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15 ~ Éditeurs

Quand je me réveillais, c'était dans la salle de réveil de l'hôpital. J'étais très fatiguée. Une des infirmière ( mon cerveau était embrouillé, je n'arrivais pas à me rappeler comment elle s'appelait ) vit que j'étais réveillée et vint me voir.
- Tiens, Julie, tu es réveillée.
- Qu'est-ce qu'il c'est passé ? Demandais-je en clignant des yeux
- Tu t'es évanouie, ton cancer t'avais affaiblis, c'est normal à ce stade-là.
- Je... je suis fatiguée.
- Repose-toi Julie.
Je fermais les yeux à peine un instant et je me rendormi.
Je me réveillais ensuite dans une chambre individuelle, blanche et vide. Je regardais autour de moi. Ah, non, elle n'étais pas vide, il y avait ma valise et mon père dormait sur un fauteuil.
- Papa...
Il se réveilla et vint près de moi.
- Julie, ça va ?
- Je crois. Comment va Thomas ?
Il rit.
- Quoi ? Demandais-je
- Tu as toujours fais passer le bien-être des autres avant le tiens. Il va bien, il respire normalement à présent.
- Il faut que je vois le docteur Harnoix. Dis-je en essayant de me lever
Mon père me fait me rallonger.
- Ola, calme-toi jeune fille. Il faut d'abord que tu te repose, tu ne peux pas te lever comme ça.
- Mais il faut qu'avec Thomas, on lui demande d'être dans la même chambre. Expliquais-je
- Bon, je vais aller trouver une infirmière, qui va demander au docteur Harnoix de venir et on t'emmènera dans la chambre de Thomas en fauteuil roulant, tu es encore trop faible pour marcher. Tu ne bouge pas d'ici, tu m'as compris ?
- Mais... d'accord...
- Très bien.
Il sorti de la chambre puis il se passa ce qu'il avait dit, on m'emmena dans la chambre de Thomas en fauteuil roulant et ils nous ont dit que le docteur Harnoix allait arriver.
- Le docteur arrive, tu est prêt ? Demandais-je
- Oui.
Mon fauteuil était placé juste à côté du lit de Thomas et je lui tenait la main pendant que nous attendions. Le docteur Harnoix arriva ensuite dans la chambre.
- Alors, vous vouliez me parler ? Demanda-t-il
- Oui docteur, s'il vous plait, nous aimerions... Commençais-je sans finir ma phrase
- ...nous aimerions être dans la même chambre. Fini Thomas
Je me tournais vers mon homme en souriant.
- Mmm... Et bien, je pense que ça pourrait se faire. Répondit-il
- Merci docteur ! M'exclamais-je
- Merci beaucoup !
Il hocha la tête en souriant.
- Donc la même chambre, j'en informerais le personnel. Julie, voici des nouveaux médicaments, pour que tu sois aussi moins fatiguée, tu devras en prendre chaque jours, tout est marqué dessus, j'ai déjà donné les siens à Thomas. ( Il posa les médicaments sur la table de nuit. ) Vous pourrez coller les deux lits si vous le voulez.
- Merci.
- De rien.
Et le docteur Harnoix sorti de la chambre. J'enlaçais Thomas.
- C'est génial ! S'exclama Thomas
- Oui, c'est super ! Je vais aller prévenir mes parents.
- Oui, moi j'appelle les miens.
Je roulais dans les couloirs jusqu'à la salle d'attente où mes parents attendaient. Ils étaient contents pour nous qu'il ait accepté. Ils ont remplis les papiers d'admission à l'hôpital puis ils me poussèrent jusqu'à la chambre de Thomas ( malgré mes retissances ), ils y emmenèrent aussi ma valise et collèrent les lits. Mes parents m'aidèrent à me lever et à m'allonger sur le lit aux côtés de Thomas. J'encourageais mes parents à rentrer pour se reposer. C'était ironique non, c'est moi qui était malade et je leur demandais de se reposer. Mais c'était vrai, ils avaient eu très peur aujourd'hui. Ils s'en aillaient à condition que je leur envoie des messages très régulièrement.
- Nous ne sommes plus que tous les deux à présent. Dis-je
- Qu'est ce que tu veux faire ? Demanda-t-il
- Est-ce que tu voudrais lire mon livre ? Proposais-je
- Ce serais un honneur.
- N'exagère pas quand même. Dis-je
Il me fit un clin d'œil. Je pris mon ordinateur portable qui était posé sur la table de chevet et j'ouvris mon livre pour lui faire lire. En attendant je traînais sur mon téléphone, je donnais de nos nouvelles à Ninon. Quand Thomas eu fini de lire, il dit :
- J'aime beaucoup.
- C'est vrai ?
- Oui. J'adore tous les compliments que tu fait sur moi.
J'éclatais de rire.
Ensuite, j'écrivais dans les bras de Thomas pendant qu'il lisait par dessus mon épaule.
Quand j'eus fini, nous avons pris nos DS et nous avons joués à Mario Kart. Et je me collais contre lui quand j'avais froid. Nous avons mangé en regardant la télé et nous avons passé notre première nuit à l'hôpital ensemble.
Nous avons ensuite passé deux semaines à l'hôpital, à jouer à la console, à écrire ou encore à écouter l'album de Nos étoiles contraires serrés l'un contre l'autre. Je dormais mal la nuit, pour de nombreuses raisons, mais surtout parce que si je m'endormais, j'avais peur de ne jamais me réveiller...

