Je m'excuse pour ceux qui ont vu l'autre OS, j'ai eu un petit beug dans ma boîte mail et j'ai inversé deux histoires. Voici la bonne, bel et bien écrite par 7this_is_me5 !

Moi : Quand est-ce que tu viens récupérer tes affaires ? J'en peux plus de voir tes cartons traîner partout dans mon appartement. Ça fait deux semaines que j'essaye de te contacter. Rappelle-moi.

Je rangeai mon téléphone dans la poche de mon manteau et frissonnai légèrement à cause du froid que la période hivernale offrait. Lorsque je soupirai légèrement, l'air condensé forma une petite fumée devant moi. Nous étions le 24 décembre, soit le jour du réveillon de Noël.

Contrairement à ce que je m'étais miroité, cette journée était loin de la petite romance de Noël que je m'étais imaginée. Il y a deux semaines, j'avais appris que mon petit ami me trompait depuis plusieurs mois avec une autre personne. Suite à ça, évidemment on s'était engueulés comme jamais et il avait quitté notre appartement. J'attendais qu'il vire ses affaires, mais il n'était pas décidé à venir les chercher. Toute cette histoire me prenait pas mal la tête. Le plus dur était que je n'avais pas ma famille près de moi, ils étaient tous restés dans notre pays d'origine.

Il devait être aux alentours de vingt heures, le ciel avait déjà revêtu son habit noir encre. Il faisait froid, et pourtant je ressentais ce besoin d'être dehors. Peut-être que parce que je savais que si je restais seul, je passerais mon temps à broyer du noir. Je n'avais pas envie de ça.

J'étouffai dans cet appartement qui respirait les souvenirs poussiéreux d'une relation malsaine. Sortir un peu m'aérait, et au moins je croisais un peu de monde. Bien que la plupart des gens ne me calculaient pas. C'était ça que j'aimais dans les effets de foule, l'espace d'un instant me retrouver confondu au milieu d'une masse de personnes que je ne connaissais pas. J'avais l'impression de me fondre au milieu des autres, et c'était tout ce que je voulais. Me sentir entouré, pour ne pas sombrer dans la solitude qui me bouffait de l'intérieur depuis ces derniers jours.

Les trottoirs étaient couverts de neige. Je regardais l'intérieur des magasins décorés pour l'occasion de Noël. Il était encore assez tôt pour qu'ils soient ouverts. Je faisais ce qu'on appelait couramment du lèche-vitrine. J'espérais au moins que cette rupture n'affecterait pas la magie de Noël. Bien que, j'étais résigné à la passer seul cette année.

J'avançai tranquillement, il y avait une odeur légèrement sucrée dans l'air. Probablement avec les marchés de Noël qui se situaient aux alentours. Soudain, à travers la vitre d'un magasin je vis la silhouette d'un jeune homme qui me fit tilter. Je restai quelques instants à le regarder.

Il était habillé avec un tablier vert et portait un pull rouge. Sur ses oreilles étaient fixées des oreilles de lutin, et il portait un bonnet assorti à sa tenue. Il s'affairait à emballer un cadeau pour ses clients et caressa les cheveux d'un enfant en souriant. J'avais rarement vu quelqu'un mettre autant de cœur à la tâche, ça me réchauffa un peu le cœur.

Lorsqu'il releva la tête, nos regards se croisèrent. Il m'adressa un petit signe de la main pour me saluer, je souris légèrement avant qu'il ne reparte à ses occupations. Comptait-il travailler un soir de réveillon ?

Je me dirigeai vers l'entrée du magasin, et lorsque je fus à l'intérieur je sentis un doux rictus s'emparer de mes lèvres sans trop que je sache pourquoi. Ca faisait une éternité que je n'étais pas entré dans un magasin de jouets, les guirlandes lumineuses et les décorations qui parsemaient le plafond et les murs me rappelèrent ces heures entières que je pouvais passer avec mes frères et sœurs dans les rayons à dévorer les jouets du regard.

