Non non, je ne tarde pas à écrire cette fois, j'étais inspirée aussi ;)
Encore pleins de grosses merdes pour celles et ceux qui passent le BAC ;)
Bonne lecture!

(Edit, j'ai posté la première version du chapitre en pensant que tut irait bien. Je me suis acheté un clavier bleutooth pour écrire sur mon portable et avoir accès à mes texte via un compte Drive. Tout était nikel sur le Drive et en arrivant ici, j'ai vu que ça n'allait pas du tout... Désolée du désagrément pour la lecture, c'est corrigé!!) 

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CHAPITRE 31

Je me figeais sur place, complètement tétanisée par son message, il ne présageait rien de bon. Je savais pas comment le prendre, si cette question et ce gage étaient des provocations de la part de Bastian ou bien de celle d'Alix? Elle avait du lui parler de Parker pour qu'il me pose la question, et donc, en théorie de la relation très spéciale qu'elle entretenait avec lui. Un frisson me parcourut tandis que je me préparais à lui répondre.

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De: Moi

A: Bastian
Objet: Re:Gage

C'est le client dont je me charge à Newx York à la place d'Alix. Tout a été mit au clair avec lui, il ne se passera rien comme il a put se passer avec elle, ne t'inquiète pas. Quant au gage, il est déjà remporté, cet homme est totalement imbu de sa personne. Je ne suis ici que pour le boulot.

Et toi, comment tu vas? Tu me manques tu sais, Heureusement que nous sommes à New York, sinon se voyage serait bien triste...

<3

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Je souriais, plutôt contente de mon message et cliquais pour son envoie. Au final, je me disais que c'était normal qu'il demande et que je préférais cela à quelqu'un qui s'en ficherait.

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Habillée simplement d'une robe de soirée mi-longue et maquillée légèrement, je m'affairais à maintenir mes cheveux en un chignon à la limite du négligé. Pharell me fit sursauter en claquant la porte de l'appartement quand il entra. Il était déjà plus de 19 heures et il était parti avec Julia il y a plus de 5 heures.

- Aby? M'appela-t-il alors qu'il arrivait par là.

Je ronchonnais en ramenant une énième fois mes mèches vers l'arrière de ma tête. Il fit dépasser sa tête de l'encadrement de la porte. Il arborait un large sourire. Sa mine me fit plaisir à voir.

- Alors?

- Julia est une bonne petite...

Il s'en retournait déjà dans la cuisine pour sortir du frigo une bouteille de boisson pétillante. Quoi, c'était tout? Il avait piqué ma curiosité et je comptais bien lui faire cracher le morceau. Je me débarrassais de cette crinière indomptable et le rejoignais sur le canapé. Un regard qui voulait dire que je ne le lâcherait pas si vite et il cracha le morceau.

- Ok, ok! Julia est adorable. C'est vrai que l'on s'entend bien au final... mais...

Je le regardais avec insistance, aller, il fallait qu'il finisse sa phrase. J'avais l'impression de retourner à la période de notre adolescence où nous parlions parfois de ces conquêtes. Ces espèces de dé-briefing sur la nana où je lui disais ce que j'en pensais. Cette pensée me fit sourire un peu plus.

- Elle est clairement en train de me draguer... c'est assez gênant, elle n'a que 15 ans et j'ai l'impression qu'elle souhaite vivre une petite idylle en attendant que l'on reparte... Mais on s'est bien amusés, j'avais l'impression de rajeunir.

Je souris à nouveau face à ce petit rappel au passé, mais d'une façon un peu plus triste.

- C'est vrai que si elle a le tempérament de Parker, nous ne sommes pas au bout de nos peines. C'est plutôt une bonne chose que tu t'occupes, car bon.... Parker m'a dit qu'il ne reparlerait pas du dossier et du contrat avant trois semaines.

- Sérieux? Mais ça va être super long! Répliqua-t-il.

- Bah ouais... mais nous sommes à New York, je ne penses pas qu'ils nous monopolisent tout le temps...

- Mais tu te rends compte tout ce que pourrais tenter Julia en 3 semaines?

- Et Parker? Tu devrais peut-être la satisfaire...

Il me lança subitement un regard noir. Je ne le lui imposais pas, ni même lui disais de tout faire dans ce sens, mais il pouvait avec subtilité lui faire comprendre qu'il serait là pour elle, sans pour autant rentrer dans une vraie relations.

