il se leva, se dirigeant vers l'extérieur avant qu'une voix ne l'interpelle, celle de son professeur.

Cette dernière s'avança près de lui, lui prenant le bras avec tendresse...

―Joey... Est-ce que tu l'as sentie ?

―De quoi me parles-tu Ambre ? Et dois-je te rappeler que tu es encore mon professeur tant que je suis dans l'établissement ?

―Joey s'il te plaît... Ne me mens pas ! Tu l'as sentie la marque ? Est-ce que tu l'as sentie la douleur et as-tu vu quelque chose dans mes yeux ?

―Non !

―Joey... J'ai vu la douleur et la peur dans ton regard.... Je sais que tu l'as vu. Tu t'en pinçais les lèvres. Si tu pouvais crier, tu l'aurais fait !

Joey détourna son regard, Ambre avait raison, elle avait tout vu, tout comme lui...

Cette marque était vraiment la cause de ses visions. Pourtant, pendant des années, il ne l'avait plus vu, ni ressentie. Pendant dix ans, il avait oublié son existence. Pendant dix longues années, la chose qu'il avait vue avait totalement disparu. Mais à cet instant, tout lui revenait ; les larmes brûlantes de sa sœur pendant le trajet parce qu'elle devait se refaire une nouvelle vie, dont sa meilleure amie Éléanor ne lui avait pas envoyé de messages avant de perdre toutes nouvelles, de perdre toutes traces de vies aux yeux de sa sœur de cœur. La crevaison de la voiture, dont Ambre et leur père devaient réparer rapidement. Les pas étranges dans la neige. La « chose », dont les griffes martyrisèrent encore son esprit à l'heure actuelle. Mais aussi son réveil dans cette voiture détruite dans un accident, dont seuls, lui et Ambre purent s'en sortir vivants, malgré les nombreuses lésions avant l'arrivée des secours et celle de Sarah Storm, celle qui devint leur mère adoptive et celle qui leur donna son nom pour un réel nouveau départ dans cette vie.

Une vie qu'ils ont pu reconstruire vaillamment, faisant d'Ambre, professeur de langue et de Joey un élève brillant, mais fainéant pour son âge...

Une vie qu'ils ont pu refaire en famille avec Sarah, mais aussi avec l'homme dont elle partageait sa vie et sa ville.

En montant dans la voiture de sa sœur, Joey restait pensif et calme, laissant juste à sa sœur la seule solution de rentrer chez eux.

Les deux « adultes » ne se parlaient guère, alors que le voyage qui s'offrait à eux, leur permettaient de parler de ce qu'ils avaient en commun, de ce qui les reliait dans la vie ainsi que dans la réapparition de leurs marques.

Mais rien.

Les pneus crissèrent sur le gravier avant de s'arrêter devant une porte de garage directement reliée à une spacieuse maison.

Une maison dont le gabarit était immense, les murs étaient faits de briques polies et blanches reliées d'un ciment d'un ton identique.

* * *

Le silence pensant et les pas sourds, une ombre avançait calmement dans les différents couloirs qui le lui étaient présentés.

Une ombre de forme humaine, celle d'un homme plus exactement, se mélangeait avec les meubles l'entourant.

L'homme passait dans ces couloirs, lampe de poche à la main, il observait et veillait en silence.

Tout en fixant calmement de ses yeux ambrés et hérissant ses cheveux noirs de sa main froide, ainsi que faisant contradiction avec sa forte carrure, il s'acheminait silencieusement dans ces lieux sombres. Jusqu'à en rester calme, laissant son regard virevolté dans chaque recoin.

Au loin de sa position, grâce à la lumière produite, il put remarquer d'étranges symboles posés sur l'un des murs que lui seul pouvait voir.

En s'approchant, il remarqua l'aspect, ainsi que la curieuse odeur qui se dégageaient de ses marques. Cela fut tellement intriguant qu'il en déposa sa main.

Une sensation le prit rapidement, étrange, une sorte de chaleur sortait de ces sigles, allant du mur jusqu'à sa main, suivit d'un écoulement de couleur rouge.

L'odeur dégagée était quant à elle sucrée.

Un sentiment d'effroi parcourut l'homme... L'odeur sucrée ainsi que la couleur écarlate du liquide se trouvait être du sang.

Un cri d'horreur sortit de la bouche du géant, il voyait le sang en sortir par de grandes quantités laissant un message apparaître.