Je marchais tout en gardant mes mains dans mes poches en essayant de me réchauffer un peu. Malgré l'heure, il y avait encore pas mal de clients pour un soir de réveillon. Soudain, je sentis quelqu'un me bousculer, ce qui me sortit de mes pensées et un brouhaha du Diable poursuivit cette collision. Je me retournai et vis un jeune homme le cul par terre, avec un carton renversé à côté de lui.

-E-Excusez moi monsieur... Aish, c'est pas possible d'être aussi maladroit... me dit-il

Je ricanai légèrement, attendri par sa réaction. Il se frotta légèrement à l'endroit heurté et commença à ramasser les boules qu'il avait fait tomber de son carton. Je me baissai pour venir l'aider.

-Rien de cassé ? demandai-je

-A part toutes ces boules... répondit-il avec une petite moue

Je l'aidai à ramasser les débris que l'on mit dans le carton. Le jeune homme le récupéra, je me rendis compte que c'était le même qui m'avait souri tout à l'heure.

-Vous avez une petite mine pour un soir de réveillon. me dit-il

Je haussai légèrement les épaules.

-Désolé, ce n'était pas vraiment approprié. sourit-il légèrement

-LIU YANGYANG ! gronda une voix

Le jeune homme se tourna en direction de la voix qui tonnait de l'autre bout du magasin. Une femme d'âge mûr qui portait un serre-tête avec des cornes de cerf arriva en notre direction. Elle me bouscula sur son passage sans même s'excuser.

-Tu es vraiment une calamité ! continua la femme, Combien de fois je t'ai dit que ces cartons étaient trop fragiles pour toi !? Quand est-ce que tu vas écouter ce que je te dis ?

-Désolé... répondit le garçon, Une dame m'avait demandé des boules roses et j'ai dû aller les chercher en réserve.

-Arrête de me répondre, espèce de petit insolent ! Dire que je te paye pour ça en plus, c'est désolant !

Il baissa doucement la tête en acquiesçant ce que la dame disait.

-Excusez-moi madame mais il s'agissait d'un accident. intervins-je

-Un accident !? Je t'en foutrai des accidents ! répliqua-t-elle hors d'elle, Je ne veux plus te voir ! Ni pour ce soir, ni pour jamais ! Tu es viré !

-Quoi ? demanda le jeune homme, Attendez vous pouvez pas me faire ça, je ne suis ici que depuis une semaine...

-Tu sais combien de casse on a eu depuis une semaine ? Bien plus que les trois dernières années. répondit la femme avant de récupérer son carton des mains du jeune homme, Estime toi heureux que je ne te fasse pas rembourser les pertes.

Elle retira le badge que le jeune homme portait avant de tourner les talons pour rejoindre les caisses. Ledit Yangyang jura avant de retirer son tablier puis il se dirigea vers la sortie. Merde... Apparemment, je ne serai pas le seul à passer un réveillon pourri.

Je ne sais pas pourquoi, mais je le suivi. Probablement parce que je trouvais ce traitement injuste. Je trouvais la réaction de la femme complètement excessive pour un accident.

Le jeune homme alla s'asseoir sur un banc et se prit la tête dans les mains. Je m'assis à côté de lui, le banc me glaça le cul. Je passai une main sur son dos pour le réconforter.

-Je suis vraiment trop maladroit... C'est pas possible d'être aussi nul sérieux...

Lorsqu'il sentit ma main au contact de son dos, il releva la tête vers moi. Je le regardai sans rien dire.

-Ah, vous êtes là vous. fit-il avant de se redresser

-Je ne pense pas qu'on ait une si grande différence d'âge. Tu peux me tutoyer. répondis-je simplement

Il me sourit doucement, il portait encore son déguisement de lutin. Lorsque je détournai le regard, je me rendis compte qu'il portait également des chaussures dont les bouts étaient décorés de petits grelots. Il ricana légèrement en voyant ce que je regardais.

-Tu dois trouver ça complètement débile. dit-il

-Non, c'est mignon. répondis-je

-Arrête, personne ne porterait ce genre de pompes si il n'y était pas obligé. ajouta-t-il, C'est tout sauf pratique pour marcher, et ça ne tient même pas chaud.

J'eus un léger rire, il me regarda.

-Oh, enfin tu souris. fit-il remarquer

Quelque chose chez lui le rendait attendrissant. Sa remarque me fit prendre conscience qu'il se souciait vraiment de moi en tant qu'individu. Il ne me connaissait pas, et pourtant il se souciait de me voir sourire. Un vibrement dans la poche de mon manteau me fit légèrement sursauter, je récupérai mon téléphone.

Ex : Je peux pas venir ce soir, je passe Noël chez mon copain. Je viendrai peut-être la semaine prochaine. Faut que je voie.

Je soupirai, agacé. Cette attitude m'énervait, il me prenait vraiment pour un con. Il savait très bien que j'étais incapable de le foutre à la porte, alors il en profitait.

-Qu'est-ce qui te fait soupirer comme ça ? me demanda le petit jeune à côté de moi

-Pas grand-chose. répondis-je, Des règlements de comptes un peu compliqués.

-C'est pour ça que tu tires une tête d'enterrement ? Si tu as des problèmes, je peux t'aider. me répondit-il

-On ne se connait même pas je te rappelle. Comment tu es censé savoir quoi faire ? dis-je

-Bah tu sais que je m'appelle Yangyang maintenant, manque plus que tu me dises ton prénom et on se sera officiellement présentés. rigola-t-il

-Ten. dis-je

-Très drôle, moi aussi je sais compter anglais... rit-il, Eleven, twelve, thirteen, fourteen...--C'est mon prénom. le coupai-je-Oh merde, sérieux !? Il se mit à rire, la douceur qui émanait de ce type était insensée. Comment un être humain pouvait dégager autant de gentillesse alors qu'on venait juste de se rencontrer ?-Maintenant qu'on se connait, tu comptes me dire ce qui t'arrive ? me demanda-t-il une fois calmé-C'est juste que mon ex prend mon appartement pour un dépotoir, il laisse ses affaires. Ça fait deux semaines que je lui demande de venir les chercher et à chaque fois il me répond qu'il est avec son mec. répondis-je-Ça, c'est ce qu'on appelle un connard. me répondit-il, Laisse-moi deviner, il t'a trompé ?-Comment tu le sais ? demandai-je-Je sais pas, l'intuition peut-être.Décidément, ma nouvelle rencontre était pleine de surprise. Je frissonnai légèrement, le froid commençait à me gagner malgré mon gros manteau. Quelques flocons tombaient déjà. Yangyang n'avait même pas de veste et pourtant il ne grelottait pas. Il se leva, je le regardai sans rien dire. Il se tourna vers moi et me tendit sa main. -Viens, si on allait au marché de Noël ? me proposa-t-il-C'est le soir de Réveillon... Je pensais que tu fêterais Noël avec ta famille ou des amis. répondis-je

Yangyang haussa les épaules.

-J'étais censé passer mon Réveillon au magasin, mais vu que je viens de me faire virer je suis seul moi aussi. me répondit-il, Libre à toi de rester à te congeler le cul sur ce banc.

Je ricanai légèrement avant de prendre sa main pour me relever. On marcha en direction du marché de Noël, où plusieurs familles prenaient du bon temps ensemble. Cette soirée était décidément pleine de surprise. Moi qui pensais être seul, j'avais probablement bien fait de sortir. Je sentis une nouvelle vibration dans ma poche.

Ex : En fait semaine prochaine ça va être compliqué, on a décidé de partir faire du ski... Ca sera peut-être pour février... Le 27 ? Histoire qu'on passe te souhaiter un bon anniversaire.

Il se foutait décidément de ma gueule cet enfoiré.

-Eh Ten.

Je regardai Yangyang qui venait de me mettre un petit coup de coude.

