Jonathan's PDV - Localisation error

Je me réveillai brutalement, secoué comme un prunier. Je m'assis aussitôt et regarda autour de moi. La femme... Jane sonna comme une alarme dans ma tête. Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres. Je connaissais enfin son nom. Mon enthousiasme ne dura pas longtemps. La brune était debout, en train de se rhabiller. Je croisais son regard affolé. Je perdis mon sourire et fronça les sourcils. Puis je me rendis compte que mon corps tremblait. Non, ce n'était pas moi mais... Bon sang, un tremblement de terre!

Je bondissai en cherchant mes vêtements. Ma tête était comme un concert de tambours et de feux d'artifices. Je me posais pleins de questions sur mon accoutrement et sur ce qu'il se passait. Jane me tira en arrière alors que j'enfilais mon pantalon. Un bloc de pierre s'effondra à l'endroit où j'étais une seconde avant. Je levai les yeux et remarqua que les murs s'effritaient. Les symboles auparavant présents, avaient disparus. L'invisible n'est pas toujours visible. Qu'est ce que cela voulait dire ? Que se passait-il ?

Jane me cria quelque chose que je n'entendis pas à cause du vacarme environnant. Je m'étalai sur le sol, ayant à peine finis de m'habiller. Nous étions tous les deux la tête dans la poussière.

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- Il faut qu'on sorte d'ici ! Cria-t-elle, les mains appuyées par terre.

- Cherchons une sortie, vite ! Suggérai-je en me levant.

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Je me levai et accouru jusqu'au premier mur le plus proche. Tout comme ma compagne, nous tâtames les murs les uns après les autres. Rien. Je n'allais quand même pas mourir enterrer vivant ? Remarque, j'aurais fait l'amour avec la plus belle et dangereuse femme du monde. Oups! Eh oui, ça y'est c'est dit! Je crois que mon cerveau a enfin accepté la vérité. Quand on reste ancré dans une idée, le cerveau reste bloqué et ne l'accepte pas quand ça arrive vraiment. Et sans prévenir, la vérité éclate en plein jour, comme un ballon par une épingle. T'avais pas mieux comme image là-haut ?

* * *

Je crus entendre un bruit au-dessus de moi. Levant les yeux, je finis par trouver une ouverture dans le plafond. Il n'y avait rien quelques secondes plus tôt. A croire que cet endroit était hanté. Je partis chercher Jane mais elle était à côté de moi. Je tirai sur sa manche, impossible de parler avec tout ce vacarme. Le sol continuait de trembler, comme les murs, comme nous. Je lui montrai la trappe. Comment allions nous l'atteindre ? Combien y avait-il de mètres entre nous et le plafond ?

Elle me montra l'hôtel comme ceux des églises et me proposa de monter dessus. Sauf qu'il était trop loin pour être juste en dessous de l'entrée. Impossible de le bouger, il devait peser dix tonnes. Une seule solution nous avions : la courte échelle. Enfin là il allait falloir faire la longue échelle. Je riai intérieurement car même dans les pires moments, j'arrivais à faire de l'humour. Merci cher frère!

Elle grogna quand je lui avoua ma pensée. Mais ce ne fut pas elle qui dû supporté cinquante kilos sur les épaules. Elle était maintenant debout, les pieds de chaque côté de ma tête. C'était moi qui devrai grogner pas elle. Mais je me tus, concentré à ne pas la lâcher.

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- Tu y arrives ? Criai-je le souffle court.

- J... j'arrive... pas... ç... tremble t... trop... , beuguela-t-elle la voix déformée par le bruit infernal.

- Attends!

Je tenta d'appuyer sur mes pieds de toutes mes forces pour qu'elle atteigne le plafond.

- Encore un peu...

Je sentis mon visage rougir comme mon corps se tendre sous l'effort.

- Ca y'est, mais j'ai seulement le bout des doigts près de la trappe.

- Tire de toutes tes forces! Hurlai-je à bout de forces.

- Je vais essayer.

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Son corps partit un peu vers le haut et je l'aidai un peu pour réussir. Elle hurla sûrement pour oublier la douleur qu'elle devait éprouver. Puis plus rien, mon corps se détendit alors que je lâchai ses chaussures. Elle était en haut et moi en bas. Nous étions maintenant dans une mauvaise passe. Elle pouvait partir et me laisser là. Ou elle pouvait m'aider à sortir de ce trou. En y pensant, c'était moi le détenteur de la carte. Elle ne pourrait pas aller loin. Remarque, j'avais plutôt l'impression d'avancer à l'aveugle. Tout ce que nous avions trouvé jusque là n'était en aucun cas indiqué sur la carte.

Je cessai d'y penser quand quelque chose me fouetta le visage. Lâchant un aïe , je levai les yeux et croisai ceux de la brune qui me criait de monter. Je saisis la corde entre mes doigts et testa sa solidité. Où avait-elle trouvé cette corde ? Etait-ce le Saint Esprit qui nous l'avait envoyé ? Putain mais Cam sors de ce corps ! De toute façon, je n'avais d'autre choix que de me lancer sinon c'était la mort assuré. Je me hissai vers le haut pendant qu'elle tirait de son côté. Plusieurs minutes interminables plus tard, je m'écroulai à terre le souffle coupé. Je fermai les yeux afin de savourer le calme soudain qui vrillait mes tympans. Eh oui, nous sortions d'un vacarme tel qu'un ouragan, pour arriver dans un silence total.

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- Aller lève-toi, on a autre chose à faire que glander ! Ordonna la brune.

- Putain arrête de crier ! Ma tête va exploser...

Je portai mes mains à mes oreilles qui bourdonnaient. La vache, je me demandai en cet instant si ce n'était pas pire qu'un concert à plus de milles décibelles.

- Pire qu'un gosse ! Râla-t-elle en me tirant par le bras.

- C'est pas compliqué pourtant, je te demande juste de ne pas hurler. C'est trop demander ?

Elle ne répondit pas et nous avançâmes sans savoir où nous allions.

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* * *

Nous étions maintenant revenus dehors, hors du tunnel. Comment était-ce possible ? Putain mais il se passait quoi ? On était sous terre limite et là on se retrouvait à la surface. C'est quoi ce bordel ? Allistair il se passe quoi dans ta tête ? Comment était-ce possible ? Les lois de la physique nous jouaient des tours. Ou alors Allistair s'amusait de l'aude-là. Rien qu'à y penser j'en avais des frissons dans tout le corps. Puis j'entendis des voix au loin. Je m'arrêtai, tirant à mon tour ma compagne par le bras. Je me planquai derrière le premier truc que je trouvai et parcourai des yeux les alentours.

Plus les minutes passaient plus elles se rapprochaient. Je me rendis compte que nous étions à découvert, alors nous partîmes en courant. Je tirai ma capuche sur ma tête. Puis je pris la main de Jane dans la mienne, mais elle la retira aussitôt. Je lui jetai un regard incrédule et elle me gratifia d'un regard horrifié. Bon peut être pas horrifié mais au moins de dégoût. Bon en fait je ne savais pas comment le décrire ! Mais en fait, là tout de suite, je n'avais pas vraiment le temps de polémiquer avec moi-même. C'est possible d'ailleurs ? A part quand on a un petit diable et un petit ange sur chaque épaule. Mais il se passe quoi dans ma tête là ? Je vaux mieux que ça!

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- BLACK! Sors de ta rêverie et bouge tes fesses ! Cria la brune.

Mais quelle andouille, elle allait nous jeter dans la gueule du loup.

- Ferme là! Lançai-je presque à l'oreille d'un sourd.

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Elle ne dit rien et se mit debout courant à ma suite. Nos deux têtes cachées, nous cherchâmes l'abri le plus proche.

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- Cameron, nous avons fait le tour, il n'y pas personne ici. Annonça une voix féminine qui m'était familière.

- Je suis sûr qu'ils sont là. Selon la carte, ils devraient être là quelque part. Entendis-je.

Mon jumeau, celui qui m'avait trahi et que j'avais trahi par la même occasion.

- Ca suffit, ça fait trop longtemps qu'on est là. Viens on s'en va! Suggéra sévèrement la femme.

Il y eut un silence de quelques minutes. Pendant ce temps nous continuions de chercher où se réfugier.

- J'ai entendu quelque chose.

- Cam, arrête tu me fais le coup depuis assez longtemps, souffla sa coéquipière.

- Chhhhhht! Siffla ce dernier.

Sa compagne se tut et le silence prit de nouveau place. Nous passâmes entre deux plateformes et réussîmes à trouver un passage dans un mur.

- Là bas! Cria Cameron.

Je poussais de toutes mes forces Jane et nous tombâmes ensemble dans l'ouverture qui s'offait à nous.

- J'ai entendu quelqu'un crier tout à l'heure, une voix de femme. Comme celle de la femme mystère.

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* * *

Cameron's PDV - Former subway station New York's

Je courrai vers la source du bruit. J'eus à peine le temps de voir un mouvement qu'il n'y avait plus personne. Je passai la tête dans l'étroit passage mural. Je consultai d'un regard ma compagne pour comprendre que nous devions les suivre. Je la pris par la main et m'engouffrai dans ce trou, suivi de près par Kay. Je m'étalai par terre, sentant un corps sur le mien. Absolument aucune lumière ici! Grognant, je cherchai une lampe de poche sur moi. Difficile de trouver quand on y voit rien! Je sentis une douce main frôler mes doigts, accompagnée d'un objet métalique froid. Je souris satisfait. Comment savait-elle ? Elle a lu mes pensées ? Puis un faisseau lumineux plutôt faible nous éclaira. Le visage de ma tendre amie apparut avec un regard sévère.

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- Cam, tu n'as pas été assez intelligent pour amener une lampe torche avec toi ? Glissa-t-elle.

- Bah, je n'ai pas eu le temps, puis de toute façon t'en as une, donc ce n'est pas grave, on peut s'en servir pour deux. Hein puisque maintenant on est...

Elle posa une main sur ma bouche et leva les yeux.

- Tais-toi! Murmura-t-elle.

Je me tus sans bouger et continua de la regarder. Ou plutôt de l'admirer.

- Je crois que j'ai entendu du mouvement plus loin, ajouta-t-elle dans un murmure.

>> Maintenant, je vais enlever ma main, mais cesse de parler !, reprit-elle en retirant doucement sa main.

Je la lui embrassai au passage, ce qui me valut un nouveau regard sévère.

- Oui maman!

Elle leva les yeux au ciel.

- Tu sais que tu es belle quand t'es en colère ? Dis-je amusé.

- Cam, pas ici s'il te plait ! Soupira-t-elle.

- Bon d'accord! Allons chercher les méchants! Chuchotai-je en me levant.

- Arrête de faire l'enfant!

- Dina, c'est toi ? Demandai-je en fronçant les sourcils, amusé.

- Cameron Black! Grommela Kay en croisant les bras.

- Okay! J'arrête..., capitulai-je. Eh mais t'as vu ? O' Kay ! Repris-je en riant de mon propre jeu.

Elle me gratifia d'un regard désespéré. Tellement de jeux de regards en si peu de temps. Je crois que je pourrai apapraître dans le livre des records.

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Elle me poussa sans un dire un mot. Je décidai d'avancer finalement, mettant de côté mes idioties. Nous étions maintenant dans un étroit tunnel, essentiellement éclairé par une lampe torche. J'entendis un cliquetis, signe que Kay avait chargé son arme. Je sentis un coup de coude dans mon dos et je me tournai vers elle. Sans rien dire, elle me fit un signe de tête pour me faire comprendre de passer derrière. Je voulus répondre négativement mais elle me poussa derrière elle. Grognant de mécontentement, je tentai de parler mais elle m'en empêcha en me donnant une tape sur la tête. Lâchant un aïe silencieux, je pensais grossièrement :

Normalement, c'est le gars qui protège la fille. D'ordinaire, c'est le gars qui détient le flingue et est devant la fille. Et là je suis en position inférieure. Quelle absurdité! Mais je ne suis que consultant du FBI. Même si ma situation a changé, je reste sans arme et donc sans défense. A part ma magie, enfin le fait que je sois magicien me permet juste de gagner du temps. Je ne fais pas pouf! Le lapin a disparu! Avec un nuage de fumée barbant.
...
Ah mais si... Je viens de me rappeler que j'ai un gilet sans manches pare balles sous ma veste... Quel idiot je suis !

Quelqu'un a déjà eu une pensée aussi longue ? J'espère que vous avez pris votre casque, histoire de vous occuper l'esprit le temps de ma reflexion intérieure ?!

* * *

Je sentais que tout ça ne nous menait à rien. Le tunnel sombre était sans fin.
Ils nous fuyaient, ils n'avaient encore rien dû trouvés. J'étais soulagé dans un sens. Manquer la découverte de notre héritage à moi et mon frère aurait été de trop. Même si mon frère m'avait laissé dans sa prison, il n'en restait pas moins mon frère.

A croire que les liens fraternels n'étaient pas si solides que ça. Je l'avais trahi, il m'avait trahi. Nous nous étions trahis. Bon je n'allais pas... Je m'imaginais me frapper la tête. Parfois je me demandais ce qui pouvais clocher chez moi. Peut être avais-je eu un beug dans le ventre de ma mère. Ou plutôt un soucis entre moi et mon frère. Qui sait ce qui a bien pu se passer pour me rendre aussi... Comment pourrais-je me définir ?

- Gamin ?

Je sortais de mes songes et leva les yeux vers ma coéquipière. Elle pointait sa lampe torche sur moi. Comment...

- Oui gamin. Et narcissique aussi. Mais tellement... Adorable et... Attachant et... Un vrai clown... Et une vraie pipelette.

J'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit tellement j'étais bouche bée. Je posais les mains sur les hanches.

- Laisse tomber, on en reparlera une autre fois, d'accord ?

Je voulus une nouvelle fois ouvrir la bouche mais elle posa un doigt sur ses lèvres. J'agitai les bras paumes en l'air, ahuri par la situation. Elle venait de me rembarrer. Je laissais mes bras retomber et claquer bruyemment sur mes hanches. Kay se retourna à nouveau et me fit les gros yeux. Je levai les yeux au ciel. Qu'est ce que c'était rare que ce soit moi qui les lève au ciel.

Pendant que je me demandais comment elle avait pu savoir quoi répondre sans qu'elle puisse lire dans mes pensées, nous avançions toujours vers l'inconnu. Je commençais à ressentir de la lassitude en vu de la situation. Cela ne dura pas longtemps. Au loin un bruit vint s'ajouter au silence pesant.

Sans réfléchir, je me collai à ma petite amie et attendis sans qu'elle se rende compte de ce que je faisais. Un coup de feu nous annonça que quelque chose se tramait non loin. Je suivis de près ma copine et nous arrivâmes finalement à un grand espace. Un filet de lumière cherchai à trouver un passage entre les murs fissurés et couverts de poussières.

Elle braqua son flingue devant elle d'une main experte et avança à pas de loup tout en tournant son regard dans tous les sens.

- Nous savons que vous êtes la. Rendez vous et tout se finira sans blessés.

Pas de réponse. Je m'en doutais, comme si elle croyait qu'ils allaient se rendre.

- Si vous ne vous rendez pas tout de suite...

Il y eut une explosion. Je fondais sur Kay et je m'effondrai au sol, elle se retrouva sous moi. Mes oreilles bourdonnèrent et je crus voir un peu plus loin, de nombreuses sources de lumières scintillantes comme de l'or.

De la poussière volait tout autour de nous et je vis à peine deux personnes passer près de nous. Je m'assis difficilement tentant de ne pas finir sourd. J'aidai Kay à se ressaisir et tous deux nous mimes debout.

Jonathan et la femme mystère nous faisaient face, couverts de poussières. Au milieu un tas de gravas nous barrait le chemin. Il suffisait d'escalader le peu d'obstacles devant nous et nous les tenions. Seulement, mes yeux étaient bloqués sur lui, sur eux. Tout ce temps et nous y étions aujourd'hui.

Il me toisait des mêmes yeux bleus que les miens. Derrière eux, des centaines, des milliers de pièces à conviction. De l'or, de l'argent, du cuivre, des objets de valeurs et j'en passais des meilleurs. C'était ça, ils avaient réussi. Et j'étais là pour le voir. Ou peut être plus pour longtemps.

J'avais à peine sentis la balle entrer en contact avec ma peau. Je portais un gilet pare balles, comment était ce possible ? Pourquoi ne l'avais-je pas arrêté ? Tout simplement parce que j'étais persuadé d'être protégé.

Je baissai les yeux sur ma poitrine et ouvris mon gilet. Une tache de sang apparaissait en son centre. Je levai les yeux et croisai ceux de mon assassin. Elle. Elle m'avait tiré dessus. Elle abaissa sa main et je m'ecroulai au sol. À genoux par terre, mes yeux se voilerent pendant que je respirais de plus en plus lentement. J'entendis crier et de nouveaux coups de feu. Mes yeux se fermerent pendant que ma tête percuta le sol. Je sombrai dans le noir.

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Bonsoir

Après tant d'attentes voici la suite. Je suis vraiment désolée. J'avais commencé une formation et je n'avais pas eu trop le temps de continuer. Je me rattrape maintenant.

Vous aura t il plu ? Pas très gai mais bon on avance dans l'histoire. N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez aime.

Merci à vous de me lire et me suivre.
Dreamlifeix