Chapitre 5
Kay's PDV – Appartement de Kay, New York
Je me réveillai en sursaut, entendant un bruit fort juste à côté de moi. Les yeux toujours fermés, je relevai la tête et chercha la table de chevet. Je grognai de frustration et finis par trouver un objet qui devait être mon téléphone. Je le pris en main et ouvris enfin mes yeux. La lumière du jour attaqua ceux-ci et je les plissai finalement. Quand je pus enfin ouvrir totalement les yeux, j'allumai mon portable et regarda qui m'avait appelé. Mike avait cherché à m'appeler deux fois. Il avait même laissé un message vocal. Je soupirai , me demandant pourquoi.
Je jetai un coup d'oeil à l'heure sur mon mobile et ouvrit de grands yeux quand je vis qu'il était dix heures trente. Je laissai l'appareil tomber de mes mains pour me lever brusquement. Un rapide coup d'oeil sur ma gauche m'indiqua qu'il était déjà levé. Posant les pieds sur le sol, j'attrapai mes pantoufles et me mis debout après les avoir chaussées. Je me dirigeai vers la porte, quand une vague de frissons me traversa. Je baissai les yeux, pour me découvrir en simples sous-vêtements. Je me mis instantanément à rougir alors que j'étais toute seule. Je me détourna et chercha une robe de chambre. Puis je sortis de la chambre afin de rejoindre la cuisine/salon.
Au même moment, je croisai Cameron, portant un plateau rempli de gourmandises. Nos regards se croisèrent et un sourire se dessina sur ses lèvres. Il déposa ce qu'il avait préparé sur la table et m'attira à lui. Je souris et me pressa contre lui. Je repensai à ce qui s'était passé hier et mes joues rosirent. Il dû le remarquer car il passa une main sur ma joue et l'autre sur ma taille.
«
- Bonjour, ma beauté ! Bien dormi ? Commença-t-il avec un sourire à tomber.
- Pas aussi bien depuis longtemps. Répondis-je en fondant.
- J'ai préparé le petit-déjeuner, m'annonça-t-il en tirant une chaise, que veux-tu ?
Il me montra le lait, les céréales, le bacon, les œufs, du café.
- Cam, t'es fou ! Souriai-je avec des yeux exorbités.
- Non, amoureux ! Corrigea-t-il. Hé, tu n'as pas eu le temps de t'habiller ? Ajouta-t-il en me reluquant.
- Hey ! Grommelai-je en le tapant sur le torse.
- Ça ne me déplais pas ! Dit-il avec un sourire en coin.
- Je m'en doute, espèce de pervers ! Continuai-je à piquer.
Je m'installai et me servis pour manger.
- Alors là je suis vexé ! Lança-t-il en croisant les bras.
- Oh, c'était pour rire ! Souriai-je en mangeant.
Il ne répondit pas et partit faire sa vaisselle.
- Oh mon petit Cam, il est susceptible ! C'est trop mignon.
Je me levai et me plaça derrière lui. Il continua de faire la vaisselle.
- Tu boudes ? Demandai-je me collant à lui, posant ma tête sur son épaule.
- Hmmm ! Grommela-t-il.
- Ooooh mon grand enfant, t'es trop mignon ! Dis-je en lui collant un baiser sur la joue.
- Bon ça va t'as gagné. Toute façon j'ai finis.
Il se tourna après s'être essuyé les mains. Je me reculai mais il me tirai aussitôt à lui.
- Hey, pourquoi tu pars ? Grogna-t-il.
- 'A y'est, monsieur ne boude plus ? Demandai-je en passant les bras autour de son cou.
- Nah, c'est finit ! Et maintenant va falloir s'habiller ma petite dame.
»
Je sursautai quand j'entendis mon portable sonner. Je le lâchai malgré moi et courrai vers ma chambre. Puis je décrochai. Mike était à l'autre bout du fil. J'avais oublié que j'étais en retard. Je m'excusai et l'informa que je partais de suite. Je raccrochai et retourna auprès de mon petit ami. Qu'est-ce que j'aimais dire ça. Puis je me rappelai que je ne voulais pas le montrer devant les autres. Cela allait être dur, depuis le temps que j'attendais, je devais maintenant me cacher.