-Oublie le ce vieux mec, ce soir c'est Noël alors je veux que tu passes une bonne soirée. ajouta-t-il

-Tu as raison. répondis-je

Je mis mon téléphone en muet et le laissai au fond de ma poche, en espérant ne pas avoir à le ressortir. Yangyang me tira doucement par la manche, comme un enfant tout excité.

-Regarde tous ces stands de nourriture ! Si on prenait des pains d'épices et des sucreries ? Il faut que je te montre un endroit extraordinaire, je suis sûr que tu vas adorer ! me dit-il

Je souris tendrement et le suivis dans la direction où il m'emmenait. On ne se connaissait pas beaucoup, mais je me sentais tellement bien à ses côtés. Yangyang m'emmena jusqu'à un petit stand où il y avait des montagnes de sucreries diverses et variées. Le petit monsieur qui gérait la boutique portait une guirlande lumineuse autour de son cou. Il nous salua chaleureusement. Yangyang bavait déjà devant tout ce sucre. Ça me fit rire.

-Il faut absolument que tu goûtes ça, et ça aussi c'est trop bon tu verras ! lançait-il, Oh attends ça aussi c'est super ! Oh et le pain d'épice, tu aimes le pain d'épice ?

C'est comme ça qu'on se retrouva avec deux sachets remplis de sucreries. J'avais dit à Yangyang qu'on n'aurait jamais la capacité physique de finir tout ça, mais il avait insisté. Quelque chose dans ses yeux pétillait, comme la malice dans le regard d'un enfant et tout simplement la vie dans le regard d'un homme. Je ne savais pas pourquoi il faisait tout ça pour moi, mais il le faisait.

On eut le malheur de passer devant un stand qui vendait des déguisements de Noël. Yangyang attrapa un serre-tête lumineux et me le mit sur la tête en rigolant.

-Pourquoi tu me mets ça sur la tête ? ris-je

-Peut-être pour me sentir moins ridicule en étant habillé en lutin licencié ! pouffa-t-il

Je me demandais comment il faisait pour rester aussi positif malgré son renvoie. A sa place, je serais complètement dévasté. Mais pas Yangyang, il avait cette étincelle que je n'avais plus depuis un sacré moment. Je sentais mon cœur se réchauffer peu à peu.

Après qu'on eut passé quelques heures à se balader entre les rayons du marché de Noël, Yangyang m'amena hors de la foule. Je ne savais pas où il comptait m'emmener, mais je lui faisais confiance.

On finit par arriver sur une grand place qui était entourée d'immeubles et autres bâtiments tout aussi majestueux. Je n'étais jamais venu à cet endroit. On alla s'installer tranquillement sur des marches, plusieurs personnes avaient eu la même idée que nous. Yangyang sortit des biscuits et commença à manger un peu.

-Tu devrais goûter Ten, ils sont délicieux ! me dit-il

Je pris donc ce qu'il me tendait, je ne savais pas ce que c'était mais le goût sucré qui envahi ma bouche dès le premier croc me fit sourire. Je regardai mon nouvel ami qui ne se rendit pas tout de suite compte que je le fixai.

-Qu'est-ce qu'il y a ? me demanda-t-il

-Merci pour tout Yangyang, tu viens de sauver mon Noël. lui dis-je

Il rigola tendrement et agita doucement ses pieds, les petits grelots firent du bruit à ce geste. Tiens en y pensant, j'avais toujours ce serre-tête lumineux sur la tête.

-Je suis content de passer mon Réveillon avec toi, tu as un beau sourire Ten. me répondit-il, Alors ne laisse à personne le pouvoir de te le retirer.

Je lui souris, il regarda l'heure sur son téléphone.

-Lève-toi Ten, ça ne va pas tarder !!! me dit-il tout excité

Je n'avais aucune idée de quoi il parlait. Mais, on se rapprocha de la foule qui s'était réunie vers le centre de la place. Des musiques de Noël retentissaient partout autour de nous, cette ambiance me plaisait et me faisait un bien fou. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas senti réellement important pour quelqu'un. Yangyang regardait les bâtiments face à nous, et quand minuit sonna, les immeubles s'illuminèrent aux couleurs de Noël comme pour fêter cette transition.