Un message d'une langue étrangère et inconnue aux yeux de cet homme qui s'effondra.

* * *

La journée s'entamait lentement, laissant progressivement le temps à la nuit pour se réveiller. Les étoiles apparurent de manière précoce sur un ciel encore teinté de bleu qui se dissipait.

Joey regardait ce spectacle avec émerveillement, tout en tapotant son stylo sur la table où se trouvait encore quelques-uns de ses devoirs. Cette même table où se trouvait son aînée, corrigeant les divers devoirs et interrogations de ses étudiants dont son frère, qu'elle regardait et observait avec une insistance mélangée à de l'inquiétude depuis le réveil soudain de ces marques, pourtant si différentes l'une de l'autre.

L'expression faciale de son cadet la fascinait, alors que ce dernier lui offrait quelques fois les maux de la Terre entière, voir celles les plus difficiles à affronter en tant que simple spectateurs non-direct.

Un craquement se fit entendre, suivit d'un sursaut se ressentant sur le corps de la jeune femme. Son interrogation se tourna vers une dame quelque peu âgée, se précipitant vers le plus jeune de ses enfants adoptifs.

Joey était tendu, poings serrés par la colère et l'incompréhension des faits.

Pourquoi agis-tu ainsi Joey?. Pensa Ambre très inquiète pour l'état de son jeune frère.

Les sentiments enfouis au plus profond d'elle bouillonnaient à chaque regard que lui adressait Joey dont le blanc des yeux disparaissait seconde par seconde pour laisser place à un torrent de larmes.

Le stylo qu'elle tenait entre ses doigts, les quitta pour se fracasser sur le sol lorsqu'elle entendit la date du jour. Ce fut le déclic...

C'était l'anniversaire de leurs nouvelles vies... Cela faisait maintenant dix ans que leurs parents étaient décédés, comprenant ainsi pourquoi son frère était encore en retard à son cours, mais plus en retard qu'à son habitude. Il devait s'être recueilli.

En baissant sa tête, elle comprenait tout. Pour la première fois, elle avait oublié ses véritables parents, alors que Joey, lui, en était encore accroché.

La chaise reculant, Joey se redressait rapidement, partant en courant. Il n'en pouvait plus de ce qu'il le lui arrivait.

C'était le moment. Le sien.

Il partit de chez lui, le besoin de les retrouver augmentait. Il fallait qu'il revoie ce lieu. Qu'il se retrouve, lui l'enfant à l'enfance brisée depuis dix ans. Se redécouvrir était le plus important.

Il s'avançait, se rapprochait en réalité, mais sans réellement savoir où il se trouvait.

Les battements de son cœur s'intensifiaient et pour ne pas perdre de temps, il entra dans un bois.

Un bois sombre, la visibilité fortement diminuée, cela semblait impossible de continuer sans torche, sans lumière, mais cela ne dérangeait pas Joey qui malgré sa vision diminuée parvenait à franchir sa route.

Le jeune homme voulait réussir à se rapprocher de son dernier souvenir d'enfance, même-si cela devait en inquiéter Ambre ou Sarah. Sa vitesse de course en devenait même bestiale, se rapprochant à celle d'un lion, voir celle d'un jaguar.

Il était différent.

Une lourde chute le ralentit.

Sa tête ayant touché le sol, il essaya de retrouver ses esprits. Il tourna la tête une fois, une deuxième et enfin une troisième avant de remarquer qu'il se trouvait à quelques mètres d'un corps.

Un corps dont l'état de décomposition semblait être à un stade très avancé. La chaire avait été rongée, une jambe manquait ainsi que les yeux.

Il se releva lentement, s'approchant du cadavre.

Lorsqu'il fut assez proche, Joey perçut comme un fait inattendu, le corps, voir même les os possédaient une marque, identique à celle que sa jambe disposait. Les os du cadavre étaient brisés parfaitement, montrant que le défunt fut sauvagement, mais proprement assassiné.

Qu'est-ce qui t'a mit dans cet état ? Se demanda-t-il.

Son regard scrutant continuellement le corps, Joey fit quelques pas de recul à l'entente d'un cri. Il regarda chaque recoin dans un périmètre de 5 mètres.

Rien.

Il était perdu, ne sachant pas comment réagir.

Son regard perdait en éclat et vit une forme étrange devant lui.

Il ferma les yeux en ressentant sa marque le brûler à nouveau.

Il entendait la « chose » se rapprocher de lui avec de longs grognements.

