Léo, Hazel, Percy, Annabeth, Jason, Piper, Frank et Reyna ont tous le même âge dans cette (fan)fiction. Je ne prends ni en compte les Travaux d'Apollon ni le dernier tome de Harry Potter.
Les univers appartiennent respectivement à Rick Riordan et J.K. Rowling, mais je me permets -pour cet OS- d'apporter quelques modifications sur les personnages (caractères) tout en essayant d'être la plus fidèle possible ! Bonne lecture :)

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L'hiver s'était installé dans tout le château de Poudlard depuis mi-novembre et le froid s'était par conséquent infiltré dans toutes les salles de classes. Les écharpes, bonnets et gants étaient désormais de sortie, ainsi que les gros et chauds pulls de saison.

Alors que les élèves rentraient d'une courte pause à l'extérieur pour travailler au chaud, Léo se dirigeait vers sa salle commune pour récupérer un manuel qu'il avait volontairement oublié. Etudier de la magie en Angleterre, il pouvait, mais avoir Barchork dès le matin en Défense contre les Forces du Mal, c'était trop lui demander.(j'envoie paragraphe par paragraphe)

Depuis septembre, il avait repris le cursus scolaire -pourtant abandonné depuis longtemps- mais d'une manière singulièrement différente. Léo Valdez, fils d'Héphaïstos, avait intégré la très connue école de magie Poudlard, accompagné d'autres demi-dieux. Si cette quête les avait particulièrement agacé, surtout au début, cela faisait maintenant quelques mois qu'ils s'étaient habitués à avoir en permanence une baguette avec eux, et la culture du monde magique n'avait presque plus de secrets pour ces adolescents.

Pourtant, le transfert n'avait pas été simple. Tout d'abord, il avait fallu comprendre l'utilité de ce déplacement en ce pays européen : Hécate et sa descendance cachée. Il fallait donc savoir si cette société ne nuisait pas aux puissants dieux grecs et romains. Mais, si du côté de Léo et de ses amis, cela n'avait pas été très compliqué de se faire à l'idée que l'année ne serait pas aussi calme qu'ils ne le pensaient, il avait fallu faire les démarches pour rentrer dans ce prestigieux château. La directrice, Mme McGonagall, s'était montrée assez compréhensive (peut-être grâce à la Brume d'Hazel, mais Léo ne voulait pas l'avouer, juste pour embêter la jeune femme). La dizaine de demi-dieux avait donc fait son entrée à Poudlard par le même chemin que tous les élèves : le train rouge. Ce trajet n'avait pas été de tout repos, mais ce n'était rien face à la découverte de tout cet univers qu'ils n'auraient jamais ne serait-ce qu'imaginé.

Heureusement, grâce à la Brume, personne ne se doutait de rien. Enfin... au début. Au fur et à mesure du temps et des jours qui passaient, certains élèves commençaient à se souvenir d'un monde dans lequel Léo et ses amis n'étaient pas là. Des brides de souvenirs revenaient, sauf que les demi-dieux n'étaient pas dedans, et cela devenait légèrement problématique. Surtout qu'ils s'intégraient de plus en plus, et qu'ils s'entendaient plutôt bien avec les autres élèves de leur année. Régulièrement, Hazel devait donc les persuader, à l'aide de Piper, que le groupe avait toujours été présent.

