Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Cap ou pas Cap? - Chapitre 11

CHAPITRE 11

Pharell déboula à la sortie à peine 5 minutes plus tard. J'avais eus le temps de me rafraîchir et de réaliser qu'à cette heure, être en petite robe, sans veste n'était pas l'idéal.

- J'ai vu Bastian. Tout va bien ? Il ne t'a rien fait ?

Je hochais la tête et venait me coller contre lui. Il était chaud comme la salle, comme Bastian...

- J'ai froid, on peut aller chercher ma veste.

- Oui, nous allons rentrer, tu vas attraper froid.

Il me saisit par la main, la serra en me regardant avec inquiétude et ouvrit la porte d'où s'échappaient à nouveau le bruit et la cohue. Je frissonnais.

L'instant d'après, nous nous retrouvions dehors, devant l'entrée principale, ma veste solidement chaussée sur mes épaules sous celle de Pharell. Il n'avait pas voulu prendre la sienne et se couvrir. J'vais bien évidemment protestée mais il était venu poser son front contre le mien pour prendre ma température. A priori, j'avais déjà de la fièvre. Mais était-on sûr de parler de la même fièvre ?

Comme un prince, il me ramena chez moi, me guida même jusqu'à mon lit (comme si je ne connaissais pas mon propre appartement) et m'y fit allonger. J'en fus gênée, d'être manipulé ainsi, avec facilité. Il me surplomba et frotta doucement ma joue du pouce, soit pour effacer une trace de mascara qui avait un peu coulé, soit pour me rassurer. Hissé à côté de moi sur son coude, il me regardait tendrement. J'étais mieux là, sur mon lit, je reconnaissais l'odeur de mon appartement et la douceur de ma couette. J'étais prête à dormir. Il se releva, m'indiquant de me déshabiller et prétextant aller fermer la porte.

Je m'étais coulé dans le lit quand il revint, prenant soin d'enfiler un t-shirt et un short pour dormir. Il s'assit sur le bord du lit. Et caressa mes cheveux alors qu'il devenait difficile de rester éveillée.

- Je vais prendre le canapé. Dit-il en se relevant.

Je le rattrapais tant bien que mal et l'attirais sur le lit. Il s'écrasa sur moi en tentant de ne pas me faire de mal et pesta que j'étais bête. Mais tant pis. Je passais une main dans ces cheveux, car je savais qu'il aimait ça et le gardait contre moi un moment.

