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Cap ou pas Cap? - Chapitre 26

CHAPITRE 26 

Elle était lourde, et à n'en pas douter en la manipulant, des éléments se trouvant à l'intérieur se baladaient. Je penchais la tête et fit une moue dubitative. Qu'est-ce que cela pouvait-il bien être ? Je dégrafais ensuite la largeur et risquais un œil dans la petite ouverture avant de m'affoler devant ce que je venais de trouver : Un passeport international, une clef annotée et tout un dossier contenant des documents importants et des prospectus.

L'ensemble finit étalé sur mon bureau et en effet, le passeport était à mon nom et avec une de mes photos d'identité, sans doute l'une de celles que j'avais donnée lors de mon embauche. La clef, par contre, ne me disais rien, mais sur la petite étiquette à l'autre bout de l'anneau, une adresse était griffonnée. Je m'inquiétais d'avantages. A quoi cela rimait ?

Puis, après l'étude du dossier, tout s'éclaira : Evan m'avait confié un gros client dans un autre pays : Les Etat-Unis. Je restais coi en voyant la destination pour aller rencontrer le client ; New York ! C'était une blague ! Inimaginable ! Le rêve !

Je laissais mes yeux dériver au travers des lignes de renseignements et m'arrêtais soudain sur le budget du voyage et sa durer : une enveloppe de 10 000€ m'étais alloué pour y vivre pendant 30 jours et convaincre mon client de notre nouveau partenariat commercial. J'ouvrais grand les yeux, c'était impensable ! Je n'avais pratiquement aucune limite.

Mais je me forçais à redescendre sur terre. C'était louche, peut-être aussi que les événements de ces derniers semaines me poussaient à un peu plus me méfier. Je saisis ensuite le petit post-it accolé sur l'un des documents. L'écriture déconfite et illisible d'Evan me mettait un peu plus la pression :

« Abygaël, Notre potentiel nouveau client, Parker Tales, aime qu'on lui en mette plein la vue, profites donc de cette enveloppe pour lui faire plaisir. Je te confie ce gros dossier, il est très important que tu nous obtiennes un contrat. 

Quant à ton départ, il se fera dès lundi. L'appartement que j'ai à New York est à ta disposition pour y loger. » 

Je le relis à nouveau pour être bien sûre, et étant donné que nous étions jeudi, il ne me restait vraiment pas beaucoup de temps pour me préparer. Le dossier demandait d'ailleurs pas mal de préparation avant de vraiment pouvoir faire une quelconque offre au client... Parker Tales, à l'anglaise je suppose... mais... M. Parker, ou M. Tales. Je me mis à rire devant cette question presque idiote et rangeais proprement les documents dans leur enveloppe.

Je me tournais vers l'autre enveloppe de Pharell et me décidais à l'ouvrir lentement. Que pouvait-il me vouloir ? Un mail ou autre n'était-il pas plus rapide ?

Une simple feuille blanche pliée en deux était noircie à l'encre. Et il y avait de quoi lire.

« Aby',

Je sais que tu vas partir pendant un moment, M. Nivel me la sous-entendu plusieurs fois ces deux dernières semaines. 

Comme tu l'as bien vu, ton nouveau poste et surtout ta nouvelle tâche devaient être en partenariat avec le mien, mais je n'ai pas accepté de venir avec toi. Ce n'est pas vraiment ma place. Je sais ce que tu penses, je sais ce que tu vas faire... Mais non, ne le fais pas.

Assez parlé du boulot.

Tu me manques. Comment en sommes-nous arrivés ici ? Expliques-moi ? Comment est-il possible que ce jeu nous ait séparé, nous ait fragilisé, au point de ne plus se voir, plus se parler ? Et Alix putain ! Je m'en veux, qu'est-ce qu'elle fout la dedans !? Si tu savais... J'étais fou de rage quand je l'ai impliqué dans le jeu, je n'ai pas vraiment réfléchi, comme quand je t'ai embrassé, j'en avais envie, avec impulsivité.

Sans réfléchir une nouvelle fois.

Tu me manques. J'ai été con, et maintenant je dois te supporter au bras de Bastian (tu noteras que je ne l'appelle plus « l'autre »). Mais ce n'est pas pour autant que je m'y fais.

Je n'ai pas vraiment réfléchi à l'époque de savoir si tu pouvais accepter mes sentiments ou non, nous étions si proches qu'il me semblait si naturel que l'on s'aime.

S'aimer d'amour.

Comme des grands, non pas comme des enfants.

J'aimerais que l'on redevienne au moins amis, mais dis-moi, est-ce seulement possible ?

Avec tout ce qu'il s'est passé ? Je ne supporte plus Alix, et comme tu l'as compris, elle avait une emprise sur moi que je ne pouvais pas me permettre de perdre. Mais aujourd'hui en fait, je m'en fous. Elle est mauvaise tu sais ? Ce n'est rien de le dire, tu dois t'en douter. Je pourrais te raconter des choses qui ne te plairaient pas à son sujet, sur cette emprise qu'elle avait jusqu'à il y a peu, très peu.