Tout cela pour revenir à Léo, qui se dirigeait vers sa salle commune, dans une tour. Au début de l'année, il avait effectué la répartition en compagnie des Première Année et on lui avait attribué la maison Serdaigle, avec Reyna (qui lui faisait plutôt peur, mais ils s'entendaient à présent relativement bien). Entrant dans la pièce presque vide, car peu d'élèves avaient un trou à cette heure de la journée, il atteint son dortoir rapidement et y récupéra l'objet de sa convoitise. C'est pourtant en soupirant qu'il retraversa la château afin d'assister, malgré tout, à son cours de DCFM. Le professeur Barchork fut très mécontent de son retard et l'installa à côté de Daphnée Grengrass pour la fin du cours. Esquissant une mine penaude, il alla s'asseoir à côté de la Serpentard qui ne fit aucun commentaire. La matière étant intéressante -même si Léo se retenait de faire énormément de commentaires quant à certaines techniques de défense- la sonnerie résonna bientôt dans tout le château et tous les élèves se levèrent d'un mouvement presque synchronisé. Le fils d'Héphaistos détruisit l'objet sans nom qu'il avait traficoté durant l'heure pour occuper ses mains et ramassa ses affaires de manière ordonnée. Souvent, on le prenait pour quelqu'un de mal organisé mais il était pourtant relativement attentif au rangement.

En sortant de la salle, un peu après tous les autres, il réchauffa discrètement ses gants à l'aide du feu contenu en lui pour affronter le dehors, en direction des serres. Si Léo échappait aux sciences naturelles, la Botanique restait indispensable pour tout sorcier de ce nom -et il comptait bien ne pas faire d'impair.

« Parkinson ! Tu attendais mes beaux yeux ?

- Dans tes rêves Valdez. J'ai juste pris du retard, comme toi ce matin. C'est pas bien d'arriver dix minutes après le début du cours, on va finir par te gronder.

- Ohh j'en ai si peur. Mais si c'est toi qui me reproches quelque chose, je ferais tout pour me faire pardonner. »

Un long silence s'ensuivit tandis que Pansy fusillait Léo du regard.

« Je rêve ou tu me dévisages de manière un peu trop insistante ? Mon visage parfait aurait donc finalement retenu ton attention ?
- Va crever. »

Le fils d'Héphaistos, ravi de lui-même, commença à se diriger vers la sortie en gardant un grand sourire sur le visage. Il appréciait beaucoup faire face à un tempérament fort, cela lui rappelait quelques personnes, et ça stimulait légèrement son cerveau à tenir une conversation et à trouver les failles des gens. Jason s'était souvent étonné que Léo n'ait pas été admis chez les Serpentards, avec sa ruse et son désir de provocation habituel, mais la créativité et l'originalité du jeune homme avaient dépassées les qualité de la maison verte et argent.

« Au fait Valdez ! J'ignorais que tu savais si bien pratiquer de la magie, après seulement quelques mois ! »

Léo sentit son corps se figer mais, faisant preuve d'un sang-froid énorme, il se retourna tout en fronçant les sourcils.

« Parkinson ? Tu es sûre que le froid n'a pas gelé le peu de neurones que tu as ?
- Non pas tellement. Je suis pourtant impressionnée par ta qualité d'intégration. Je ne comprends pas comment personne ne se souvient que t'as jamais été là.
- Peut-être parce que j'ai toujours été là et que tes beaux yeux, à mon grand dam, ne m'avaient jamais repéré.
- Oh pitié Valdez, je ne te remets vraiment pas, et je ne sais pas par quelle sorcellerie tu as infiltré autant de souvenirs dans ma tête, mais je m'incline devant tes talents d'occlumen.
- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Ravi de t'avoir adressé la parole, mais j'ai cours. »

Si Léo avait beaucoup fui durant son enfance et son adolescence, jamais il ne s'était senti aussi transpercé du regard que par celui de Pansy.

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1 décembre

Léo n'avait toujours rien dit aux autres. Était-ce parce qu'il s'ennuyait à mourir ? Ou était-ce parce que Pansy se souvenait de tout le monde, sauf de lui.
Pourquoi lui particulièrement ? Depuis la rentrée, il n'avait pourtant pas entretenu une relation plus que cordiale avec les Serpentards. Certes, il lui arrivait de leur adresser la parole, et il avait appris quelques codes en fréquentant les gens de sa maison -comme être désobligeant, ce qui d'ailleurs ne lui causait aucun problème- mais pas au point que Pansy ait des doutes sur lui, surtout qu'ils ne partageaient presque pas les mêmes cours. Annabeth et Piper la voyait d'ailleurs beaucoup plus, elle aurait dû avoir plus de soupçons sur elles, pas sur lui...