Joey prit son courage en main, il en avait besoin...

Il faut que je parte maintenant, se disait-il.

Le cœur bien accroché, Joey courut, passant près de la « chose » qui l'observait, grognant de n'avoir pu le toucher.

Poursuivant sa course, Joey comprit qu'il n'était pas loin du lieu de l'accident. Il l'avait reconnu, lui, la « chose » qui lui avait de par son apparition, gâcher tout le reste de son enfance.

Le souffle coupé, les jambes engourdies, le jeune homme s'arrêta.

Épuisé.

Se retournant dans tous les sens, il n'était plus suivis. Il remarqua même être à l'endroit. Cet endroit magnifique, mais qui dix ans auparavant, était un véritable cauchemar.

Les souvenirs lui revinrent en tête, c'était ici que tout, c'était subitement arrêté.

Joey posa ses pieds auprès d'un arbre, blessé. C'était là que la voiture avait mis fin à sa course. C'était là que sa sœur et lui avait miraculeusement survécus.

Son pied grattant l'arbre, il distingua quelque chose de brillant au pied de ce dernier. Il s'abaissa fouillant la neige, trouvant un pendentif qui lui sembla familier.

Un frisson le parcouru au toucher de l'objet.

Un frisson triste et paradoxalement agréable à la fois.

* * *

La tête baissée, Ambre essayait de se reprendre. Elle avait blessé son frère par des actes, elle le savait.

La honte la tenait, l'accueillait.

Ambre regarda ses sauveurs, ils ne lui en voulaient pas.

Pourtant, la faute était commise et cela le lui serait reproché par son cadet et cela serait fait tôt ou tard. Elle n'en avait pas peur.

La seule peur qu'elle possédait était de savoir où son jeune frère s'était engouffré.

Elle se leva, le regard remplit d'une simple lueur de détermination.

Elle devait le retrouver à tout prit. À vrai dire, son frère restait le seul membre de sa véritable famille.

Où était-il ?

À quel endroit ?

Elle n'en savait rien.

Sa veste sur les épaules, elle partit dans la seule direction que son cœur lui indiquait. Un chemin qu'elle ne connaissait que trop bien, l'ayant longtemps fait elle-même.

Son cœur battant la chamade, elle se mit à courir sauvagement comme une lionne dans la savane à la recherche de son petit.

La détresse était grande, où pouvait-il bien être dans ce monde animal ? La solution lui fut sans réponse et pourtant un sentiment la surplomba, son frère n'était pas loin, c'était une certitude.

Son regard allait dans toutes les directions, cherchant un moindre signe de vie.

Rien...

Sauf un corps décomposé et rongé par les carnassiers.

Elle s'approcha délicatement et aperçut la marque sur les os du squelette.

Sans dégoût, elle toucha la marque du corps. Une douleur rapide s'en suivit ainsi qu'une brillance des deux marques.

Ambre se tenait au niveau de la gorge, les yeux fermés par la douleur ainsi que par les nombreuses visions que la marque lui transmettait. Des visions dans lesquelles, la jeune Ambre put y voir les souvenirs de ce corps allant de ses joies à ses peines.

Pas seulement, Ambre pouvait aussi voir ses derniers instants de vie.

Elle apercevait le monstre que Joey avait souvent décrit plus jeune, ainsi que la métamorphose de ce dernier en homme.

Ambre ouvrit les yeux, haletante.

Ce que disait son frère existait réellement, mais l'avait souvent nié.

Sa peine et son inquiétude augmentèrent rapidement.

Un cri... Un cri de rage rempli de peine.

Cette voix. Ambre la reconnue parfaitement. C'était celle de Joey. Pour seul réflexe, Ambre prit ses jambes à son cou et voulut absolument le rejoindre, sa course fut longue et désespérée, où était-il ? Où pouvait-il se trouver ? Était-il blessé ? Voilà les questions que la jeune fille se posait. Son frère était sans doute en danger.

Et pourtant, un sourire s'afficha sur son visage, il était là, dans cet endroit ; celui qui avait changé sa vie dix ans plus tôt, elle le revoyait malgré le ciel noir de la nuit.

Avançant et s'asseyant aux côtés de son frère, elle remarqua la présence d'un collier dans la main de Joey, un collier qu'elle connaissait parfaitement, celui de sa mère avant que cette dernière ne décède. Une mère qui dix ans auparavant, était toujours là pour eux, elle était aimante, adorait ses deux enfants et avait même sacrifiée sa carrière de journaliste pour rester avec eux, ce qu'Ambre avait toujours admiré chez sa mère. Elle prit doucement son frère dans ses bras.