Je laissai Cameron ranger la vaisselle essuyée, pendant que je partais m'habiller en hâte. Je me maquillai rapidement et retourna à l'entrée, munie de mon sac. Je demandai à Cam comment nous allions faire par rapport à la voiture. Cela paraîtrait louche si nous arrivions ensemble. Mais je pourrai dire qu'il avait dormi dans un hôtel et que je l'avais amené avec moi au boulot. Je me rendis compte que c'était absurde quand nous étions à l'entrée du FBI.
Finalement, je me dis que nous allions improviser. J'entrai dans le hall du FBI puis me dirigeai vers mon bureau. Mike fit son apparition au même moment. Cameron me suivait de près, mais pas trop. A mon avis cela ne resterait pas longtemps caché. Difficile de rester de marbre, de ne pas le regarder ou même...
«
- Salut, Kay ! Lança mon coéquipier. Bonjour, Cameron !
- Ah, bonjour Mike ! Content de vous revoir ! Dit Cam en tendant la main.
- C'est réciproque ! Kay n'a parlé que de vous pendant votre...
- N'importe quoi, je ne faisais que... , polémiquai-je en rougissant malgré moi.
- Vous avez réussi sans moi ? Je veux dire par rapport aux enquêtes d'illusions, ajouta-t-il sans doute pour ne pas éveiller les soupçons.
- Vous avez de la répartie, Monsieur Black !
- Agent Dikins ! Ravi de vous revoir ! Je ne vous ai pas trop manqué ? La questionna Cam.
- Vous voir sorti de prison ne me fait on ne peut plus plaisir. Cependant, je préférai votre frère, il était moins bavard.
- Je vous remercie de vous être inquiétée pour moi. Je vais me mettre dès maintenant à chercher sa trace d'ailleurs.
- On sera là pour t'aider. Dit une voix féminine.
Je me tournai et croisai les yeux de Dina. Un grand sourire s'afficha sur mon visage et je la pris dans mes bras.
- Tu m'as manqué ! S'exclama Cameron quand ils échangèrent un câlin.
- Toi aussi, mon chou ! Dit-elle en me lâchant.
- Hé, on est là nous aussi ! Se faufila Jordan.
- Salut mon pote ! Comment ça va ? Sourit Günter.
- Bon il y a trop de monde dans cette pièce. Je retourne à mon travail. Tenez moi au courant pour votre frère et la femme mystère. Dit Dikins quelque peu agacée.
- Je suis à votre service si vous avez besoin. Réitéra Cameron.
»
Elle lui fit un vague signe de la main et partit.
«
- Je crois qu'elle m'aime bien. Elle recommencera peut être à m'appeler Cam, reprit-il les mains dans les poches.
- Ne rêvez pas trop Cameron ! Remarqua Mike.
- On va changer de sujet hein ?! Coupa net Jordan.
- Oui, Cam, on se pose des questions, continua Günter.
- Quoi encore ? Souffla le concerné.
- Pourquoi tu n'es pas rentré aux Archives...
- ... après être sorti de prison ? Finit Jordan, poussé par Günter.
- J'ai été le chercher comme prévu. Répondis-je à sa place.
- Et pourquoi ne pas l'avoir ramené ici ?
- Et pourquoi tant de pourquoi ? Piqua Cameron.
- On se pose des questions, n'est-ce pas Dina ? Appuya Günter.
Elle sursauta et manqua de tomber de la table sur laquelle elle s'était assise.
- Hein, quoi ?
- Laisse tomber ! Grommela le magicien.
- Alors Cameron Black, que faisais-tu avec Kay Daniels ce soir là, après être sorti de prison ? Où as tu dormi ? Dirent-ils ensemble.
- Vous savez quoi les gars ? J'étais content de vous revoir. Là vous m'avez gavé. Avoua Cam en soufflant bruyamment.
- Il a raison, laissez les tranquille et mettons nous au travail. Approuva Dina.
- D'ailleurs, depuis tout à l'heure tu ne dis rien. Nous cacherais-tu quelque chose ? Reprit la main Jordan.
Elle ne dit rien et jeta à peine un regard vers Mike, alors que depuis que nous étions là, elle n'avait cessé de lui jeter des coups d'œils.
- Tu crois qu'on ne t'as pas vu, mais...
- ... tu regardes... , continua Jordan après Günter.
Son regard dévia vers Mike puis de nouveau devant elle, avant de rougir jusqu'aux oreilles.
- Les gars si c'est pour faire le vieux couple qui finit chacune de ses phrases, vous pouvez vous remettre au lit. Railla Cam, en coupant la conversation.
Il y eut un blanc. Puis je décidai de casser l'ambiance morose qui s'était installée.
- Bon, comme l'a dit Dina, on va se mettre au travail. Nous devons retrouver la femme mystère et Jonathan.
»
***
Jonathan's PDV – Sous-sol du vieux métro, New York
Nous arrivâmes au bout de l'escalier. L'air se faisait de plus en plus frais. J'allumai la lampe de mon portable mais elle ne répondit jamais. Celui-ci s'éteignit en deux secondes. Génial, plus de batterie ! Je cherchai celle qui me suivait mais ne le trouva pas. Eh oui, il faisait nuit noir ici ! Puis la lumière nous montra enfin où nous étions. Elle venait d'allumer sa lampe torche. Sérieusement, elle cachait cette lampe tout ce temps ?
Elle me poussa en avant, ignorant mon regard ahuri. Comme je mourrai d'envie de poser un prénom sur ce visage que je côtoyai déjà depuis plusieurs semaines. Devant s'étendaient une série de couloirs ou plutôt de tunnels comme dans les mines. Les murs étaient d'un gris anthracite, et parsemés de plantes épaisses noircies par l'humidité. Ouvrant grands les yeux, je ne vis pas le fond, seuls les ténèbres. Ma compagne s'approcha d'un premier passage mais se cogna contre un mur invisible. Étrange. Je fis de même avec un autre et passa sans encombre. Elle tenta encore avec un autre et se fit de nouveau mal. Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait. Pourquoi certains étaient accessibles et d'autres non ? En plus ce ça, ceux-ci étaient invisibles. A moins que...
J'approchai une main et heurta une surface translucide et froide : du verre. Je répétai la procédure avec un autre. J'essayai de les briser mais impossible, même à coup de pied. Du verre incassable, des passages vides. Que cela voulait-il dire ? J'attrapai la femme mystère par la manche et la tira avec moi dans l'un des passages où aucun verre ne nous barrait la route.
J'avais raison, il s'agissait d'un jeu de miroir. Ou plutôt un labyrinthe de glace. Nous alternions dans un sens et dans un autre, évitant les murs invisibles. Puis à la fin, nous arrivâmes dans une grande pièce. Aucune issue, des murs toujours aussi tâchés de noir et un froid glacial. Pourquoi Allistair nous avait envoyé jusque là ?
Je ne bougeais pas pour observer l'étrange pièce. La brune impatiente s'avança de quelques pas et un bruit de mécanismes fit grincer les murs. Elle brandissait tout autour d'elle sa lampe torche. Je tournai sur moi-même et remarqua que des symboles s'affichaient, toujours plus nombreux, sur ces murs crasseux. Puis tout s'arrêta. Fronçant les sourcils, je m'approchai de cette nouvelle trouvaille, ignorant royalement la femme qui occupait le côté opposé de cet endroit lugubre. Ces symboles étaient blancs et tous plus étranges les uns que les autres. Ils me faisaient penser à ceux de l'énigme que j'avais dû déchiffrer, du temps où j'avais découvert que ma petite femme mystère voulait enlever mon frère. L'espace d'une seconde, je me pris une claque mentale. Venais-je vraiment de me dire ça ? Non ! Il ne fallait pas ! Ne pas s'attacher à une femme, enfin pas elle je voulais dire.
Je décidai de revenir à la réalité et recommençai de regarder les motifs devant moi. Il y en avait tellement que je ne savais même pas par où commencer. Je me souvins avoir gardé avec moi la grille tournante. Passant mes mains sur mes épaules, je ne trouva pas mon sac. Je trouvai la brune fouillant dans celui-ci.
«
- Hey, tu fais quoi ? Lançai-je en me jetant sur elle.
- Doucement, mon agneau ! Dit-elle sur un ton mielleux.
A quoi jouait-elle à la fin ? Je décidai d'y faire abstraction.
- Dans ce cas, donne-moi...
- Tiens ! Coupa-t-elle en tendant ce que je voulais.
Je la fixai un instant puis le prit d'une main. Elle ne le lâcha pas et serra ma main sur la sienne.
- On est pas obligé de faire ça tout de suite, commença-t-elle sur un ton taquin. On peut faire une pause, si tu veux, Jonathan, continua-t-elle avec un sourire coquin.
- Je... croyais que tu voulais avoir la fortune le plus vite possible ? Demandai-je tentant d'ignorer son invitation.
- Dois-je te rappeler que la première fois qu'on s'est vu, tu m'as embrassé ? Piqua-t-elle en appuyant sur ma main.
»
J'ouvris la bouche alors qu'un flash back me revenait en mémoire. Je nous vis dans un bar, moi devant mon verre et elle à côté de moi. Elle m'avait proposé un marché et ne répondant pas, elle s'était approché de moi. Je l'avais embrassé sans réfléchir, comme attiré par un aimant.
«
- Je ne t'aime pas. Tu as fait du mal à mon frère. Nous sommes là pour trouver mon héritage. Dis-je en me dégageant de son emprise.
- Jonathan, tu mens très mal ! Tu m'as quand même déshabillé et on était pas loin de faire l'amour. Pour ce qui est de ton frère, tu te trahis toi-même. Tu l'as laissé en prison. Tu crois que c'est de la fraternité ça ? Et pour finir, une petite escapade après tous ces efforts...
- Découvrons ce que nous cache Allistair ! Répondis-je simplement.
- Un de ces jours, j'arriverai à faire baisser la barrière qui te bloque. Annonça-t-elle doucement, sur un ton sensuel.
- Et peut-être quand je saurais ton nom ! Dis-je à mon tour.
»
Je ne sus pas sa réaction mais je me doutais de cette dernière. Je me mettais au travail et examinai le moindre recoin de chaque mur. Après je ne sais combien de temps, je trouvai une piste. Une série de symboles indiquait plusieurs phrases : « Le visible peut être invisible », cela me faisait penser aux miroirs. « Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut, ils se complètent », celle-ci ne voulait rien dire. Selon moi, ce que nous cherchions était visible sans l'être vraiment. Il était devant nous mais assez loin pour ne pas qu'on l'atteigne. Nous avons cherché dans les tunnels, nous sommes descendus dans les sous-sols et même sous terre. Nous avons cherché toujours plus bas. Nous devions peut être revenir plus haut. Mais dans ce cas, tout ce que nous avions trouvé ne servait à rien ? Une telle incertitude me faisait souffrir, mais quelle absurdité ! Tout ça pour ça ! J'avais l'impression d'avancer en revenant à la case départ à chaque fois.
***
Je soufflai longuement quand je décidai de de ne plus chercher. A croire que c'était impossible. Nous devions peut être fouiller sous terre mais vraiment dans la terre. Ou dans un autre tunnel mais pourquoi aller si loin ? Je cherchai le sens de tout ça. Si seulement mon arrière grand-père n'était pas le sosie d'Einstein. Bon peut être pas à ce point. Je ne savais plus dans quel ordre réfléchir, alors quand la femme mystère se pencha près de moi, je laissai libre court à mes émotions. Je m'étais pourtant interdit de quoi que ce soit avec elle, après ce qu'elle avait fait à mon frère et surtout à moi. Mes sens étaient en alerte et mon cerveau me criait de m'éloigner, comme si elle allait me mettre un flingue sur la tempe. Pourtant je plongeai mes yeux bleus dans ses yeux bicolores et une voix me criait de bondir loin d'elle. Je lâchai prise dans un endroit aussi terrifiant.