Il passa la journée à se sentir constamment observé. Il essaya plusieurs fois de se confier à Annabeth ou Piper, mais les deux étaient assez occupées, soit par les cours soit par deux énergumènes type Percy et Jason. Hazel, quant à elle, était assez fatiguée et elle ne quittait plus son dortoir depuis quelques jours. La Brume et l'utilisation de ses pouvoirs la fatiguaient énormément. Léo ne pouvait pas non plus compter sur Frank, qui passait tout son temps libre à veiller auprès de sa copine. Il ne restait que Reyna, mais celle-ci disparaissait certaines fois durant des heures, ce qui rendait la discussion compliquée.

Ce fut donc seul que Léo se rendit à la bibliothèque, en ce beau jour d'hiver, pour étudier une matière dont il ne connaissait pas l'existence quelques mois auparavant. Il attrapa un livre sur les rayons, et procéda rapidement à l'inspection du livre, avant d'en entamer sa lecture. Au bout de quelques minutes seulement il en avait déjà marre, mais il se força à rester concentré. Il ne bougea réellement qu'une petite heure plus tard, en entendant quelqu'un tomber lourdement sur la chaise qui se trouvait à côté de lui.

« Quelle est la chanson la plus marquante de notre cinquième année ? »

Léo se tourna lentement vers la jeune femme qui venait de lui adresser la parole. L'objet de ses tourments lui faisait face, un dangereux sourire aux lèvres tandis qu'elle penchait légèrement la tête en attendant une réponse.

« Parkinson. Je suis également heureux de te voir. Maintenant si cela ne te gène pas je lis. Merci.
- Oh allez Valdez, tout le monde s'en rappelle, même Mimi Geignarde la connait par choeur, encore à l'heure d'aujourd'hui.
- Grand bien lui fasse, enchaina Léo alors qu'il ne se souvenait plus de qui était cette fille, je suis enchanté de savoir que ta mémoire n'est plus si défaillante. »

Pansy n'ajouta rien mais se contenta de froncer les sourcils en se levant, avant d'esquisser une mine assez ravie.

« ''Weasley est notre roi'', Valdez. »

Et elle s'enfuit aussi vite que cela, en laissant un Léo abasourdi qui passa des heures à trouver la signification de ces mots, avant qu'on lui ''rappelle'' cette composition des Serpentards.

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3 décembre

Léo avait assez observé Pansy pour déterminer qu'elle n'avait parlé de ses soupçons à personne, pas même à Daphnée, sa meilleure amie. Durant cette journée d'hiver, il avait légèrement discuté avec elle, de manière assez discrète -enfin, d'après lui- pour essayer d'en apprendre un peu sur elle, mais cela c'était vite retourné contre lui. Il avait bien failli lâcher quelques informations précieuses et il avait donc pris la fuite sans demander son reste. Malgré tout, à chaque fois qu'ils se croisaient, quelques phrases étaient lancées par ci par là, cela devenait presque un jeu, tandis que les amis du fils d'Héphaïstos s'étonnaient de ce changement de situation entre les deux élèves. Léo avait certes toujours apprécié l'expérimentation du ''rentre dedans'', mais depuis le début de l'année il n'y avait pas eu un si grand rapprochement entre ces deux-là.

Mais, à l'approche de Noël, chacun était trop préoccupé par leur vie de couple ou de famille que personne n'osa demander plus de détails à Léo, ce qui lui avait valu de sacrés ennuis.

8 décembre

Léo avait passé des jours à éviter du mieux qu'il pouvait Parkinson. Mais à force de vouloir contrer les croisements dans les couloirs, il la voyait partout. Ses cheveux bruns, son visage fin, sa peau pale, ses ongles vernis de noir et sa bouche rouge, et aussi ses vêtements sombres, et également les cliquetis de ses bagues, et de ses bracelets, et de ses colliers... Il n'avait d'ailleurs jamais remarqué qu'il prêtait autant attention à elle. Mais après tout, c'était normal, pour la quête, c'était son devoir après tout.