Malheureusement, le sommeil m'emporta. Je ne sus pas ce qu'il me dit à ce moment-là, ni ce qu'il fit...

~~~

Mon réveil sonna une fois de plus et je jurais en constatant qu'il résonnait dans mon esprit avec fureur. J'avais froid et pourtant j'étais plus qu'enveloppée dans ma couette. A première vue, rien n'avait l'air étrange. Mais lorsque j'essayais de bouger, une masse dans mon dos vint se coller contre moi et un bras s'abattu sur mon flanc pour me ramener en arrière.

- Pharell ? Gromelais-je avec une petite voix.

Il s'agita et s'écarta doucement.

- Hnn... j'ai pas résisté à ton lit... le canapé était froid.

Mais bien évidemment ! Je tentais de me relever et sentais que ma tête ferait des siennes pendant toute la journée. Une fois sur le bord du lit je passais une main dans mes cheveux, machinalement, tout en m'exaspérant de mon mal de crâne. Et debout, étant donné que ce fut pire, je m'appuyais sur le mur, près de la fenêtre. La lumière du jour m'aveuglait, comme une idiote et je me trainais jusqu'à la salle de bain pour une douche chaude.

Arrivée au travail avec Pharell, je filais dans mon bureau pour me poser sur ma chaise et tenter de marteler ma tête sur mon bureau. Sait-on jamais, si cela aurait pu faire partir cette fichue migraine !

En arrivant donc dans mon bureau, je fus surprise d'y trouver un petit paquet emballé avec des froufrous pâles. Je m'interrogeais. Le petit sac d'où dépassaient les froufrous cachait un paquet de cookies aux noisettes et une boîte d'aspirine. Un petit mot m'attendais aussi dans le fond : « Eat me, Drink me, Answer me » (traduction : « Manges-moi, Bois-moi, Réponds-moi ») .

Je pensais à Bastian immédiatement et cela me fit sourire. Je contournais mon bureau m'affalais dans mon fauteuil de bureau et choppais un cookie...

- Aby' ? Hasarda quelqu'un alors que j'ouvrais la bouche pour croquer mon cookie.

Bastian passait timidement la tête par la porte et me regardais. Il avait l'air normal, timide et simple. Un flash me revenait en tête et l'image de son costume chic me fit cligner plusieurs fois des yeux. Je lui fis signe d'entrer et de fermer la porte.

- C'est de toi ? Lui demandais-je juste pour pouvoir rebondir dans la conversation.

Il hocha la tête, ébouriffa l'arrière de son crâne et eut un sourire gêné.

- Oui. C'est niais de le faire à la « Alice au pays des Merveille », non ?

- Hein ? Non ! Je trouve ça trop mignon !!

Son air timide vira à la détermination. Bastian se rapprocha de moi et posa sa main sur mon front. Elle était fraîche ! De ma main, je tenais la sienne pour qu'il la laisse sur mon front. Une véritable bénédiction. Je ne vis pas tout de suite qu'il se rapprochait d'avantages.

- Mignon ? Bon bah ça va alors, j'avais peur de tomber dans le cliché. Comment tu vas ?

Sa mine inquiète me fit rougir.

- Un peu mal à la tête en effet... mais avec ça (je tapotais sa main de la mienne) ... ça devrait aller ! Merci... pour ça...

Il balaya l'air de sa main libre comme pour dire que ce n'était rien et se rapprocha d'avantages, me faisant reculer jusqu'à son bureau.

- Je voulais savoir... Commençais-je timidement. Comment... comment ça se fait que toi et Pharell soyez aussi... entreprenant ces derniers temps ? Je ne me souviens pas que tu aies été aussi...

- Cela te dérange ?

- Je... je ne sais pas...

- Je te l'ai dit, cela fait un bon moment que j'attends autre chose qu'une relation platonique de collègues de bureau entre nous... Pharell... je ne sais pas ce qu'il veut et cela ne m'intéresse pas... Moi par contre, je sais ce que je veux.

Je restais interloquée, choquée. Cela voulait dire quoi cette tirade ?

- Je ... euh... d'accord... oui... j'ai cru comprendre ça... mais...

Je m'arrêtais et réalisais à quel point il était près. Je retirais sa main et prenais une grande goulée d'air avant de prendre un air gênée avec un petit sourire.

- Hum... écoute. J'ai compris ça en effet... mais une relation au travail ce n'est pas forcément très bon. Et Pharell est étrange. Nous sommes amis. Toi et moi, moi et lui. Vous me mettez tous les deux dans une situation que je ne pourrais pas gérer très longtemps...

Je parlais tout en le regardant. Ces yeux verts m'attiraient irrésistiblement. Il était si proche que l'envie de me blottir dans ces bras me taraudait. J'en avais envie. Continuer mon presque sermon fut difficile.

- ... et du coup... c'est assez dur tu vois... car... vous... tu...

Et il me fixait aussi, intensément, comme s'il se retenait de me bondir dessus.

- Answer me...

En fait, il me faisait vraiment craquer...

- Non. Il n'était pas prévisible du tout... il était...

Il sourit. Et fichtre, j'avais soudain envie de l'embrasser, passer ma main dans ces cheveux, le serrer contre moi, qu'il me prenne aussi dans ces bras, me serre contre lui... ma respiration s'accélérait tandis qu'il se rapprochait à nouveau, venant coller son front au mien. J'avais envie de lui. Il gardait son côté Bastian le timide et en même temps ce petit côté rebelle et séducteur. Je relevais le menton, nos nez venant se toucher et mes yeux se fermaient presque.

- ... Tu veux vraiment que je t'embrasse ? Dit-il tout bas. Car j'en ai vraiment envie... Abygaël...

J'en avais la gorge sèche. Oui je voulais qu'il le fasse. Mais non ! Non ! Pas au travail. Pas dans cette situation !

- Non... tu as raison... excuses-moi.

Je baissais la tête et serrais les dents. Il posa ces lèvres sur le haut de mon crâne. Je frémissais.

- Fais attention, ne sors pas trop tant que tu n'iras pas très bien... sinon...

Je relevais la tête, curieuse, les joues en feu. Il en fut surprit et de dévisagea un instant avant de reprendre.

- Sinon... je m'en chargerais moi-même.

Il me donna chaud. Très chaud. Mon esprit se faisait tout à coup pleins de films. Il sourit et recula avant de revenir à la porte.

- Cela n'arrivera pas... Murmurais-je.

- Pourquoi princesse ?

Je souris et alors qu'il posait une main sur la poignée, je m'avançais en vitesse et me hissais sur la pointe des pieds tout près de lui pour lui flanquer une bise sur la joue. J'en rougissais, bien évidemment.

- Je te donnerais mes microbes avant...

A cet instant, je n'avais qu'une envie : lui bondir dessus. Et je pense que lui aussi partageait mon avis. Il referma un peu plus le poing sur la poignée et vint caresser ma joue de l'autre. L'envie enfermée dans ces yeux.

- Ne dis pas ce genre de choses si tu ne veux rien entre nous.

Son regard était dur, comme voulant me rappeler que cela ne tenait qu'à mon bon vouloir. Est-ce que j'agissais mal ?

Il finit par quitter mon bureau et retourner dans le sien. Je mis un moment à me calmer après avoir refermé la porte. Puis je retournais à mon bureau. Je regardais les cookies tout en me demandant pourquoi ma situation était ainsi. Comment nous en étions arrivés là ?

Mais... qu'est-ce que je voulais moi ? Je savais très bien que sortir avec Bastian, rester ami avec Pharell et être tranquille au boulot n'étaient pas compatibles.

J'étais coincée...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro