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Chapitre 24 - Rachele

Rachele

La première chose que je sens, c'est le soleil sur ma peau. Caresse douce, agréable, chaude. Cela dit, la chaleur qui m'étouffe semble différente. Lentement, l'esprit embrumé, je prends conscience du tissu doux sous ma paume, de la couette sur mes jambes, du bras autour de ma taille.

Du bras ?

Pétrifiée, mes yeux tombent sur les muscles qui me retiennent prisonnière. Paniqué, mon cerveau tente de se rappeler ce qu'il s'est passé la veille au soir, mais c'est peine perdue. La douleur dans mon crâne m'empêche de me concentrer et, hormis mon cauchemar sur Jacob, rien ne me vient à l'esprit.

Jacob.

Les battements de mon cœur redoublent d'intensité alors que mon regard remonte la peau masculine. Son souffle dans mon cou m'indique qu'il est réveillé. Sa main qui caresse la mienne du bout des doigts m'informe qu'il sait que je le suis. En même temps, comment louper mes yeux écarquillés, ma respiration chaotique et ma poitrine soulevée par mon rythme cardiaque ?

— Bonjour, murmure-t-il à mon oreille.

Je reconnaîtrais cette voix suave entre toutes. Piquée au vif, je tourne la tête vers Jacob. Vêtu d'un simple boxer, il s'étire avant de frôler mon nez avec le sien.

— Bien dormi ?

Non. Impossible. Comme brûlée par la honte, je le pousse et saute hors du lit. Complètement déstabilisée, je tâte mon corps à la recherche de je ne sais quoi. Habillée d'un peignoir et de mes sous-vêtements de la veille, je peux assurer qu'il ne manque aucune partie de mon corps. Enfin, si on oublie mon cerveau défaillant.

— Rassure-moi, c'est parce que tu as vu un moustique que tu me frappes dès le matin ?

— Je...euh...

Lisant mon trouble sur mes traits, il passe une main sur son visage et se redresse sur l'un de ses coudes. Comme à son habitude, son regard est taquin et son sourire moqueur. Malgré mon affolement, je ne peux m'empêcher de m'arrêter sur son torse nu. Athlétique, dessiné, vierge de toute pilosité, je dois me retenir pour ne pas retourner dans ces draps embrasser chaque centimètre de ce dieu grec. Sur ses pectoraux, un tatouage de phénix, sur son bras gauche, des symboles étranges aux formes celtiques.

— Est-ce que... toi... on... Qu'est-ce que tu fais dans mon lit ?

Oui, je suis ridicule, mais cette question me brûle trop les lèvres pour la retenir plus longtemps. Amusé, il claque sa langue sur son palais et passe la pulpe de son pouce sur ses lèvres. Il ne me quitte pas des yeux, profitant de toutes les réactions provoquées par mes hormones. Si j'ai fait cette erreur monumentale, il serait vraiment fâcheux que je ne m'en souvienne pas. Quitte à en assumer la responsabilité, autant avoir un bon souvenir ! Est-ce que j'ai bu ? Alors que je tente de me remémorer de ce qui a pu me mener ici, une douleur perce derrière mes paupières. Tout est flou. La réalité se mélange avec les images d'un cauchemar sans queue ni tête.

— Je suis curieux de savoir à quoi tu penses ? se moque-t-il.

— Jacob, je n'ai ni le temps ni l'envie de jouer aux devinettes. Ma tête me fait un mal de chien, je n'ai aucun souvenir de la soirée d'hier. Pour couronner le tout, je suis à moitié nue avec toi dans mon lit !

Il s'esclaffe.

— Fougueuse.

Retenez-moi, je vais l'étrangler. Au bout du rouleau, je m'assois au bord du matelas en laissant tomber ma tête entre mes mains. Un soupire de frustration m'échappe. Comment vais-je expliquer à Mina que j'ai couché avec son frère ? Elle n'a jamais été contre une relation entre Jacob et moi, mais ce n'est pas comme si cet homme était un exemple de stabilité ! Je me vois mal faire du frère de ma meilleure amie, mon ennemi. Or, de l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas. Je m'en voudrais de forcer Mina à choisir entre sa main gauche et sa droite. On pourra me dire que c'est lâche de ma part, une excuse pour me protéger. Mon amie est peut-être une disculpation de plus, mais on ne peut me reprocher d'évaluer toutes les possibilités. D'un autre côté, les paroles de la femme tournent en boucle dans mon esprit. Au final, je ne sais plus si je dois me réjouir ou pleurer sur mon sort. Ai-je fait une erreur ou bien ai-je cédé à l'inévitable ?

Je savais que cette cohabitation était une mauvaise idée. Je savais que tôt ou tard, mon cœur réussirait à annihiler ma raison. Mais je ne peux même pas me rappeler ce que j'ai fait, ce que j'ai dit. C'est une vraie torture, j'ai l'impression d'essayer de faire un puzzle avec les mauvaises pièces. Je vais devenir folle.

Tout à coup, je sens les draps bouger et le parfum de Jacob m'envelopper. Espiègle, il écarte les cheveux de ma nuque pour y déposer un baiser brûlant. Consciente de notre proximité, je tente de m'enfuir, mais son bras s'enroule autour de ma taille pour me rallonger. Son corps au-dessus du mien, mon peignoir est le seul rempart entre sa peau et la mienne. C'est mal, mais mon bas-ventre s'humidifie, ma poitrine palpite, mes lèvres frémissent. Il me serait si facile de réduire la distance qui me sépare de sa bouche pulpeuse et tentatrice, de passer mes mains sur ses pectoraux.

— Je suis déçu que tu ne te souviennes pas de tes adorables gémissements.

À l'instar d'un ouragan, la honte colore mes joues, écrase mon estomac. Mon premier réflexe ? Poser mes mains sur mon visage. On est dans le top de la maturité. J'ai envie de hurler, mais je me retiens. Il faut que je me reprenne. C'est impossible que je ne me souvienne pas de ce moment. Céder au diable pour se rappeler du cauchemar d'après ? Me voilà punie d'une manière bien cruelle !

— Et quand tu as crié mon nom... c'était jouissif !

— Arrête. Stop. J'ai compris.

Alors que je tente d'avaler la boule qui se forme dans ma gorge, Jacob s'esclaffe d'un rire sonore en posant sa tête sur mon ventre.

— Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle, grogné-je.

Il tente de me répondre, mais l'hilarité ne cesse de le couper dans son élan. Énervée, je le pousse et sors du lit. Mon tourmenteur met quelques minutes à s'en remettre et m'explique, des larmes d'allégresse dévalant ses joues :

— Ce que tu peux être crédule. Rachele, s'il s'était passé quelque choseentre toi et moi, tu ne serais pas habillée d'un peignoir et tes sous-vêtementsn'auraient pas survécu.  

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