À pars ça, nos parents étaient souvent là pour nous tenir compagnie et nous soutenir. J'ai eu des difficultés respiratoires pendant ce séjour. Mes poumons se sont remplis d'eau... Thomas m'a rassuré, il me tenait la main en me chuchotant qu'il était là. On a aussi fait beaucoup d'examens pour vérifier l'avancement inévitable des métastases... mais bon, ça nous arrivera tous un jour pas vrai ? Enfin, sauf si vous êtes un vampire mais bon, je ne pense pas. Ce serait cool...
Ça nous arrivait aussi de papoter avec les infirmières, comme on vient depuis longtemps, on connaît toutes les infirmières de ce service. Elles sont vraiment gentilles et très sympa ! Et bien sûr, on recevait régulièrement la visite de nos deux amis avec lesquels on rigolait et on parlait longtemps.

À part ça, et bien, on prenait genre deux fois plus de médicaments que d'habitude, alors qu'on en avait déjà beaucoup, parfois, il nous arrivait d'avoir très mal à la jambe pour moi, aux poumons, on avait parfois vraiment du mal à respirer, on toussait, des fois, nous étions aussi vraiment très faibles, mais on essayait de le montrer le moins possible pour ne pas inquiéter l'autre.
Voilà les symptômes. Les symptômes, des trucs TRÈS sympa... ( j'ironise bien sûr ) que l'on ressent avant de mourir. Vraiment super...
Bref, au bout de deux semaines, j'y ai repensée... il faudrait quand même que je pense à publier mon livre ! Je me sentais idiote de ne pas y avoir pensé plus tôt. Thomas m'avait fait lire son livre de poèmes aussi. Ses poèmes étaient tous magnifiques. Les derniers qu'il avait écrit parlaient d'amour... parlaient de moi. Mais mon préféré était « La jolie fille du café ».
- C'est magnifique... Est-ce que tu as un titre pour ton recueil de poèmes ? Demandais-je
- « Poèmes de mon coeur ». Et toi ?
- Joli ! Moi je n'ai pas encore trouvée...
- Oh, dommage.
- Est-ce que tu sais à qu'elle maison d'édition le publier ? Questionnais-je
- Oui, j'en avait trouvé un il y a longtemps qui avait l'air bien, il ne faut envoyer que le résumé et le premier chapitre.
- C'est cool ! Moi j'en ai trouvé une qui accepte tous les types de livres.
- Tu veux qu'on essaye de l'envoyer ? Proposa-t-il
- Oui, mais moi, vu que j'écris sur le moment, l'histoire n'est pas finie. Il faudrait donc que j'envoie le titre et le résumé et que j'explique ça à l'éditeur.
- D'accord. Donc soit c'est un éditeur sympa et il accepte ses termes. Soit il est pas sympa et il refuse.
- Thomas, tu me rassure vraiment là...
- Ne t'en fait pas, si jamais celui-là ne veux pas, tu pourras essayer avec un autre éditeur. Il n'y en a pas qu'un tu sais.
- Oui, je sais...
Nous nous mettons ensuite à écrire à l'éditeur. Au bout d'un moment, Thomas me dit :
- Envoyé !
- Pareil !
- Croisons les doigts. Dit-il
Et nous le faisons en riant.
Deux semaines passèrent avant que l'on reçoivent une réponse, je vous passe les détails gores de la mort lente et douloureuse qu'est le cancer... C'était un matin normal pour des mourants, on regardait nos mails avec Thomas et il vit en premier qu'il en avait reçu un.
- Alors ?
- Ils ont acceptés ! S'écria-t-il
- Félicitation !
Il me prit dans ses bras. Je vis ensuite que j'avais reçu un email.
- Oh. Soufflais-je
- Quoi ? Demanda Thomas
L'éditeur avait refusé de publier mon livre. Il a dit qu'il ne pouvait accepter de publier un livre sans l'avoir lu. J'étais triste. Mais en même temps, c'était compréhensible de leur part.
- Oh, je suis désolé pour toi mon amour. Tu veux essayer d'envoyer une demande à mon éditeur ?
- D'accord... je dis, mais il y a peu de chance pour qu'ils acceptent...
- Je t'interdis de perdre espoir Julie ! Et je te parie qu'ils accepteront !
- Tu le pense vraiment ? Demandais-je
- Évidement. Me rassura-t-il
- Je t'aime.
- Je t'aime aussi.
Je l'embrassais et j'envoyais un mail à son éditeur avec le résumé et le premier chapitre. Et c'était assez tard, quand on regardait la télé, que je reçu une réponse.
- Woua ! C'est super rapide ! M'exclamais-je
- C'est peut-être parce que il n'y a pas l'histoire en entière et que ton livre les a intéressés ? Proposa Thomas
Je lis leur réponse.
- Oh ! Ils ont acceptés !! Ils ont acceptés !! M'écriais-je
- C'est génial Julie !!
- Ils disent que c'est une idée intéressante et que je peux prendre mon temps avant de leur envoyer. Merci Thomas, c'est toi qui m'a conseillé cette maison d'édition ! Dis-je en le prenant dans mes bras
- De rien ma Julie.
Je relis l'email tellement je n'en revenais pas !
- Demain je nous paye un café ! S'exclama Thomas
- Mais vu que l'on est admis, on ne peut pas sortir de l'hôpital et tu le sais. En plus, on ne peut pas marcher.
- Je sais. Mais on peut louer une paire de béquilles et en prendre une chacun pour nous aider à marcher.
- Tu veux sortir en douce ? Dis-je en riant
- Qu'est-ce que tu en dis ?
- Ça pourrait être amusant.

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