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Cap ou pas Cap? - Chapitre 7


CHAPITRE 7

La rue bondée de si bon matin n'avait réveillée dans la bonne humeur. Voilà qui changeait, peut-être qu'à l'avenir, prendre son petit déjeuné dans un café de temps à autre serait à refaire. Ne serait-ce que pour siroter un café au lait, avec son petit chocolat et son petit biscuit, le tout en lisant un livre ou le journal. Gonflant ces oreilles des bruits du service, des passants, de l'air frais du matin qui nous chatouille les joue et presse nos mains sur notre tasse pour nous réchauffer.

Oui, je le referais volontiers.

Pour le moment, Bastian se tenait devant moi, ravi tout comme moi, et faisait tourner sa cuillère dans un café noir, dépourvu de sucre et de lait. « Homme dur de dur » Me disais-je.

- Comment se fait-il qu'avec un café aussi noir tu sois toujours aussi calme ? Lui fis-je. Moi, cela me rendrait survoltée !

- Oh ? On s'y fait. C'est dans ma nature.

Il me fit un clin d'œil avant de porter sa tasse à ces lèvres pour une gorgée et je lui souris. Ce rencard, oui « rencard », c'est comme cela que j'avais décidé de le penser après la journée merdique que j'avais passé la veille, me faisait du bien.

- Dis... Hasarda-t-il.

Je relevais la tête de mon café au lait, un peu de mousse sur les lèvres. Cela sembla le surprendre, je vis ces yeux s'arrêter deux secondes sur mes lèvres puis détourner le regard.

- J'ai entendu ta dispute avec Pharell hier... désolée d'ailleurs... mais, qu'y-a-t-il, entre vous ?

Je me doutais que cette question arriverait à un moment ou à un autre. Comment ne pas poser la question. Surtout que si je me mettais à sa place je me demanderais aussi ce qu'il y a entre Abygaël et Pharell...

Je pense que j'ai mis un peu trop de temps à y répondre, il me fixait, mal à l'aise et fini par dévier la conversation.

- Bref, c'est idiot de ma part... Allons-y, ou nous serons en retard. Dit-il.

Il se levait déjà. Quoi ? Non !

- Attend !

Il s'arrêta, sa veste prête à enfiler.

- Non, mais ne t'inquiète pas, je ne demanderais plus...

Je le rattrapais par la main et moi-même j'en fus surprise. Je serrais sa main et son regard changea.

- Il n'y a rien entre nous.

- Entre « nous » ? Fit-il.

- Hein ? Non ! Entre Pharell et moi...

Bastian eut un large sourire et referma sa main sur la mienne avant de m'attirer vers lui. Un fétu de paille, incapable de résister, voilà comment je me sentais.

Le temps d'après, je m'écrasais contre lui, ceinturé par un de ces bras. Et il m'embrassait furtivement. L'espace de dix seconde, avec ce goût de café noir. La surprise m'envahit en même temps qu'une boule se formait dans mon estomac. Il me relâcha un instant plus tard, un sourire charmeur aux lèvres.

- Voilà qui m'arrange alors, Conclua-t-il.

Je le vit déposer un billet sur notre table, prendre mon manteau et le chausser sur mes épaules avant de me prendre par la main pour m'accompagner au travail.

Nous sommes alors entrés dans le hall principal de l'entreprise, sous les yeux d'Alix et son mascara hyper-volumateur. Je me demandais alors comment cette arrivée allait influencer la suite. C'était bien la première fois en deux ans que j'arrivais avec Bastian ainsi, aussi souriante, et surtout complice de ce baiser volé. Mes joues s'en souviennent encore d'avoir autant rougies. Je me demandais vraiment comment un mec aussi... simple, pouvait agir de façon aussi imprévisible ?

Pharell arriva ensuite à l'accueil, me lança un regard noir, ce qui me fit ravaler mon sourire, me tendit un dossier sans même me dire bonjour et fila dans son bureau. J'en restais bouche bée tellement ce fut rapide et radical.

- Bon, allons-y. Merci Aby' ! Lança Bastian avant de sortir un clin d'œil à mon attention et de filer à son poste.

Je souris timidement cette fois et serrais entre mes mains le dossier que l'on m'imposait. Alix me regarda encore quelques secondes avant de rire de façon sournoise et de frapper à la porte de M. Nivel pour sa petite entrevue.

Une fois seule dans le hall d'accueil, étrangement, l'incompréhension me prit au ventre. Sur tout. Pharell. Bastian. Ce comportement. Ce baiser. Cette ambiance...

Un café s'imposait.

De retour dans mon bureau, je ne fus pas très longtemps seule, car Pharell entra de façon solennelle, après avoir frappé à ma porte, chose qu'il ne faisait pas d'ordinaire.

- Je peux entrer ? Dit-il en glissant son visage dans l'embrasure de la porte.

- Oui, bien évidemment.

J'eus un petit sourire. Il entra et resta à distance, près de la porte.

- Ecoute... Commençais-je avec embarras. Pour ce matin...

- Non. Trancha-t-il. Cap ou pas Cap ?

Je fus surprise. Il voulait jouer maintenant ?

- Hum... Cap...

- Sors avec moi.

Il laissa l'effet de ces mots se poser dans mon bureau pendant quelques secondes. Le tout devant mon air abasourdi. Quoi ? Sortir avec lui ?

- Quoi ? Mais... mais... Pourquoi nous deux ? Comment ça ? Pharell... je ne comprends pas...

- Tu as bien compris mon gage. Disons... trois jours.

Non. Nous étions amis. Ce genre de choses pouvait tout rompre entre nous. Aller trop loin et le perdre ? Pour un jeu stupide! ... stupide, mais qui avait bercé toute notre entente depuis tout ce temps. Comment était-il possible de d'un coup, tout devienne ainsi. Si compliqué ?

- Nous ne pouvons pas.

- Bien sûr que si. Pourquoi tu ne veux pas ? Tu sors avec lui, et c'est pour ça que tu ne veux pas ?

Son raisonnement m'attristait. Mais en même temps, comment prendre un baiser comme celui qu'il m'avait fait ?

- Alors c'est ça ? Tu sors avec lui ?

Je ne lui répondais pas. Son expression s'endurcit.

- Ok. J'ai compris.

Il fit demi-tour, et je m'élançais à sa suite avant qu'il ne touche la porte. Je la fermais en la claquant d'un coup sec en gardant ma main dessus. Il ne devait pas sortir de ce bureau après avoir fini la conversation de cette façon.

- Non, tu ne comprends pas ! M'exclamais-je avec ferveur.

Il me regarda un instant, sans rien dire. Où allions-nous ?

- Je ne sors pas avec Bastian... Pharell, pitié, tu sais bien qu'il me faut plus qu'un café pour tomber amoureuse et tomber dans les bras d'un garçon...

Il haussa les épaules, je marquais un point.

- S'il te plaît, annule. C'est trop pour moi.

- Toi capitules.

- Crétin ! Lançais-je énervée.

Je l'attrapais alors par le col de son pull et l'attirais vers moi pour enserrer mes bras autours de son cou et nichais ma tête sur son épaule. Ces bras vinrent se poser dans mon dos pour me maintenir contre lui.

- Tu ne comprends pas à quel point cela pourrait nous nuire ? Lui demandais-je en chuchotant.

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