- Ce n'est pas ce à quoi tu penses... je n'aie pas envie de faire ça...

Son regard changea un instant et me regarda avec tristesse et mélancolie. Je ne savais pas ce qu'il voulait insinuer. Étais-je toujours aussi naïve?

- Aby'... pour moi, rien n'a changé tu sais...

Je baissais la tête à cause de ce brutal retour. Oui c'était brutal de l'entendre insinuer qu'il m'aimait toujours et que rien n'avait changé. J'avais tourné la page, persuadée que lui aussi l'avait fait. Après tout, nous avions étés en froid pendant un temps après qu'il ait découvert que je sortais avec Bastian, alors pourquoi me lançait-il ce rappel? Que devais-je lui dire? Je me sentais piteuse. Avait-il comprit mon invitation à m'accompagner comme une chance? Rien que cette idée me noua l'estomac et j'espérais que ce ne soit pas ça...

- Je... je ne peux pas aller dans ton sens... tu devrais tourner la page... Si je t'aie amené ici, c'est pour te sortir des griffes d'Alix, ce n'est pas...

- Je sais et je t'en remercie vraiment..., Me coupa-t-il. Une sorte de cure de dés-intox' au calme... Non, vraiment merci Aby' d'être toujours là pour moi...

Je fus incapable de lui sortir un franc sourire, seul un pauvre rictus réussit à se fixer sur mes lèvres tandis que dans ma tête la phrase "C'est normal, nous sommes amis" tournait en boucle. Je ne réussis à déclencher un sourire sur les lèvres qu'un instant plus tard.

- Et donc pour Julia?

Il m'étais nécessaire de changer de sujet.

- Non, plutôt toi avec Parker.

- Arf.... Soupirais-je en faisant la grimace. Lui aussi tente de me draguer ouvertement. Ce matin il m'a fait passer devant tous ces rendez-vous pour m'inviter à dîner ce soir... c'est pour ça...

Je lui montrais la robe en faisant la moue avant de lui demander si ce n'était pas too much. Il hocha la tête pour dire que non et sourit.

- Mais cela n'enlève rien à ta ...

- Tais-toi s'il-te-plaît, ne nous rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà...

C'était sorti tout seul et au vue de l'ombre qui passa dans son regard, j'avais peut-être été trop directe. Mais il se ressaisit et sourit largement. Au moins lui y arrivait. Il soupira avec force avant de se caler un peu plus dans le canapé.

- Aby', cap ou pas cap?

Je le regardais avec surprise, lui aussi voulait jouer? C'était à n'y rien comprendre, comme s'ils s'étaient donnés le mot.

- Non, s'il te plaît, Alix m'a déjà lancé un défi ce matin...

- Ah? J'avoue que je ne suis pas au courant et que je m'en fiche un peu... Je suis un joueur indépendant à présent, nous ne sommes plus ensemble depuis déjà très longtemps... Et je doute que nous l'ayons même été pour elle...

Avait-il éprouvé de l'amour pour la rousse, ou même une simple sympathie? Cette idée me traversa l'esprit et je regardais Pharell étrangement. Il était normal, comme avant je dirais et cela me fit sourire tout de même. De toute façon, si je m'avouais vaincue, cela revenait à quitter le jeu et à le perdre définitivement. C'était un honneur et presque un devoir que de réussir à au moins - et là ma vision changeait par rapport à il y a un mois au Plaza - évincer Alix.

- Ok, Cap?

- Arrête de te tracasser pour un rien... Profites de ta soirée avec Parker, et si jamais elle est nulle... alors demain soir, c'est moi qui t'emmènes quelque part.

Je soupirais avec un sourire. Impossible de le suivre, de le corriger. Il restait fidèle à lui-même et je souriais un peu plus. J'adorais Pharell, et ce depuis notre plus tendre adolescence... M'emmener quelque part dans New York alors qu'il était incapable même de situer où nous nous trouvions! J'eus un rire nerveux et hochais vivement la tête, s'il n'y avait que cela pour lui faire plaisir. Même si intérieurement j'aurais tout donné pour lui enlever les sentiments qu'il prouvait pour moi en cet instant.

Je ne savais véritablement pas e que cela faisait de se voir piquer un amour par un autre homme. Je ne savais pas ce que cela me ferais si j'apprenais que Bastian avait une autre fille e n vue, alors que je l'aimait plus que tout. Même si nous en étions qu'au début de notre relation, il m'avait fait craquer.