―Joey ? À toi aussi elle te manque ?

―Oui, mais pas seulement, papa aussi me manque, ce qu'on devait vivre ensemble, et même ton sourire rassurant me manque Ambre... Tout me manque.

―Joey... Je suis désolée... Je ne pensais pas te faire souffrir encore plus qu'il y a dix ans. Je pensais juste te protéger.

―Je le sais, mais en perdant maman, je t'ai perdu en temps que sœur... Car à vrai dire, tu as voulu remplacer maman pour mon bien, même si Sarah nous à recueillis...

Les paroles du plus jeune résonnèrent dans la tête de la jeune femme, ces mots étaient censés et à la fois douloureux à entendre. Elle avait essayé de le rendre heureux pendant des années, malheureusement pas de la bonne manière. Elle avait pris le rôle qui ne lui revenait pas de droit, celui d'être la mère de son frère, et il le lui reprochait.

Le silence s'installa donc entre le frère et la sœur. Un silence qui laissa place à un désordre interne, cela était lourd autant pour l'un que pour l'autre. Et cela dura de nombreuses minutes.

Minutes, dans lesquelles la fratrie se regarda longuement, ne parlant qu'avec le regard avant que le plus jeune ne se lève, la regardant avant de la quitter des yeux à l'entente d'un bruit étrange.

Le bruit avait été sourd et semblait venir de quelques mètres plus loin. Les yeux bleus de Joey restèrent posés sur l'un des arbres. Il le voyait,-enfin-, le revoyait, il n'avait pas changé... Ce monstre aux doigts si longs et dont la silhouette restait si courbée. Pourtant, il restait sur place tout comme Joey, bien qu'il se léchait les babines, le regardant avant de se mettre en marche vers la fratrie.

Joey prit le bras de sa sœur, qui ne semblait pas l'avoir vu.

― Ambre !! Il faut qu'on parte maintenant !

― Mais...

―MAINTENANT !!!!

En embarquant sa sœur, Joey courrait le plus rapidement possible, aussi vite que lorsqu'il était en retard pour ses cours. Il ne voulait pas la perdre comme il avait pu perdre ses parents.

Leurs vies en dépendaient...

* * *

Le regard cerné de sang, les yeux luisants, la « chose » s'avançait rapidement. La poursuite s'était déclenchée dés le premier pas de courses du duo.

Ses griffes plantées à chaque pas, la « chose » semblait enragée, et encore plus lorsque les odeurs lui devenaient vitales, leurs morts étaient son seul moyen pour se libérer. La langue léchant ses babines, il les sentait encore si proches, ainsi que d'autres odeurs délectables à plusieurs kilomètres seulement ce qui produisit chez la « chose » une sensation de faim intarissable.

Au bout d'un certain temps, il se mit à sauter d'arbres en arbres pour gagner de la vitesse sur ses proies, ses sauts étaient silencieux et légers, bien que subitement, il s'arrêta, humant l'odeur délicate qui se dégageait dans l'atmosphère. Il s'en approcha, elle était différente de celle du duo que formaient les jeunes. Il s'en approcha avec férocité et rapidité.

À force d'avancer, il aperçut une longue étendue rouge sang avec un corps à sa portée, un corps qui se recomposait, lui provoquant un recul ainsi qu'un grognement. Et pourtant, le corps en pleine recomposition se reconstituait étrangement, les muscles réapparurent la peau se reformait par-dessus. Les yeux se reformèrent avec un air sauvage.

Leurs regards se croisèrent, la bête se mettant dans une position d'attaque tandis que le corps se marqua d'un symbole sur la poitrine. Une marque de couleurs rouge et ornée de noir, alors que la marque, -rose et mauve-, de la bête apparut sur sa langue.

En quelques instants, seulement, les marques brillèrent et l'attaque de la bête fut imminente, contrée par le corps encore en recomposition, bien que ce dernier se transformait peu à peu à l'image de la « chose » bien qu'une grande dégradation corporelle était présente.

La nouvelle créature, bien plus décomposée que l'autre de part sa peau tombante, les os voyant au niveau des jambes, dont l'autre se forçait encore à poussée, se mit à grogner bestialement.

Une bestialité hors du commun.

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