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Pot Pourri #1

Hey !

Cela fait un certain temps que j'avais envie de vous partager des trouvailles du net, des bribes de pensées et du n'importe quoi. Je me suis donc dit, autant tout mixer dans un grand pot-pourri de segment ^^

Donc, avant d'entamer le gros morceau qui est une réflexion sur Umbra, je me permets de vous faire découvrir (... ou pas x) ) quelques musiques m'ayant plues dernièrement.

J'ai découvert cette musique dans la BO de la saison 2 de Lucifer (cette série a une BO géniale >w<) et j'avoue qu'elle m'a marquée. Whirlwind of Rubbish d'Evangelist, Devil Devil de Milck et Last Damn Night de Elle King ont aussi remporté mon approbation ^^

Toujours une musique découverte dans une série, mais cette fois-ci provenant de l'autre côté du globe (coucou l'Asie !), cette chanson a le malheur de rester ancrée dans mes pensées ^^. Et puisque ce drama (lorsque j'aurai suffisamment avancer dans les épisodes, je ferai sans doute un segment spécial ... réflexion? Je ne sais pas comment formuler ça, sur les k-dramas (puis je me mettrai aux C-dramas, J-dramas, etc... :p) )a une bonne BO aussi, j'ajoute Golden Love de Midnight Youth, Across The Oceans de New Empire et Finding Differences de Kitsum et Seulong (très joyeuse ^^).

Bref, après avoir fini l'entrée, passons au plat principal de ce pot-pourri (...que cette phrase est engageante x') )

J'avoue traverser une période de vide motivationnel (ce mot n'est même pas français x) ) et ai du mal à faire autre chose que mettre de la musique en fond et me laisser emporter par mon imagination. Et, chose surprenante, j'en suis venue à me poser une question : pourquoi est-ce que j'écris ?

Sitôt cette question posée, j'ai relativisé. En faisant la liste de ce que j'ai écrit entre septembre 2016 et septembre 2017 est plutôt courte : Umbra.

Certes j'ai aussi rédigé des ébauches de d'autres projets, mais cela reste des ébauches. Donc, tout naturellement, j'ai modifié ma question : Pourquoi est-ce que j'écris Umbra ? Pourquoi, depuis plus d'un an maintenant, je me consacre régulièrement à cette fiction ?

La première réponse serait, logiquement, "pour partager l'histoire que j'ai inventée". Sauf que voilà, comme je le répète souvent, l'histoire d'Umbra m'est venue après son écriture. Le but premier d'Umbra n'était pas de raconter une histoire mais de m'offrir un défouloir après une année difficile, un moyen de libérer ma créativité bridée par les remords et les regrets. Il me fallait me reconstruire créativement parlant et j'ai donc décidé de suspendre le projet que j'écrivais déjà sur ce site, La Singulière Vie D'un Corbeau D'Ebène, ne me sentant pas assez mature pour développer la duologie que j'avais prévue pour Erèbe.

Et c'est de la fusion entre cette créativité refoulée, cette envie de me prouver que j'étais encore capable de faire quelque chose et une envie féroce de juste me faire plaisir qu'à émerger le premier chapitre de ce qui était à l'époque nommé Arbalète et couteau tiré. Une seule promesse liant le tout ensemble : celle de me laisser permettre toutes les excentricités, répliques sarcastiques et moments ridiculement badass que je le voudrais. Et pour m'assurer de tenir cette promesse, j'ai créée la Ténébreuse, alors affublée seulement de pouvoirs nébuleux, d'une arbalète et de pensées sarcastiques. Ni passé, ni nom ou même relation. Juste une essence de personnage.

Rétrospectivement, je me rends compte de la symbolique de cette création. Moi qui voulait me reconstruire, créer un personnage amnésique, en voilà une comparaison facile à faire. Pourtant, lors de sa création, je m'étais juré de la faire en tout point différente de moi, ne voulant pas céder au cliché de la Mary-Sue reflétant les aspirations personnelles de son auteur. Cela se refléta dans son apparence (originellement brune, plus grande que moi et à l'apparence élancée/musclée), sa personnalité (quasiment dénuée de toute empathie, presque dénuée de sensibilité émotionnelle, sûre d'elle en toute circonstance). Néanmoins, je me mentirais à moi-même si je n'avouais pas avoir échoué. En effet, je ne sais pas si c'est le cas pour tous les écrivains, mais il m'est impossible d'écrire un personnage sans glisser un peu de moi dedans. Et en écrivant à la première personne, le processus ne s'en ait fait que plus évident. Peu sont ceux à lire Umbra et à me côtoyer au quotidien (ils sont très exactement deux, les rares autres ayant essayé ont rapidement abandonnés), alors je ne sais pas si cela est flagrant. Pourtant je ne me fourvoie pas pour autant et sais différencier la Ténébreuse aussi bien de ma personne que de mes aspirations personnelles. C'est juste comme une ombre (sans mauvais jeu de mots) de ce que serait une vraie personne et habitant mes pensées. Mais voilà, une oeuvre n'existe pas seulement dans l'imaginaire de son auteur, elle est également présente dans celui de son spectateur/lecteur qui se l'approprie à son tour.