Oui, il ne faisait qu'observer les élèves et voilà qu'il se souvenait particulièrement bien de détails la concernant. C'était tout à fait logique. Et c'était également pour ça qu'il avait l'impression de n'entendre que sa voix, que son rire. Oui, il ne faisait que son devoir. Et les autres étaient sûrement pareils. Surtout Percy, il était également hyperactif, cela doit être un des atouts de l'hyperactivité, de se rappeler aussi bien de ses gestes, de sa froideur, de son ton de voix et de son parfum.

Il ne faisait que se renseigner, et c'est pour ça qu'il venait de passer presque toute sa journée à lui parler.

Il ne se cherchait pas d'excuses, non. Pas du tout.———————————————————————————

15 décembre

Il s'efforçait d'être normal, de tenir jusqu'à Noël, car ainsi il pourrait repartir définitivement aux États-Unis, la quête se passant relativement bien. C'est pourquoi il parlait autant avec Pansy, malgré tous les efforts qu'il faisait pour lui échapper. Elle devenait presque l'une des seules personne avec qui il passait le plus clair de son temps, en dépit du danger qu'il faisait encourir à tous ses amis. Mais s'ils avaient été là...Léo avait essayé de parler à Piper. Elle avait directement changé de sujet pour aborder les cadeaux de Noël. Si Léo savait maintenant que Jason aurait de magnifiques Ray-Ban pour le 24, il n'en était pas moins inspecté de tous les fronts par la Serpentard aux yeux verts et aux cheveux bruns. Mais ils avaient des points communs. Et elle avait le même sens de l'humour que lui. Et Léo se trouvait à apprécier la présence de la jeune femme quand il était seul.

Il était sur ses gardes, et pourtant il se sentait prêt à tout lui dire, à raconter sa vie et ses exploits, ses malheurs et ses cauchemars. Elle réveillait en lui quelque chose qu'il n'avait pas senti depuis longtemps. Quelques fois, il réussissait même à garder ses mains fixes, car elle lui parlait. Il connaissait son passé, grâce aux ragots, et savait ses anciens penchants de personne intolérante à tout et à rien à la fois. Et pourtant, Léo ne trouvait pas que cela collait. Pansy avait certes des avis bien à elle, tranchées, mais elle était désormais ouverte à l'apprentissage, à l'écoute -après tout, elle l'avait déjà laissé parler plus d'une minute sans faire semblant de ronfler, un exploit. Même si Léo ne savait pas s'ils trainaient ensemble simplement pour qu'elle découvre la vérité à son sujet, il ne pouvait désormais plus passer une journée sans lui parler.

Et il avait cette intuition qui lui disait que si les intentions qu'elle avait pu avoir étaient foncièrement mauvaises, elles n'existaient plus réellement à présent.

Pourtant, en ce milieu du mois de décembre, elle changea à jamais -et de nouveau- le destin de Léo. Alors qu'il l'énervait une nouvelle fois en lui lançant une disquette pathétique, elle se rapprocha dangereusement de lui et l'embrassa à pleine bouche. Léo, désorienté, ne bougea par durant quelques secondes avant de répondre à son baiser. Ils s'écartèrent finalement quelques secondes plus tard, la respiration saccadée.

Puis, Pansy se leva et, tout en effaçant la marque de rouge à lèvre sur la bouche de Léo, ajouta

 « Si seulement tu ne me mentais pas... »

Et elle sortit de la salle de classe vide où ils passaient le plus clair de leur temps, en laissant le jeune homme encore bouche bée dans la pièce. Au fond de lui, il savait qu'il ne lui restait qu'un grosse semaine avant Noël, et donc avant qu'il ne prenne sa décision définitive : Pansy était-elle assez digne de confiance pour qu'il lui dise tout ?