Je vais lâcher prise, bientôt. Peut-être partir, définitivement. Je sais ce que tu penses, ce que tu veux faire, encore... Mais Alix m'a pourri la vie, dès la soirée où tu as embrassé Bastian, dès qu'elle a franchi le pas de mon appartement. Mais crois-moi, elle n'est pas la pire, méfies-toi. Les apparences semblent parfois être une chose mais ne le sont en fait pas du tout...

J'aimerais tellement que tu me reviennes, en amie.

Je t'aime, mais si ce n'est pas quelque chose à laquelle je puisse prétendre.

Pharell. »


Pourquoi avais-je les larmes aux yeux, cette envie irrépressible de pleurer à chaudes larmes ? C'était quoi ça au juste ?! Bordel ?!!

Bien sûr que tu savais ce que je voulais faire en ayant lu ceci ! Sombre imbécile ! Je ne pouvais me résoudre à le laisser ainsi, c'était mon ami, depuis très longtemps, nous avions tout vécus ensemble !

Je ravalais mes larmes et respirais un bon coup avant de me lever. Le courrier d'Evan attendrait. Je me dirigeais vers la porte de mon bureau et levais la main pour la poser sur la poignée, mais je restais figée. Mon cœur battait tandis que je ressassais les lignes manuscrites. Alix avait une emprise sur lui, mais laquelle ? Qu'est-ce qui pouvait être si grave qu'il ait dû subir tout cela sans pouvoir en parler, à moi, nous qui nous disions toujours tout avec franchise avant.

Avant ? Un temps qui me semblait très loin.

Pouvais-je reprendre cette place d'amie ? Purement et aussi facilement après tout ce qu'il s'est passé ? Et ce « je t'aime » ?

Je secouais la tête, faisant voler mes mèches brunes dans tous les sens et actionnait la poignée.

- Pharell ? Appelais-je. Tu peux venir me voir, j'aimerais te présenter un plan de communication et avoir ton avis...

J'avais parlé dans le vide, sortant à peine ma tête de l'encadré de ma porte mais il répondit présent quelques secondes plus tard en passant lui aussi la tête par le porte. Ces yeux fatigués et tiraillés me firent de la peine, mais un maigre sourire se dessinant sur son visage me fit aussi étirer les miennes. Je suis fis un signe de tête pour qu'il vienne et ouvrait ma porte.

Il balaya mon bureau aux tons beiges et marrons du regard alors que je fermais la porte derrière nous et il se pinça la lèvre lorsque ces yeux se posèrent sur la lettre ouverte et son écriture. Je lui fis signe de s'asseoir dans l'un des deux sièges devant moi. Ces nouvelles habitudes de politesse et d'accueil m'enchantaient, c'était beaucoup plus classe et poli que dans mon petit bureau où un tabouret et un petit banc se battaient en duel devant mon ancien bureau en bois brut.

Il fit la moue après s'être installé et leva les yeux vers moi :

- Tu as besoin d'aide pour ton dossier ?

- Tu sais très bien que non... enfin, peut-être demain, pour le moment, je pense que nous devons encore parler.

Il baissa la tête.

- Très bien, dit-il.

- Je pense que dans un premier temps, tu vas m'écouter...

Je marquais un temps de pause pour structurer un minimum tout ce que j'avais à lui dire. Mes idées se bousculaient.

- Qu'est-ce qu'il t'a pris de m'écrire une lettre pareille ? Commençais-je. Tu sais très bien que je vais venir te voir après de tels propos. Dis-moi. Comment veux-tu que cette lettre ne me fasse rien. Je ne sais plus où nous en sommes... Amis ? Ennemis ? Simples camarades ? Ignorance ? Nous passons un peu par tous ces états depuis un peu plus d'un mois. A cause de qui ? Alix, peut-être mais surtout nous deux. Bien évidemment, j'ai envie que nous redevenions amis, comme avant, amis tu te doutes bien que ça ne va pas être facile. C'est vrai quoi, savoir que tu m'aimes, ce que tu ressens, alors que je ne n'arrive pas à te donner la même chose, et pour autant être proches comme avant, c'est dur. Et je ne peux pas t'infliger cela.

Il hocha la tête alors que mes yeux larmoyants revenaient. Ces mains crispées sur les accoudoirs de son siège m'interrogèrent. Je poursuivais.

- Et ce moyen de pression qu'elle a sur toi ? C'est quoi au juste ? Parce que tu es vraiment alarmant quand tu m'en parles... J'ai bien une petite idée, mais je t'en supplie, dis-moi que ce n'est pas ce à quoi je pense.

- Viens donc vérifier par toi-même... Je ne saurais te répondre, je suis fatigué Aby', de tout... Comme avant.

Il faisait allusion à un avant très lointain, celui du début de notre amitié. Celui qui avait instauré le jeu. Je souriais de façon forcée et venais me poster devant lui, penchée au-dessus de son visage à le scruter minutieusement...



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Désolée, je suis longue, mais j'ai quelques soucis en ce moment, je pense à vous bien évidemment, et le prochain chapitre publié ici sera plus long!! 


Love, Atlance ♥



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