Dès lors, la question du pourquoi j'écris Umbra se fait plus vivace et connaît son double : pourquoi les lecteurs continuent de lire Umbra ? Car cette fiction en a fait du chemin, dans tous les sens. Le style, les enjeux, les personnages, les thèmes, la trame, tout à évolué. Lire la première ébauche de chapitre et le dernier publié, c'est confronter ce changement. J'évoquais, indirectement, cette évolution lors d'une discussion avec SwanFairy lorsqu'au détour d'un commentaire je lui disais que si nos fictions étaient des étoffes, la sienne serait un riche velours complexe et la mienne un patchwork bariolé sans queue ni tête. Cela peut sembler étrange à première vue, mais il s'agit vraiment de l'impression que dégage cette fiction à mes yeux. Un assemblage de mythologies, principes, mondes et personnages tenant vaguement ensemble par un quelconque miracle, sans aucun thème clair ou de scénario établi pour lui servir de liant. Et je reviens ainsi à ma question : pourquoi est-ce que je continue d'écrire Umbra ?

Lorsque l'on me demande combien de tomes durera Nox, j'ai coutume de répondre "autant de tomes qu'il me faudra pour m'en lasser", qui est partiellement vraie. Car si je remonte aux racines de la création d'Umbra, c'est composé en partie de volonté de création, de liberté à l'écrit et ... de me prouver que je suis capable de quelque chose. Et c'est cette troisième partie qui dément mes propos. J'arrêterais aussi d'écrire Umbra lorsque je n'en tirerais plus aucune fierté. À cette étape de la réflexion, je suis décontenancée. Alors la voilà ma motivation pour écrire Umbra, une simple question d'ego ? Cela parait tellement ... simple. Surtout que je ne suis pas particulièrement fière de cette fiction, tellement que je n'accepterais pas de la publier sous mon vrai nom ( mais cela relève de mon habituel problème de confiance en moi, si ancré à ma personnalité que j'en viens à me demander si m'en débarrasser ne reviendrait pas à tirer un trait sur ce que je suis. Bref, cela sera pour une autre fois, si jamais elle a lieu ). Décidant d'aborder la question de ma motivation sous un autre angle, je me questionne sur les scènes/moments/personnages qui me donnent le plus envie d'écrire Umbra. Et la réponse est sans appel : soit les moments émotionnels/larmes, soit la relation Ténébreuse/Lucifer (ce qui revient presque au même).

Mais cela n'est pas suffisant. Qu'est-ce qui fait que ce soit ces moments que je veuille absolument écrire plus que les autres ? Qu'est-ce que cela dévoile sur mes envies, ou moi-même ? Abordons d'abord les moments émotionnels. Ils reflètent premièrement ma volonté de faire évoluer mes personnages, Ténébreuse, Maxen et Lucifer principalement. Je veux vous partager leurs tourments, leurs choix et leurs décisions comme leurs éclats de bonheur et de joie, cela démange mon clavier. Cette motivation est simple à expliquer, je me suis attachée à ces personnages et veux arriver à vous communiquer des émotions, défi bien ambitieux. Cette première partie décortiquée, il est désormais inutile d'en faire de même pour la seconde puisque la relation Ténébreuse/Lucifer renvoie aussi aux personnages. Serait cela qui me motive à écrire Umbra ? Agiter des éclats de ma personnalité incarnés dans des ombres de personnes pour les voir interagir entre eux dans un monde de papier, suffisamment large pour excuser n'importe laquelle de mes fantaisies mais avec assez de règles pour le rendre intéressant ? Cela sonne si faux à mes oreilles.

