❄️❄️❄️16 décembre ❄️❄️❄️

Hello👋🏾,

"Un Arachide géant renversa des béquilles à 10h"
"À 10h, une personnes en Béquilles mangeait des Arachides"

Voici le texte du 16 pas publié le 16.

Bonne lecture😄 ! Enjoy🙃!

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-Va m'acheter des arachides, maintenant !

-Mais maman, j'ai pas envie de sortir.

La maman insista du regard

-Depuis 10h, je te demande d'aller acheter, je t'ai laisser faire ce que tu m'as dit. Va !

Fatou grimaça et prit la monnaie que lui tendait sa mère. En réalité elle comptait aller acheter mais en bas elle avait aperçu la voiture de Keita. Un gars qui s'était déclaré à elle et qu'elle évitait parce qu'elle ne voulait pas l'éconduire. Fatou fuyait parce qu'elle-même aimait toujours Issa qui l'avait éconduite. Elle sentait son cœur se pincer dès qu'elle le voyait. Et elle ne voulait pas infliger cette douleur à Keita.

Elle sortit de chez elle, et se cacha. Elle passa vite. Elle arriva dans le magasin en soufflant de soulagement pensant ne pas avoir été vue. Elle passa dans un rayon, contente. Et vit une fille au cheveux noir de jais lisses avec des béquilles qui semblait chercher quelque chose. Quand la fille la vit elle fit un "oh", comme si elle se connaissait. Fatou surprise la dévisagea interrogative. La fille avec un accent japonais prononcé s'excusa.

-Désolé pour mon impolitesse, je pensais vous connaître...Savez-vous où je peux trouver le beurre de cacahuètes ?

-Oui, c'est juste au-dessus des arachides un peu plus loin. Le vendeur les met ensemble pour que tout le monde sache que le beurre de cacahuètes, c'est de la pâte d'arachide...

-Oh. Merci.

-Suivez-moi.

Les 2 filles arrivèrent devant les arachides. Fatou en prit et prit la pâte à tartiner au-dessus pour la fille.

-Merci.

-YUNA, entendit-on au loin.

Fatou se crispa en reconnaissant la voix. Elle n'osa se retourner.

-Oh Fatou, c'est bien toi ?

Fatou ne broncha pas. L'interlocuteur regarda Yuna et soupira.

-Je vous laisse, je vais payer ça. Bonne chance Keita.

Il ne restait plus que Fatou et lui. Fatou voulut partir mais Keita l'attrapa par le poignet

-Je te connais Fatou, tu vas pas me fuir.

Fatou n'osa le regarder

-Yuna c'est ma cousine, et la correspondante par lettre d'Issa. Ils sont devenus plutôt proche.

Fatou sentit son cœur se serrer. Elle repensa au yeux verts émeraude d'Issa, son sourire d'ange. Une larme coula...

-Je suis aussi ton ami, et je voulais pas briser notre amitié. Je préfère que tu sois honnête avec moi que tu m'évites ou fais du "masslaha" comme vous dites.

Elle se tourna enfin vers Keita. Son visage était triste couvert par une mèche de jais lisse. Ses yeux bruns étaient un peu emplis.

-Tu as raison, je fuis. Mais je te fuis pour ne pas te blesser, pour ne pas briser notre amitié. Regarde dans quel état, je suis, je ne veux pas t'infliger sa Kei.

La voix de Fatou se mordait. 

-Fatou, me fuir ne fait qu'aggraver la situation. Tous les jours, je me dis tu ne m'aimes pas mais tant que ça sort pas de ta bouche, je continue de m'accrocher à un espoir. Alors arrête de m'évitait et dis le moi concrètement, comme ça au moins je peux avancer dans ma vie. Et il y a des douleurs qu'on ne peut éviter...

-Désolé Kei. Je voulais te protéger.

-Ben c'est pas la bonne manière.

Il lui donna un mouchoir. Elle s'essuya et se moucha. Puis elle affronta enfin, son ami Keita. Leur regard l'un dans l'autre Fatou osa enfin dire ce qu'elle devais dire.

-Je t'aime en tant qu'ami, t'es beau et t'as toujours était là pour moi. Mais je ne sais répondre à tes sentiments, car ce ne sont pas les mêmes. Je suis désolé.

Keita leva sa tête, ça faisait mal. Et puis la rabaissa et lui sourit, comme il le faisait toujours.

-Merci.

Fatou se sentit soulagée. Elle avait  l'impression d'avoir laisser tomber un poids de son cœur. Il ne lui restait qu'a surmonter son brisement de cœur par Issa. Comme Kei lui a dit, au moins avancer. Elle décida, elle aussi alors d'arrêter de se morfondre sur son sort et avancer...

L'amour ça vient, ça chamboule tout et sa part difficilement mais il faut continuer de vivre, se battre. Être honnête avec la personne en face est beaucoup mieux que de la laisser dans le flou pcq qd on aime on veut rien lâcher.

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Force à vous cœurs meurtris.  Je vous invites d'ailleurs à lire le poème n°8 Des poèmes de Batouly "Ami des Cœurs-Meurtris"

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