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21 décembre

Oh que Léo avait la vie dure. Il avait d'abord était tiraillé par ses sentiments et la loyauté envers ses amis et ce, durant cinq jours. Mais, par il ne savait quel moyen, Annabeth avait eu vent des soupçons de Pansy. Et Léo passait un sale quart d'heure.

« Non mais tu te rends compte ? Nous mettre tous en danger pour une... Pour les beaux yeux de Parkinson ? Tu te fous de ma gueule j'espère ?!
- J'ai déjà dit qu-
- Que quoi ? Que tu étais désolé ? Ah !»

Elle se laissa reposer sur la banquette de la salle sur demande, qu'ils exploitaient depuis maintenant quelques semaines. Les autres regardaient la scène la tête baissée, n'osant pas croiser le regard de la fille d'Athéna, de peur de se prendre la foudre de Zeus à travers les yeux de la jeune femme. Seule Hazel osa reprendre la discussion, doucement, en posant une main apaisante sur l'épaule de Léo.« Il devait sûrement avoir peur de me fatiguer plus que de raison. Et il se mettait en danger seul, jamais elle n'a mentionné une possibilité pour nous d'être des étrangers, pas vrai ? Et puis, on en fait actuellement un drame, mais la solution est beaucoup trop simple et efficace pour s'attarder sur le problème. Un coup de Brume et hop! Plus de souvenirs flous dans la tête de Pansy.
- Non. »

Léo lança un regard désolé à Hazel, qui n'avait fait que le supporter contre tous les autres, mais s'il ne parlait pas maintenant il les laissait avoir le contrôle sur sa vie, et les dieux l'avaient assez fait pour tous les jours qui lui restaient.

« Non. Je compte lui dire qu'elle a raison. Laisser mon destin entre ses mains parce que j'ai confiance en elle. Et actuellement bien plus qu'en vous. Vous vous rendez compte que vous me reprochez de vivre, alors que tout ce qui vous importe c'est Noël et les cadeaux et votre partenaire ? Seule Reyna voit également votre égoïsme nous séparer et encore, je t'ai vu fricoter avec Hermione durant la semaine. Personne n'est seul et tout le monde me fait chier moi alors que vous savez que jamais je ne la laisserai vous faire du mal. Donc excusez-moi, mais c'est non. Je lui dirais, demain, et aucun d'entre vous ne l'empêchera car vos putains de vie n'auront pas le temps de contrer la mienne, avec vos emplois du temps si parfaits et si fonctionnels pour vos couples. »

Lorsque la porte claqua, annonçant le départ furibond du brun, le silence s'ensuivit alors que chacun éprouvait une légère culpabilité.

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22 décembre

Léo venait d'avouer la vérité à Pansy. Il s'était ouvert à elle, et il n'attendait que sa réaction. Dans les deux cas, il repartait à Long Island dans deux jours. Elle le remercia de sa franchise, et lui demanda de lui laisser du temps. Il accepta et lui demanda de ne rien dire à personne. Elle ne put lui promettre une telle chose, mais elle essaiera. Ça, elle peut promettre.

Il passa la journée à la bibliothèque, à attendre une réponse de la part de Pansy. Il repensa à ce mois de décembre qu'elle avait totalement bouleversé et il réussit à esquisser un sourire en y pensant. Il se revoyait être ainsi, grâce à ses souvenirs, et finit par conclure que peu importait la décision de Pansy, elle l'avait fait évoluer, et en bien.

« On est désolés. »

Piper se laissa lentement tomber sur la chaise à côté de son meilleur ami. Elle plaça sa tête dans ses bras et le regarda d'un œil penaud.

« On a vraiment été nuls. On n'a pas été assez soudés et on t'a clairement laissé tomber. Tu ne nous mérites pas, on aurait du voir que entre toi et Pansy ce n'était pas comme avec Chionée, juste de la drague nulle, où la fille n'est même pas réceptive. »

Un court silence.

