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20. Chasseurs de Daïmons

Définition de daïmon:  Le daimôn (δαίμων) est une notion religieuse et philosophique de la Grèce antique. Le daimôn est lié au divin, et en est une représentation.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Daim%C3%B4n

Je tiens à préciser que j'ai jouer avec le sens du mot dans le contexte du récit. Je me suis fié sur la définition donné plus haut, donc il est possible que la définition ne soit pas la véritable. Mais dans l'histoire, il s'agira de toute entité divin avec de grands pouvoirs et une longue longévité, mais aucun d'eux n'est Dieu. Dans l'histoire, Dieu est le grand créateur, architecte de l'Univers.

-----SUITE DU FLASHBACK-------

Paniquée, je me débattais entre leurs mains tandis qu'ils me traînaient vers la rivière. Je poussais des cris en me débattant, désespérée. Or, aucun d'eux n'eut la pitié de m'offrir une mort plus douce. Non, ils voulaient me voir me tordre de douleur par le courant et le froid glacial de la rivière. Même si je ne me noyais pas, j'allais mourir de froid.

Finalement, ils me balancèrent dans l'eau, comme un vieux sac. Le contact à l'eau glacial m'arracha un cri qui se noya littéralement avec l'eau. Mon corps crispé par le froid et la bouche pleine d'eau, je ne pus que laisser la rivière me ballotter. L'engourdissement de mes membres commençaient déjà tandis que mon corps tressautait dû à l'eau dans mes poumons. La douleur horrible à la poitrine m'empêchait de réfléchir pour tenter de me sortir d'ici. Je subissais les torrents, les rochers, la perte de mon air. Chaque fois que je me fracassais contre un rocher, je me sentais partir.

Et là, la rivière glaciale céda sa place à l'air hivernal. On me traînait hors de l'eau. Quelqu'un coupa mon bâillon, me permettant de vomir l'eau ingurgitée. Je poussais des cris d'agonie, envahis par des spasmes douloureux. Mon corps avait une volonté propre à ce moment, et il tentait de survivre. Je sentais ma peau brûlée là où j'étais contusionnée par la brise polaire. J'étais incapable de contrôler mes tremblements. Un moment d'absence s'ensuivit avant de prendre conscience que j'étais dans les bras de quelqu'un. On m'avait libéré de mes entraves et on me ballottait.

C'est en ouvrant les yeux que je me déconnectais de cet espace-temps. C'est là que je le vis. Il était différent de celui que je connaissais. Pourquoi Jeb est là?

D'un coup, mon esprit se trouva de nouveau dans cette réalité.
J'étais alourdie par mes vêtements gorgés d'eau et je me sentais si faible entre ses bras. Mon corps ne cessait de frissonner malgré la cape qui me recouvrait. Cet inconnu continuait de courir dans l'air froid de l'hiver pour nous abriter dans une grotte. Parvenus à l'abri, il me déposa sur une couche faite de fourrure.

Durant un moment, la douleur me déconnecta de l'instant avant que je ne me focalise de nouveau. Un bon feu réchauffait l'air autour de moi tandis que mon sauveur inconnu mijotait quelque chose. Mais ce dernier sembla savoir que j'avais repris conscience, car il se tourna vers moi. Il s'approcha doucement avec une gourde et un autre sac. Il s'accroupit près de moi pour me donner à boire. La gourde m'échappa de mes doigts qu'il fallut qu'il me tienne blottie contre lui. Par la gravité, l'eau parvenait dans ma bouche. Avec un râle de douleur, ma gorge déglutit pour laisser l'eau faire son chemin. Ma gorge n'était que brûlure, malgré le rafraîchissement qu'occasionnait l'eau. D'autres gorgées se suivirent, la suivante plus facile que la précédente. Mon corps se mit à avoir des spasmes, me reconnectant à mes ressentis. Mon corps me tirait tant le froid l'avait engourdi. Je poussais un cri sourd en m'accrochant violemment à son épaule. Je sentis mes ongles le scarifier. Son grognement vibra contre ma bouche. Poussant un gémissement aigu, je relâchais la pression sur lui pour m'éloigner de lui.

Une nouvelle tentative s'ensuivit où je finis l'entièreté de la gourde. Je continuais de trembler, mais les crampes qui m'avaient enserré la gorge se sont calmés. Ma respiration rapide sembla s'apaiser, devenir plus régulière avant de ne finir par quelques soubresauts occasionnels. Une main se glissa sur ma nuque, caressant mon cuir chevelu. Mes terminaisons nerveuses s'hérissèrent sous son toucher délicat. Mon corps crispé par la souffrance s'alanguit entre ses bras. Il me déposa avec tant de précaution que des larmes dévalaient mes tempes. Il les sécha en se lovant derrière moi, me laissant la chaleur du feu. Il tira une grande couverture pour nous couvrir.

Le contraste de température me laissa dans un état proche d'hébété, mais mon esprit parvenait à se poser des questions. Ce dernier s'intéressa sur ce garçon qui venait de me sauver d'eux, les chasseurs de daïmons. Ces humains qui avaient la haine envers toutes les êtres divins, au point de chasser toute incarnation physique d'eux. Comme Scàthach qui est une daïmone, une demi-déesse; ainsi que leurs familiers, les gens comme moi.

La suite des événements alternait entre conscience et inconscience. Lors de mon premier réveil, un horrible mal de tête m'agressa. J'avais chaud et froid.

J'ai de la fièvre...

Une compresse froide se posa sur mon front tandis que je parvins à ouvrir difficilement les yeux. Ma vue était si embrouillée que j'étais incapable de discerner l'individu près de moi. Je n'entendais que ma respiration sifflante, alors qu'ils s'approchaient de moi. Ses lèvres bougeaient, mais aucun son. L'instant sembla s'éterniser avant qu'il me fasse boire une boisson. Il me redressa sans mal, mais je n'avais aucun tonus. Mon corps s'affaissait contre lui tandis qu'il souleva mon menton pour me faire boire. Avide, je bus jusqu'à m'y étouffer, soit trois gorgées. Puis, il me recoucha sous les fourrures. Je le laissais faire, mon esprit se perdant dans les méandres entre la réalité et l'imaginaire.

J'ignorais combien de temps cela dura, mais je savais que c'était une blessure à la jambe qui m'avait mise dans cet état. Les souvenirs de cette traque sans fin ne cessaient de refaire surface dans mes rêves, voire délires dû à la fièvre. Chaque réveil était causé par le changement de bandage, la souffrance me ramenant à la réalité. La fièvre sembla tombée au fil de mes réveils, me permettant de voir à quel point j'avais évité une morte lente. La flèche que j'avais reçue durant les premières représailles s'était infectée. Peut-être même qu'elle était empoisonnée.

Ces chasseurs de daïmons en voulaient tellement aux Tout-Puissant ― c'est ainsi que leur peuple les nomme ― qu'ils n'hésitaient à faire souffrir toutes personnes qui connaissaient le savoir perdu. Ils nous prenaient pour des démons, des menteurs alors que nous n'en voulions pas aux Dieux d'être partie. Je comprenais maintenant quand on me disait de me méfier d'eux: leur désespoir leur faisait faire d'horribles choses. Le départ des Dieux avait été un karma trop traumatisant pour ce peuple qui s'était perpétué dans le temps.

Ce n'était pas à moi qu'ils en voulaient, je le savais. Mais subir leur désespoir, subir leur besoin sombre de faire leur propre justice ne me donnaient qu'un goût amer de toute cela. Et un profond malaise des conflits inutiles de ceux qui sont sourds et aveugles.

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