❄️❄️❄️7 décembre❄️❄️❄️

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Il pleuvait des cordes depuis plusieurs jours. On pouvait entendre l'eau gronder à travers les gouttières mais ce bruit assourdissant ne dérangeait pas plus Athéna. Une perfectionniste qui s'était enfermée dans sa bulle, faisant abstraction de tout autour d'elle. Elle ne cessait de faire et refaire des sculptures. Quand ça ne la convenait pas parce qu'une plume n'était pas assez définie, que le corps n'épousait pas la bonne courbe, que le cou était trop fin puis trop gros ou encore que le bec était pas assez détaillé ou trop, elle balançait la statue sur les autres. Cette activité plaisante commençait à être un enfer car pour la première fois, elle n'arrivait pas à sculpter ce qu'elle voulait. L'apprentie artiste voulait faire une colombe en céramique pourvue de très beaux dessins. Elle n'était qu'à la forme et ses croquis prenaient la poussière sur le grand tableau depuis plusieurs jours. Elle songea enfin à quitter sa bulle et regarda par la fenêtre de son atelier qui ressemblait à un dépôt, car il était trop rempli de statues inachevées, fissurées et détruites de colombes.

-L'eau ruissele sur les vitres depuis que j'ai commencé. J'espère qu'il n'y aura pas d'inondation...

Elle alluma la télé pour savoir, ou en était la vie extérieure. La zone de son atelier était sous "situation critique". Le fleuve avait complètement quitté son nid et débordait, la zone devait être évacuée. On toqua a sa porte

-Il y a quelqu'un ?

A contrecœur, Athéna répondit sans pour autant ouvrir la porte.

-Oui.

-Madame, j'ai bien peur que la zone ne soit totalement inondée. Nous vous prierons de bien vouloir évacué. Prenez tout ce qui est nécessaire avec vous.

-D'accord.

Athéna pensait qu'en disant ça, le secouriste s'en irait mais il refrappa quelques minutes plus tard

-Madame vous avez tout ?

-Non

-Il faut vraiment partir. Le fleuve déborde.

-L'eau n'est pas encore ici, je dois finir mon travail.

-Madame si vous ne sortez pas, on va devoir forcer pour entrer.

-Très bien, très bien.

Athéna prit ses affaires, les plus importantes, qu'elle mit dans un trolley puis ouvrît la porte au secouriste

-Combien de temps il vous faut pour évacuer?

-Une 30 minutes pourquoi ?

-Aidez-moi à barricader mon atelier. Je ne tiens pas à perdre mon travail.

Le secouriste jeta un œil par-dessus la tête d'Athéna et vit plein d'oiseau au sol.

-Oh nous avons atterris à Athènes.

Athéna le dévisagea. Le secouriste toussa et se frotta la nuque.

-Si votre humour, est aussi pourri que votre aide, je n'en veux pas !

Ce fut au tour du secouriste de dévisager Athéna mais il pris sur lui.

-Très bien Madame barricadons votre havre de paix.

Athéna envoya un regard assassin au monsieur.

-Mais c'est de l'humour vous en avez donc pas ?

-Non et j'en veux pas.

Le secouriste soupira et aida Athéna. Ils plastifièrent littéralement la pièce. Il réussit tant bien que mal à dégoter un rire à Athéna, qu'il appréciât particulièrement. Le perfectionnisme d'Athéna le surprit et il se mit à la contempler. Quand ils eurent fini, Athéna suivit le secouriste moins réticente qu'au début. Elle prit quand même certains de ses outils. Ben oui, elle devait travailler. Arrivés au pont d'évacuation, elle remercia le monsieur qui lui donna une de ses colombes fissurées.

-Parfois même une fissure ne gâte pas la beauté de la statue.

Athéna sentit un sentiment bizarre l'envahir. Sa colombe lui parut plus belle et ce malgré sa fissure... Elle séjourna chez sa sœur qui était hors zone et qui faisait aussi de la céramique. Ainsi Athéna put enfin finir sa colombe. Après tout même fissurée, une colombe symbolise toujours la paix. Elle regarda par la fenêtre, il neigeai. Elle prit sa colombe fissurées et décorées en mains et la fit voler en faisant attention de ne pas tomber...Une agréable joie, elle éprouvait.
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Pour ce texte (T^T),  j'ai oublié d'y insérer le verbe "perfectionner". Et j'ai recorriger certains trucs. Le temps étant écoulé, vous aurez l'ancienne version du texte. Dans le calendrier officiel.