Cependant, je pense avoir trouvé la réponse à ma question. Ce qui me motive à écrire Umbra, ce sont les émotions que cette fiction dégage pour moi. Et cela aussi bien lors de sa rédaction, lors de mes pensées qui n'échoueront probablement jamais sur le papier ou même dans mes interactions avec vous, les lecteurs. Car oui, même si je n'ai pas originellement écrit cette histoire pour vous la partager, vous êtes désormais l'une de mes motivations principales. Avant de cliquer sur le petit bouton orange "Publier", je suis fébrile rien qu'en essayant d'imaginer vos réactions (spoiler alert : vous me surprenez toujours ^^ <3). Plus d'une fois, je vous ai remerciés. Plus d'une fois, je le referais. Car je considère que cette fiction, plus qu'aucune autre peuplant les allées distordues de mon imaginaire, n'aurait pas survécu sans votre attention à son égard. Est-ce que cela veut dire que le déroulement de l'histoire est influencé par les réactions des lecteurs ? Oui, sans aucun doute. Mais alors, cela veut dire que je risque de tomber dans le piège d'écrire une fiction conventionnelle, ne sortant pas des chemins battus et se contentant de répondre à des attentes prémâchées ? Je n'espère pas. J'espère arriver à vous surprendre, à continuer de vous faire rire et si un jour j'arrive à tirer ne serait-ce faire ressentir une ébauche d'émotion dans le cœur d'un seul lecteur, alors j'aurai réussi à faire quelque chose de correct avec cette fiction.

Ainsi ma motivation n'est pas tant de ressentir en écrivant, mais de vous faire ressentir en lisant ( ce qui n'est pas possible si je n'arrive pas à avoir d'émotion, voilà pourquoi les deux sont étroitement liés). J'ai conscience que c'est un pari prétentieux, bien loin d'être accompli (et si cela a une chance d'arriver, ce n'est pas avant le tome 3 de Nox) mais c'est la magie des défis : ils ne sont pas là pour être réalisés mais pour nous obliger à sans cesse repousser nos limites et sortir de nos zones de confort. Car après tout, c'est ainsi que j'ai commencé Nox, comme un défi personnel et cela le demeurera, restant ma petite zone d'expérimentation littéraire à moi ( que se passe t-il quand une solution "parodie" rencontre une solution "espion" ? Oh, Kimcila !).

Voilà, c'est la conclusion de cette petite introspection sur mes motivations me conduisant à écrire Umbra. Je ne sais pas si cela est digne du moindre intérêt ou même intéressant, néanmoins cette réflexion m'a semblée suffisamment développée pour se permettre de figurer quelque part. Si vous avez des réflexions ou même des interrogations, je suis ravie d'y répondre. Après avoir écrit sans doute l'écrit le plus personnel de ce rantbook jusqu'à maintenant, révélant des parties de moi difficiles à exposer, je me permets de vous adresser une question : et vous, quelles sont vos motivations pour écrire ? Pourquoi écrivez-vous cette fiction plutôt qu'une autre ? Cela peut sembler bête ou enfantin et pourtant, la réponse que j'ai livrée m'a surprise à plus d'un abord, alors pourquoi ne pas vous questionner à votre tour ? Si jamais vous répondez, je serais plus que ravie de lire vos réflexions ^^

Et pour achever sur des notes plus légères, voici mes deux trouvailles visuelles de la semaine préférées :

Parce que d'un, c'est beau. L'esthétique du clip est très belle, il y a un travail sur les couleurs et les symboliques qui rendent le tout ultra agréable à regarder. Puis la chanson n'est pas horrible non plus :3. Et parce que de deux, si le trailer du prochain album est aussi bon, qu'est-ce que ça va être avec l'album complet ! (oui, je fangirlise un peu à cette idée x') )

Tout simplement car la chorégraphie est magnifique et de façon inattendue, inventive. J'ai adoré cette idée de ruban liant les deux danseurs et me demande comment je pourrais réutiliser ça dans Nox x') (bah quoi ? L'imagination se nourrit de toutes les sources possibles et imaginables ;p). Petit détail, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la chanson est en chinois. Bon c'est qu'un détail mais vu qu'il s'agit du dernier jeu inventé avec mon père ( un blind test de langages, on fait écouter des chansons en coréen, chinois, japonais, vietnamien, indien, kazakh, roumain et turc, et il faut trouver la bonne langue. Ce n'est pas toujours aisé, oh non xD), ça me fait plaisir d'arriver à distinguer les langues même si je ne sais pas ce qu'ils racontent x').

Enfin, comme derniers bonus, des collages que j'ai effectué pour égayer mes futurs affaires de cours ^^

La première des deux pochettes, il faudrait que je rajoute des paroles à l'encre argentée en plus pour compléter le tout. Sinon le résultat n'est pas si horrible, j'ai juste l'impression qu'il manque quelque chose xD

La seconde, ma préférée ^^
J'aime beaucoup le contraste entre les oranges et le noir, je trouve que je l'ai plutôt bien réussie :D
Et les caractères en chinois rendent super bien, ce qui excuse la galère à les reproduire x')

Voili voilou, je mets un terme à ce pot-pourri, en espérant ne pas trop vous avoir effrayé et ne pas le regretter dès demain matin ^^"

Chocolat ❤

Kelewana

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