Comme le jour où nous échangions sur comptoir d'un bar, je me penchai vers elle et l'embrassa le plus simplement possible. Je ne me souvenais pas l'avoir embrassé, pourtant c'était comme du déjà vu. Longtemps je me l'étais interdit, pourquoi d'ailleurs ? Parce qu'elle était dangereuse ? Mais tellement sexy, tellement féminine, tellement mystérieuse. Pendant que je me posais toutes ces questions, je m'abandonnai dans une étreinte sensuelle. Telle une tigresse, elle me poussa en arrière et attrapa mes poignets sans douceur. Je tentai de l'embrasser mais elle m'en empêcha en écrasant mes bras aux côtés de ma tête et se mit à califourchon sur moi. Puis elle écrasa sa bouche sur la mienne. J'étais bloqué, je ne pouvais rien faire d'autre que répondre à son baiser. Je prolongea longtemps et mordilla sa lèvre pour lui faire comprendre d'arrêter. Elle se recula et sans attendre arracha mon haut. J'en profitai de ma liberté pour tirer sur son haut et le lui enlever. Etais-je amoureux ? Attiré par elle ? Je n'en savais rien. Je voulais juste profiter de ce moment. Nous nous embrassâmes longuement et nous retrouvâmes rapidement nus, frissonnants dans ce froid silencieux. Seuls nos ébats couvraient le calme pesant de cet endroit lugubre.
Quand nous nous effondrâmes l'un près de l'autre, elle me souffla un mot tellement inaudible que je mis longtemps à comprendre. « Je m'appelle Jane. » Je tournai la tête vers elle et croisai ses yeux lançant des braises. Même son nom était sexy. Il lui collait parfaitement à la peau. Elle le prononçait à la « Jaine ».
***
Cameron's PDV - Locaux du FBI, New York
«
- Alors, tu l'as trouvé ? Demandai-je à Jordan.
Ce dernier utilisait son ordinateur hyper sophistiqué et tentai de localiser le téléphone de Jonathan. Bien entendu, cela serait trop facile. Il était introuvable. Il pouvait être à New York, comme à l'autre bout de la planète.
- Cam, je ne détecte rien. Soit son téléphone est HS, soit il a plus de batterie...
- ... soit il a fait en sorte qu'on ne le retrouve pas. Franchement, tu croyais qu'il allait sortir dans la rue et crier à découvert en brandissant un drapeau : « Eh, je suis là, regardez je suis là ! » ? Grommela Günter.
- Bah moi au moins je ne fais pas les quatre cents pas à bouffer mes ongles, en insultant mon appareil qui date de la Préhistoire. Répliqua le brun.
- Tu te crois plus intelligent avec ton ordi de geek ? Et avec tes lunettes de secrétaire ?
- Ouais bah moi au moins...
- Les gars ! Ca suffit ! Ordonna Dina.
Ils s'arrêtèrent mais se toisèrent comme des enfants de dix ans.
- Cameron, fais nous un rappel, s'il te plaid ! Me proposa Dina.
- Jo' m'a volé la carte d'Allistair, qui permet de trouver notre héritage. Il me l'a prise quand il a échangé nos vêtements en prison.
- J'espère qu'il ne t'as pas laissé tout nu, parce que devant les gardes ça n'aurait pas été la joie ! Lança Jordan.
Je lui lançai un regard noir, pendant que Günter pouffait de rire et Dina lui donnait un violent coup de coude.
»
«
- Cela veut dire qu'il faut qu'on retrace la carte ? Demanda Kay.
- Je l'ai en mémoire dans mon téléphone. Et oui, la seule piste que j'ai, est le tunnel dans lequel on avait débouché le jour où nous avons arrêté la femme mystère.
- Ce n'est pas possible, on va en avoir pour des semaines. S'exclama Mike.
Je grimaçai et leva les mains.
- Raaaaah, combien de fois je dois vous le dire ? Je n'aime pas entendre ces mots. Grognai-je.
- Je suggère d'en parler à Dikins pour avoir son avis. Proposa Kay.
- Il faudrait commencer par chercher des témoins qui les auraient vu. Puis partir sur le terrain et chercher leurs traces. Dit aussitôt la concernée derrière nous.
- Ils ne sont pas assez idiots pour rester à découvert. Ils auront sûrement changé plusieurs fois de véhicules, de vêtements et de zones géographiques. Je connais mon frère, il est trop intelligent pour se laisser avoir. Dis-je à mon tour. Et d'ailleurs ils se ressemblent sur ce point là, ajoutai-je en parlant de la femme mystère.
- Nous allons suivre leurs traces, je ne vois pas d'autres solutions. Et en même temps, chercher des témoins qui les auraient vu ou leur ressemblant. Parce que faire semblant, n'est pas toujours simple afin de passer partout.
- Vous ne connaissez pas mon frère. Lui comme moi, nous avons toujours été très bons acteurs.
- En plus de magicien ? Votre CV doit être bien long. Rétorqua Dikins.
- Notre père nous a surtout apprit à nous défendre, après il nous a apprit à adopter plusieurs facettes, ou jouer la comédie, et enfin la magie, les illusions.
»
***
Centre-ville de New York
Je me « promenai » en compagnie de Kay, dans le centre-ville de la ville lumière. Dikins était resté au bureau pour superviser les équipes en cas de besoin de renforts. Dina et Mike étaient en ce moment dans les vieux tunnels de la ville. Les gars étaient restés au FBI.
Nous passâmes dans de nombreuses allées, ruelles, passages très fréquentés. N'ayant pas besoin de montrer de photo de Jonathan – devais-je rappeler que nous étions jumeaux ? - , nous montrions simplement celle de la femme mystère. Bien entendu, personne les avait vu. Ç'aurait été trop facile et j'étais certain que Jonathan aurait été là, il se serait marré.
Après une demi-journée à montrer une photo à tous les passants, je décidai de m'acheter un encas, car j'avais extrêmement faim. J'invitai ma petite amie à me suivre pour prendre des fajitas. J'en avais déjà mangé, du temps où nous étions encore sur l'époque des enquêtes. Y repenser me donnait froid car ce moment était en hiver. Il neigeait à ce moment là. Ensuite, je croquai à pleine dents en gémissant de plaisir. Mon Dieu que c'était bon ! Cela faisait rire la brune qui m'accompagnait. Pendant que je la regardai, je trouvai une traînée de sauce sur le coin de ses lèvres. Je me mordis la lèvre inférieure. Je mourrai d'envie de passer mon doigt pour lui enlever et le déguster. Mais nous étions dehors et donc contraint de rester à distance. Je me contentai de lui tendre une serviette et de lui faire comprendre.
Puis nous reprîmes le fil de notre recherche, avec tout de même peu de conviction que ça marche. Pourtant, quelqu'un vint vers nous et nous affirma avoir vu un visage un peu similaire. Et des deux côtés, que ce soit Jonathan et la brune. Nous nous regardâmes Kay et moi, puis lui posâmes quelques questions.
Il les avait vu il n'y a pas si longtemps et près d'une station de métro. Je sortais mon téléphone et ouvris l'image de la carte d'Allistair. En effet, ils étaient bien sur la ligne des anciens tunnels. Ils devaient être maintenant être à la moitié à peu près. Je me demandais bien ce qu'ils avaient découverts. Je n'en revenais toujours pas. Mon frère jumeau était sur la trace de notre héritage et nous aurions dû le faire ensemble. Au lieu de ça, il le cherchait avec celle qui l'avait envoyé en prison et en plus qui avait tenté de me tuer à plusieurs reprises.