Les couleurs étaient magnifiques et parsemaient la ville toute entière. Je n'avais jamais fêté Noël à Séoul, c'était la première fois. Dire que j'avais failli passer à côté de ça. Tout le monde se mit à applaudir en voyant les lumières apparaître, certains chantaient.

Je regardai Yangyang qui tapait dans ses mains lui aussi avant de se tourner vers moi.

-Tu vois ! Je t'avais bien dit que ça te plairait ! me dit-il

-C'est magnifique, vraiment. répondis-je

-On prend une photo ? me demanda-t-il

-Évidemment ! répondis-je

Je sortis mon téléphone pour qu'on puisse prendre la photo. En l'allumant, je me rendis compte que j'avais reçu un nouveau message.

Ex : En fait le mieux serait que ce soit toi qui m'amènes mes affaires. J'avoue que je suis plutôt chargé, je n'ai plus le temps pour ça.

Je n'eus même pas le temps de répondre que Yangyang prit mon téléphone, je le regardai faire.

-Yang ! Mais qu'est-ce que tu fais ? Rends-le-moi ! dis-je

Je le vis taper quelque chose sur mon clavier. J'essayai tant bien que mal de récupérer mon portable. Yangyang rigola, il finit par me le rendre.

-Eh voilà, tu seras débarrassé de lui comme ça !

Je regardai mon écran.

Moi : Le mieux serait surtout que tu arrêtes de te trouver des excuses. Que tu arrêtes de te comporter comme le dernier des connards, et que tu prennes un peu tes responsabilités en main. Toi comme moi avons envie de passer à autre chose. Demain, tes cartons seront dehors et tu te débrouilles avec. Respectueusement.

Je regardai Yangyang comme s'il venait de me mettre une claque. Il rigola.

-Yangyang t'as pas fait ça ! fis-je complètement halluciné

-Tu ne l'aurais jamais fait ! répondit-il

Je l'attrapai pour le serrer contre moi et le décoiffai légèrement. Il avait raison, il avait tellement raison de lui avoir dit ça. C'était tout ce qu'il méritait. On prit finalement la photo.

-Merci Yangyang, merci pour tout vraiment. lui dis-je

Il ne m'avait même pas écouté, il était déjà au milieu de la place en train de danser en même temps qu'il mangeait des bonbons. Je le regardai en souriant tendrement. Quelques flocons commençaient maintenant à tomber. L'ambiance de Noël était à son comble. Les illuminations de la ville coloraient par endroits les flocons qui tombaient du ciel, comme par magie. Les paroles de la musique qui jouait résonnaient comme une vérité en cet instant.

« Last Christmas I gave you my heart, But the very next day you gave it away »

Yangyang arriva vers moi et vint me prendre par les mains pour m'emmener dans sa danse. Elle n'avait aucun sens, mais elle avait quelque chose de surpuissant et de libérateur. Alors c'était ça de se sentir réellement soulagé d'un poids ?

« This year to save me from tears, I'll give it to someone special... »

Cette année, j'avais peut-être perdu celui que je croyais être la bonne personne. Mais j'avais rencontré une âme tellement tendre et aimante. Il valait peut-être mieux accepter certaines déceptions pour avancer et saisir ce qu'il y avait de meilleur pour nous dans le futur.

Ce soir-là, alors que je pensais être au fond du trou, il m'avait fait comprendre que rien n'était jamais complètement perdu. Quelle que soit la douleur que la vie nous inflige, il y aura toujours quelque chose de positif qui nous attend quelque part. Ce soir-là avait été le début d'une amitié, que je me jurai intérieurement de chérir aussi longtemps que je le pourrai.

Ce soir-là, je pensais que je serais seul. Mais je l'avais rencontré lui, et c'était le meilleur nouveau départ que j'aurais pu prendre.