« Mais si ça peut te rassurer, on a essayé de changer les souvenirs de Pansy, tu sais avec une puissante Brume et tout. Mais ça n'a rien changé, parce qu'elle s'est mise à nous dire qu'elle savait déjà la vérité. Et tu sais ce que j'en pense ? Je crois que ma mère est la seule à empêcher la plus puissante des Brumes d'opérer, si tu vois ce que je veux dire. »

Léo tourna la tête vers la fille d'Aphrodite, les yeux pleins d'espoir.

« Je dis pas qu'elle va te tomber dans les bras ou qu'elle va accepter la situation. Mais la chose qui est sûre, c'est que tu n'es pas le seul à ressentir quelque chose là. »

Elle appuya son index sur le torse de Léo, là où se trouvait son coeur.

« J'espère sincèrement qu'elle saura te faire confiance de nouveau comme toi tu lui as fait confiance. Et si besoin, tu m'appelles, je connais quelques combines. »

Léo esquissa un sourire et la remercia en lui faisant un câlin. Ils restèrent quelques minutes ainsi avant qu'elle ne se décolle et qu'elle quitte la pièce en silence, sentant le besoin du jeune homme d'être seul.

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24 décembre

Léo avait passé toute la journée de la veille à faire ses valises et à travailler les derniers cours de magie qu'il ferait de toute sa vie. Il descendit les innombrables marches pour se rendre dans le hall d'entrée et déposa un paquet sous l'immense sapin de Noël.

« C'est pour la directrice ? »

Léo se retourna et croisa le regard de Pansy. Il sentit un tas d'émotions le traverser, et il ne put que secouer la tête pour répondre à la jeune femme, avant de reprendre le contrôle de sa voix.

« Non. C'est pour toi. »

Il se baissa et récupéra le petit paquet pour le passer à la Serpentard. Elle s'en empara et le déballa doucement, de peur de casser ce qu'il s'y trouvait. À l'intérieur de la boite, il y avait un automate en forme de chat. Elle le prit délicatement et s'émerveilla en le regardant sur toutes les coutures. Léo rapprocha sa main et donna un petit coup sur le crâne de l'animal et celui-ci s'envola pour tourner autour de Pansy de manière féérique.

« C'est...
- Magique, oui. J'ai trouvé le sort dans un grimoire de Flitwick. Il m'a dit que ça plairai aux femmes, surtout à McGonagall, mais tu es arrivée avant. »

Pansy lui donna un petit coup de poing dans l'épaule en souriant alors qu'il lâchait un petit rire. Cette parenthèse se ferma rapidement et la brune ancra ses yeux dans ceux du fils d'Héphaïstos

« Reste. Sil-te-plaît. Je ne te le demanderai pas si je n'étais pas sûre de moi. »

Léo ne prit même pas la peine d'hésiter. La veille au soir, Hazel avait proposé qu'il prolonge son séjour à Poudlard pour la Serpentard. Il n'aurait jamais envisagé cette hypothèse, mais tous les demi-dieux avaient acquiescé lorsque Jason lui avait dit qu'ils respecteraient sa décision et qu'ils ne l'empêcheraient pas de rester s'il en avait envie. 

Ce fut donc avec joie qu'il accepta la proposition de Pansy.

En ce 24 décembre, le père Noël lui avait offert le plus beau cadeau qui puisse exister.———————————————————————————

Et voila pour ce petit OS (3532 mots tout de même !!)
J'ai beaucoup apprécié le fait de l'écrire ! J'avais envie d'expérimenter un nouveau ship, mais je ne sais pas si je l'apprécie autant que d'autres :) Mais c'était vraiment fun ! Apres je l'ai pas non plus autant développé, mais je pense que ces deux personnages (si on prend la Pansy hc) pourraient très bien aller ensemble :)
Merci de m'avoir lu et j'espère n'avoir traumatisé personne ahha

Coucou à Hanarria (merci à ton rp pour certaines idées ;) )

Et big up à   pour son projet de ouf ! Merci à toi de m'avoir proposé d'y participer <3

Voici l'OS de JusteRavenclaw