Mon téléphone sonna et je l'ouvris pour le coller contre mon oreille :
«
- Salut mon chou !
- Du nouveau, Dina ? Demandai-je une main sur la hanche.
- A part des tunnels noircis et aux odeurs de vieux, R.A.S. !
Je me tournai vers Kay et elle me donna la signification.
- Ah oui, mais je le savais ! Dis-je faussement sûr de moi.
- Alors pourquoi avoir demandé ? Entendis-je Dina.
- Comment tu sais que ...
- Cam, je te connais par cœur !
Je ne répondis rien et repris la parole.
- Nous avons trouvé un témoin, qui les aurait vu tout près d'ici. A peu près au trois/quatrième tunnel, les anciens je parle bien sûr.
- D'après la carte que tu m'as envoyé et celle que tu nous avais...
- Oui celle des anciens tunnels pour mon tours favori. C'était génial non ?
- A part que j'avais dû éplucher tous les métros et faire je ne sais combien de site pour finir par les trouver.
- Revenons ne au fait, vous voulez bien ? Demanda Kay en me poussant gentiment.
- Oui ma... euh ... Kay ! Bafouillai-je.
Cette dernière me regarda avec de grands yeux. Surtout que de l'autre côté il n'y avait plus un son.
- Allô ? Appelai-je.
- Oui, nous sommes là. Et nous allons continuer à chercher à partir de là.
- Il faut qu'on les piège, proposa Kay.
- Il faut déjà retrouver leur trace avant de lancer un plan d'illusion.
- Pourquoi toujours faire de la magie ?
- Ce n'est pas que de la magie, c'est de la tromperie.
- Je trouve ça similaire. Je ne dis pas non, j'adore la magie. Approuva Mike.
- Mon coeur, nous allons voir en fonction de ce qui va se passer. Posa Dina.
- Hmm... Tu t'adressais à qui là ? M'interloquais-je en passant une main sur mon menton.
Et la conversation s'arrêta net : elle venait de me raccrocher au nez.
- Elle m'a raccroché au nez ! Dis-je ahuri.
- Cam, ce n'est rien, tu ne vas pas en mourir. Et puis tu n'as pas remarqué les regards entre eux deux ?
- Dina... m'a raccroché au nez...
Je l'entendis soupirer pendant que répétai une quatrième fois la phrase dans ma tête.
- Aller, avançons dans nos recherches. Je propose de les rejoindre directement.
- Comme ça je pourrai avoir une conversation avec elle.
- Parce qu'elle t'a raccroché au nez, oui j'ai compris.
Elle posa un blanc, avant de reprendre en posant les mains sur les hanches.
- Nous pouvons y aller maintenant ? Me demanda-t-elle.
- Oui, ma belle allons-y !
»
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Bonsoir/bonjour, je m'excuse pour ce long retard. J'ai mis du temps pour l'écrire. Il a finit par arriver mais il a fallut du temps. J'espère qu'il vous aura plu, j'y ai pris plaisir à l'écrire en tout cas. Surtout les moments où Cam fait ses blagues ou ses commentaires. Ou les moments où Günter et Jordan se chamaillent. Ou les moments gênants ;)
Sinon, s'il vous aura plu, n'hésitez pas à voter pour montrer votre soutien ou l'avoir aimé. Et pourquoi pas laisser un commentaire! J'aime connaître un avis plus poussé qu'un vote, s'il y en a un bien sûr. Parce que les visites fantômes, y'en a marre !
Je prendrai le temps d'écrire la suite mais je n'ai pas commencé et encore moins de dates arrêtées. Mais j'ai moins de temps qu'à l'époque où j'étais en situation précaire par rapport au boulot. Maintenant j'ai un travail un peu plus à long terme, même si c'est un an... Et une formation qui me prend du temps, entre les révisions et le travail en alternance.
Bref, je vous souhaite de bonnes fêtes! HAPPY CHRISTMAS !!! Happy New year en avance !!! Et merci de me suivre, j'adore écrire cette fanfiction!!
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