Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

4- Corps-à-corps

...Mon véritable entraînement ? Qu'a-t-il voulu dire ?

La porte du hangar s'ouvre sur une pièce sans décoration, vaste et lumineuse. Je suis Yon-Rogg à l'intérieur et nous ôtons nos bottes. 

Le sol est couvert de tapis de combat. Les murs sont dénudés, couleur gris pierre, et s'élèvent à 5 mètres de haut. La lumière est chaude, douce. Elle provient d'une immense fenêtre découpée selon l'étoile de Hala. 

Cette étoile à 8 branches est aussi le symbole de la StarForce. Chaque membre, selon son grade, porte une réplique metallique sur le plastron de  son uniforme de combat. La longueur et l'angle des branches de l'étoile est particulière à chaque rang (cadet, caporal, capitaine, commandant...) et à chaque spécialisation : sniper, combattant, espion, etc. 

Il me tarde de recevoir la mienne.

- A cette heure-ci il n'y a pas grand monde, m'explique Yon-Rogg en faisant un geste ample du bras, embrassant le vide. Cette salle est réservée aux entraînements au corps-à-corps pour les membres de la StarForce.

Je me doutais bien qu'ils avaient leurs quartiers et leurs salles d'entrainement, car on ne les croise jamais dans les sections réservées aux cadets. Je demande, un peu inquiète :

- Je ne risque pas d'avoir des problèmes pour ça ?

Il répond avec autorité : 

- Pas tant que tu es avec moi.

Nous nous dirigeons vers un coin de la salle où sont disposés des sortes de poteaux rembourrés, de la taille d'un homme assez imposant. Je devine leur utilité.

- Alors je dois mettre une raclée à un poteau, au lieu d'en mettre une à une de mes camarades  ? dis-je d'un ton ironique.

Le mot camarade m'arrache presque un haut le cœur quand je pense à Minn-Erva. Mes véritables camarades sont Att-Lass, Korath et Lee-Ya par exemple. Eux au moins, ils me parlent et n'essayent pas de me poignarder dès que j'ai le dos tourné. J'exagère à peine.

Yon-Rogg prend place à côté du poteau et le tapote du plat de la main.

- C'est l'idée en effet. 

Je crois qu'il ne plaisante pas. Eh bien ... Le ridicule ne tue pas, il parait...

- Bon ... dis-je en haussant les épaules. Qu'est ce que je dois faire ... mon commandant ?

Encore ces fichus titres, je ne vais jamais m'y faire.

- Je veux que tu frappes de toutes tes forces et que tu enchaîne tes coups le plus rapidement possible. Tu vas voir, ce n'est pas un simple poteau, comme tu dis.

Intéressant. 

Je réponds "A vos ordre" et me rapproche suffisamment pour frapper ma cible. Je souffle un coup et je me lance. Gauche-droite-gauche-uppercut. Chaque pression de mes poings sur la surface imprègne la matière d'une lumière verte, rapidement absorbée. Il y a de la technologie là-dessous.

Je replace mes avant-bras en position de garde, prends appui sur ma jambe gauche et assène un cou de tibia droit, puis je saute rapidement pour changer d'appui et lance un coup de genou gauche et ...

- AAAWW! m'écrié-je.

Une vive douleur me parcourt comme une décharge d'électricité. Je me retrouve projetée au sol. C'est comme si le matelas qui recouvrait la cible avait enregistré la puissance énergétique de mes coups et me l'avait renvoyée en double.

-  NOM DE ... !

- Langage !, tonne le commandant. 

Je serre les lèvre et me la ferme. Puis il se met à marcher autour de moi, qui reste assise au pied de la cible, abasourdie.

- Je disais donc : ce n'est pas un simple "poteau". C'est une tech d'entraînement très utile. Peux-tu m'expliquer pourquoi ?

Utile ? Le truc est impossible à battre ! 

- Cela revient à ... se battre contre soi-même, réponds-je, pas très sûre de moi.

- Précisément, approuve-t-il. Et en quoi est-ce intéressant ?

Je hausse les épaules. La théorie ce n'est pas trop mon truc... Et je ne sais pas où il veut en venir. Comment cette machine d'entrainement pourrait-elle nous laisser gagner ? quelle est sa faille ?

- J'imagine que si on est assez buté, on obtient le meilleur score et elle s'arrête ?

Il essaye de ne pas rire mais échappe un ricanement, puis secoue la tête.

- En quelque sorte...  On va essayer différemment, lève-toi.

Tandis que je m'exécute, il ôte sa veste et la plie soigneusement pour la déposer par terre un peu plus loin. Il porte une tunique vert-de-gris à manches courtes, qui laissent voir ses biceps épais et bien dessinés. Je tire un peu sur ma tunique pour la défroisser. C'est stupide. Je ne sais pas pourquoi je fais ça...

- Allez, attaque-moi, dit-il du ton le plus calme qui soit.

- Euh ... pardon ? 

Il reste debout les bras croisés dans le dos, bien droit et répète sur le ton de la conversation:

- Attaque moi, Vers. Essaye de m'atteindre.

Comme je ne bouge toujours pas, à part un haussement de sourcil, il fait claquer sa langue comme s'il perdait patience et ajoute :

- ... C'est un ordre. Allez !

Je lui adresse un sourire en guise de réponse. Je suis donc autorisée, forcée même, à frapper mon supérieur le plus haut gradé. Youhou. Et personne n'est là pour voir ça ?!

Premièrement, j'examine mon adversaire : il fait plus d'une tête de plus que moi, a des épaules très larges et sa tunique se colle à ses muscles saillants. Il a des batailles et même des guerres derrière lui, c'est une légende vivante, un tueur super-puissant...

Je déglutit. Je me sens soudain toute petite.

Finalement il vaut peut-être mieux que personne ne voit ça...

Mais c'est un ordre et je suis à l'entraînement, donc je dois le faire. Je me ressaisis. S'il juge que je dois me prendre une taule pour comprendre ma leçon du jour, peut-être qu'il a raison. 

On se revoie à l'infirmerie ...

J'avance sur le tapis tenant mes avant-bras bien droit devant mon visage, les poings serrés. Nous sommes pieds nus. Les pieds légèrement écartés pour plus de stabilité, je me place face à lui et lui lance un coup de poing vers la tempe, en prenant soin de projeter tout le poids de mon corps. 

Au lieu de se prendre mon poing en pleine figure, il se penche en arrière pour l'éviter d'un geste si rapide qu'il devient flou. Il lève une seule main de derrière son dos et me saisit le bras en fin de course. Impossible de le bouger, il est comme pris dans un étau. 

Puis il me lâche et dit : 

- Tu peux faire mieux que ça. Recommence.

Je lance une nouvelle attaque en essayant d'être un peu plus subtile cette fois. 

Je feinte un coup provenant de la gauche tout en déplaçant rapidement mes pieds pour me placer sur son flanc et balancer ma droite la plus rapide dans ses côtes. Evidemment, mon poing n'atteint pas sa cible. 

D'une seule main, avec la rapidité de l'éclair, il dévie mon bras et, d'un coup sec du plat de la main, il me frappe dans le  dos, me déséquilibre et je tombe par terre, le souffle coupé. 

xoxo

         xoxo

                  xoxo

Et voilà un nouveau chapitre ! un peu plus long j'espère que ça ne vous dérange pas. Alors, qu'en pensez-vous ?

Bise

Yume

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro