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Chapitre 19 - Partie 2



Il s'était endormi sur le balcon et un courant d'air froid accompagné d'une main sur son épaule sortirent Sirius de son sommeil. Il se réveilla en sursaut et se passa une main fébrile sur le visage fatigué. Pendant un instant, il tenta désespérément d'observer ses alentours, avant qu'il ne se souvienne de son aveuglement. Un grognement désespéré lui échappa.

« Monsieur ? », demanda le serviteur qui avait posé sa main sur son épaule. « Votre père désire votre présence pour déjeuner. »

Sirius ravala l'insulte sur le bout de sa langue. Pendant la nuit, il avait esquissé un plan pour retrouver Cassiopée et pour cela, il allait avoir besoin à la fois de la position sociale que lui conférait le titre de duc mais aussi de l'argent de son père. Il allait retrouver la jeune femme coûte que coûte et la soigner, même s'il devait dépenser chaque centime de la fortune de sa famille pour cela : il lui devait la vie ; jamais fortune ne pouvait repayer une dette pareille. Le jeune homme se força à se relever. Il interdisait à son esprit d'imaginer Cassiopée morte. Il rentra dans sa chambre, remarquant à peine le tremblement de son corps. Le majordome l'aida à s'installer sur un fauteuil et plaça une bassine d'eau chaude devant lui. Sirius se nettoya rapidement avant que l'homme derrière lui ne l'aide à s'habiller. Ensemble, ils descendirent jusqu'à la grande salle à manger de laquelle émanait des odeurs de café et de pain chaud, des odeurs à la fois familières et inconnues. Cela faisait longtemps que Sirius n'avait plus déjeuné avec son père dans cette pièce beaucoup trop grande pour deux personnes.

Il se souvenait des matins avec sa mère : c'était toujours elle qui parlait, toujours elle la première à être en bas. Elle demandait toujours à l'ancien majordome, Damien, d'ouvrir les grandes fenêtres aux cadres dorés et rideaux en tulle blanc pour faire entrer l'air du matin et la lumière du soleil. Aux odeurs de boissons chaudes se mêlaient alors l'odeur de l'herbe fraîche, d'air un peu humide, du soleil qui se lève : aux cliquettements des couverts se mêlaient les chants des oiseaux. Sa mère était toujours souriante, le matin. Paisiblement installé, les yeux mi-clos en général, avant de raconter des histoires, poser des questions. Elle n'aimait pas le silence, n'aimait pas les coins sombres. En général, cela ne durait seulement que jusqu'à ce que le duc lui ordonne de se taire, de ne pas le déranger.

Elle obéissait toujours et le sourire s'effaçait alors de son visage lorsqu'elle s'affaissait en silence dans son fauteuil avant de demander à Damien de refermer les fenêtres.

Le majordome ouvrit la grande porte de la salle à manger. Même s'il ne pouvait pas la voir, Sirius savait qu'elle était ornée de dorure : une extravagance de son père. Il pénétra à l'intérieur. Il faisait chaud, aucun bruit d'oiseau ne pénétrait la salle, aucune odeur de soleil ou de rosé matinale. Sirius savait que les rideaux n'étaient plus blancs mais noirs et que les fenêtres étaient probablement fermés ; que la pièce fut probablement si sombre que même sans être aveugle, il n'y verrait probablement que peu. Depuis la mort de sa mère, le duc semblait avoir banni toute la lumière de sa demeure à tel point que Sirius s'était demandé si quelque part, une partie de son père, partie enfouie et submergée de violence et de cruauté, avait aimé sa mère.

Lentement, il avança jusqu'à la table et s'assit sur la chaise que lui installa un serviteur.

« Tu es en retard. », annonça le duc. Sirius inspira profondément.

« Je m'excuse. Cela n'arrivera plus. » Il se força à avoir la voix aussi sincère que possible. Son père fut silencieux quelques instants.

« Je l'espère bien. Un duc n'est pas en retard. Un duc n'est jamais en retard. »

Quelqu'un servit une tasse de café à Sirius et plaça quelque chose à manger sur une des assiettes en face de lui. Le jeune homme grimaça intérieurement avant d'avancer ses doigts le plus discrètement possible pour voir de quoi il s'agissait. Son index frôla de la patte feuilleté et sans hésiter plus longtemps, Sirius se mit à manger lentement, en tentant de ne pas renverser un verre qu'il ne pouvait pas voir où de planter ses couverts à côté de l'assiette. Il maudit silencieusement Madame Christophe. Il espérait que sa vue reviendrait bientôt, se sentant tour à tour anxieux et étouffé de la noirceur qui avait envahi son regard. Ses mains se mirent imperceptiblement à trembler. Ne pas voir le rendait angoissé et le désir de voir augmenter l'angoisse de sorte à ce qu'il fut sur le point de tomber dans une spirale de panique. Sirius se força à inspirer. Expirer. Inspirer.

« Père, à quelle heure sont attendus les invités ce soir ? » Même à ses oreilles, sa voix sonnait instable et fébrile. Il entendit le duc soulever sa tasse de café, prendre une gorgée, la reposer.

« 19 heures. Je veux que tu sois présentable et à l'heure. Tu iras parler à la comtesse. Il n'y a parmi les autres invités personne d'autre qui ne présente une épouse possible pour quelqu'un comme toi. Tu as déjà plu à la comtesse après ta miraculeuse disparition, il n'y a pas de raison que tu ne lui plaises plus maintenant. Parle lui, faites connaissance, et ensuite nous pourrons par la suite demander à son père l'autorisation de la courtiser. »

Sirius serra les dents. Il n'avait aucune envie de courtiser qui que ce soit mis à part Raiponce. Il la trahirait pourtant une fois de plus en dansant avec une comtesse en corset trop serré et visage trop maquillé dans le but de pouvoir la sauver. Il jouerait à l'aristocrate du mieux qu'il le pouvait en étant aveugle et silencieux.

« J'aurais donc déjà rencontré cette comtesse ? », répondit-il, une pointe de sarcasme dans la voix tandis qu'il ne parvint faire à se défaire de l'idée que la comtesse était belle et bien la femme blonde à laquelle il avait vendu son corps. Son père repris une gorgée de café.

« Oui. Lors de la soirée où tu as été blessé, juste avant sa disparition. »

Brusquement, Sirius se souvint. La bête grogna silencieusement. Il se souvint de ce soir, où son père l'avait forcé à jouer là aussi à l'homme qu'il avait été avant la guerre, où il avait dansé avec une femme qui avait elle aussi vu la bête : il ne se souvenait plus de son visage, ni de son apparence en général, le tout ayant disparu dans le souvenir du tumulte et de l'horreur des heures qui avaient suivi. Le mauvais pressentiment resta.

Brusquement, son père se leva, sa chaise raclant le sol.

« A ce soir. », annonça-t-il simplement de sa voix froide avant que son pas ne s'éloigne et que la porte ne s'ouvre puis se referme brutalement, faisant sursauter Sirius. Il grimaça et avala la tasse de café d'une traite. Le jeune homme finit de manger, perdu dans ses pensées, avant de se lever à son tour. Il hésita un instant, puis décida de sortir.

Avec le plus de dignité possible, il demanda au majordome de l'emmener dans le jardin aromatique. L'homme, sans commentaire, aida Sirius à trouver son chemin : ce dernier lui demanda de revenir le plus tard possible avant le bal.

Le jeune homme se passa une main sur le visage. Le jardin odorant n'avait plus la même odeur qu'avant. L'endroit préféré de sa mère semblait déserter de l'âme qui l'avait habité auparavant. Titubant, trébuchant, Sirius chercha son chemin jusqu'au banc qu'il savait être au fond des rangées de fleurs. Il s'installa péniblement et laissa sa tête retomber dans sa nuque. La lumière du jour réchauffa son visage et ses doigts tambourinèrent nerveusement contre sa jambe. L'angoisse ne semblait jamais le quitter. Il était constamment en train de repenser à sa mère morte et à ses actions pensées, constamment en panique à l'idée de ne pas retrouver Cassiopée. Il l'aimait : c'était aussi simple et aussi compliqué que ça. Il l'aimait et aimait en fait pour la première fois. Il grimaça. La vie semblait se venger pour toutes les méchancetés qu'il avait dites et commises.

Comme si la guerre n'avait pas été une assez grande punition.

Sirius ferma les yeux. En dormant, il avait à nouveau rêvé de l'horreur des combats. Les mêmes images repassaient en boucle : Léon, éternellement Léon. Une prostituée qui avait été assassinée, son corps à moitié dénudé posé de manière obscène sur un tas de terre, les traces de ses larmes encore visibles sur ses joues. Et puis le soldat qui avait aimé cette prostituée. Sirius sourit tristement. Ils s'étaient moqué de lui : « T'es bien con, mon pauv', tu crois qu'elle aime que toi, ta pute ? Elle a d'l'amour pour tous ceux qui ont encore assez d'argent pour la payer ! »

Il ne savait plus exactement qui avait dit ça, ne se souvenait ni du nom du soldat, ni de celui de la prostituée. Mais durant la nuit, il s'était souvenu du regard du soldat. Il n'avait jamais rien dit quand on se moquait de la femme qu'il aimait, s'était seulement renfermé sur lui-même. La nuit, quand il était seul, on l'entendait pleurer dans son cabanon, un de ces sanglots étouffant qui faisait vibrer tous les membres du corps. Lorsqu'on avait retrouvé la prostituée, il n'avait rien dit non plus. Et puis le jour d'après, en plein milieu d'une attaque, au lieu de se cacher comme tous les autres, il s'était élancé en avant. En plein devant les balles. Et puis il était mort lui aussi, dans la boue et l'horreur, parce qu'il avait voulu mourir.

S'il avait connu Cassiopée auparavant, il ne se serait pas moqué. Il aurait compris. Il aurait compris que ce n'était pas un soldat qui couchait seulement avec une prostituée, mais un homme qui allait voir la femme qu'il aime. Un homme seul qui n'avait probablement rien d'autre que cette femme-là, pas d'enfants, pas de famille, personne qui lui écrivait des lettres, ne lui envoyait du réconfort. Il n'avait eu aucune raison pour survivre mis à part la possibilité d'épouser cette femme. La guerre avait détruit ce rêve-là aussi.

Sirius espéra qu'il n'avait pas souffert trop longtemps.

Une larme roula sur sa joue.

Il ne l'essuya pas.

Resta immobile, comme en transe, pendant ce qui lui parut une éternité. Une heure, deux heures. Trois. Jusqu'à ce que finalement, le majordome revienne.

« Monsieur, il faut vous préparer. Les invités ne vont plus tarder. »

Sirius rentra, monta dans sa chambre au bras du majordome. Il se lava, on lui poudra le visage, jusqu'à ce que les traces de violence sur sa peau soient devenues presque invisible. On le coiffa, l'habilla, le parfuma : lorsqu'il fut prêt et qu'il toucha tour à tour son visage puis ses vêtements faits dans des tissus beaucoup trop lourds, Sirius ne parvint pas à se reconnaître.

Cassiopée l'aimerait-elle aussi dans son habit de duc ?

Il se souvint brusquement du portrait d'elle qu'il avait fait faire dans le petit village. Portrait qu'il n'avait jamais eu la chance de récupérer. Il fallait qu'il demande à quelqu'un de s'y rendre pour le lui chercher. Sirius inspira profondément, se sentant à nouveau submerger par l'anxiété. Il avait envie de prendre une bouteille d'alcool et de l'avaler d'une traite avant d'aller affronter le groupe sans pitié qu'étaient les aristocrates. Ses mains ne cessaient de trembler.

Il se força à sortir de sa chambre.

Un majordome l'y attendit et lui tendit un bras. Ensemble ils descendirent les escaliers et rejoignirent le duc. Les premiers invités arrivèrent, les deuxièmes, les troisièmes. Par automatisme, Sirius échangea les mêmes platitudes qu'il échangeait lors de ces soirées depuis qu'il savait parler et se retint à peine de lever les yeux au ciel. D'autres personnes arrivèrent, Oh, très cher Sirius, vous êtes devenu un homme maintenant !

Et puis brusquement, son père lui avait imperceptiblement touché la main comme pour annoncer elle est là. Sirius manqua grogner de désespoir. Une femme était entrée, le cliquettement délicat de ses chaussures à talon résonnant contre les murs.

Il avait immédiatement reconnu son parfum.

C'était bel et bien la comtesse.

Le cœur de Sirius manqua un battement.

« Bonsoir, Madame la comtesse. », grommela son père sur son ton habituel. Sirius pouvait imaginer le sourire félin sur le visage délicat de la comtesse et ses yeux de rapace posés sur lui.

« Bonsoir Messieurs. », susurra-t-elle. Sirius sentit brusquement sa main sur son bras. « Mon dieu, très cher Sirius, comment allez-vous depuis le temps que je vous ai vu ? Oh, je me souviens encore de cette nuit affreuse ! »

Il eut envie d'arracher la main de son bras et de mettre la comtesse à la porte. Lorsqu'elle lui avait demandé de lui donner son corps en échange d'argent, elle avait su qui il était. Elle avait su qu'elle forçait le fils d'un duc à vulgairement partager ses nuits avec elle et se rabaisser pour quelqu'un qu'elle ne considérait qu'une simple prostituée. Elle en avait peut-être même tiré plaisir.

« Beaucoup mieux, merci. », répondit-il sur un ton mielleux. Si elle voulait jouer, il jouerait aussi.

Durant le reste de la soirée, le duc força Sirius à rester près de la comtesse, à discuter avec elle, à danser, sourire et faire semblant. Malgré ses yeux aveugles, le jeune homme était parvenu à s'en sortir sans s'humilier et avait réussi à jouer le rôle du fils parfait jusqu'au bout. Lorsque les premiers invités finirent par commencer à partir, Sirius décida de s'excuser un instant, malgré le regard persistant du duc dans son dos. Au pas de course, le jeune homme sortit de la grande salle et monta les escaliers jusqu'à la bibliothèque. Lorsque la porte se referma derrière lui, ses jambes lâchèrent brusquement sous son poids et Sirius passa ses mains tremblantes sur son visage avant de laisser retomber sa tête dans sa nuque, les yeux fermés.

Il avait oublié à quoi ressemblait sa vie auparavant, à tel point qu'il se demanda comment il avait bien pu survivre soirée sur soirée comme celle-ci dans sa jeunesse et même y prendre plaisir. Sirius soupira.

Au moment où il voulut s'adosser complètement contre le fauteuil à côté duquel il s'était laissé tomber, la porte s'ouvrit soudainement et un nuage de parfum luxueux pénétra la pièce.

La comtesse.

Sirius sentit un élan de colère. Il ne prit pas la peine de se relever, tourna seulement froidement la tête dans la direction de la femme.

« Que faites-vous ici ? », demanda-t-il. Il entendit le crissement de tissu de ses jupons lorsqu'elle s'installa à côté de lui.

« On m'a dit que vous étiez ici. », susurra-t-elle, « Je crois bien que votre père apprécie me voir en votre compagnie. »

Sirius serra les poings. Incapable de se retenir, il souffla un juron.

« Ça suffit. », siffla-t-il ensuite, « Vous n'avez pas besoin de jouer la comédie. Je n'ai pas besoin de vous voir pour savoir qui vous êtes et vous savez qui je suis depuis le début. »

La comtesse poussa un bruit de surprise puis se tut un instant. Lorsqu'elle se remit à parler, sa voix avait perdu toute la fausse chaleur mielleuse qu'elle avait auparavant.

« Vous avez raison. Je sais exactement qui vous êtes et ce que vous êtes. »

Sirius se figea.

« Ce que je suis ? »

La comtesse ricana doucement.

« Oh oui, mon cher duc, car je suis exactement la même chose. »

Le jeune homme déglutit. Son visage pâlit lentement lorsqu'il tenta de saisir ce que la comtesse tentait exactement de lui dire.

« Que voulez-vous dire exactement ? »

« Vous et moi, mon cher... La bête n'a pas mordu que vous. »

Sirius pâlit un peu plus.

« Vous avez ... vous vous êtes aussi... transformée ? » Il grimaça intérieurement en entendant sa propre phrase. Il sentit la comtesse poser sa main délicate sur son bras.

« Oui. Et c'est pour ça... c'est pour ça que quand je vous ai vu... j'ai su que nous étions fait l'un pour l'autre. »

La stupeur de Sirius prit immédiatement fin. D'un geste brusque, il retira son bras. La colère qui, pour quelques instants avait disparu, revint.

« Vous n'êtes pas d'accord ? », murmura la femme à ses côtés. Sans réfléchir un instant, Sirius se releva, prêt à sortir de la pièce et échapper à la furie assise à côté de lui.

« Absolument pas. », cracha-t-il, « Vous hallucinez, Madame. »

La comtesse se releva à son tour. Sirius sentit sa poitrine se presser contre la sienne.

« C'est à cause d'elle, n'est-ce pas ? C'est à cause de la petite pute malade ? »

Aveuglement, Sirius leva les mains jusqu'à ce qu'il parvienne à attraper le coup de la comtesse. Un grognement bestial échappa à ses lèvres.

« Je vous interdis de parler d'elle comme ça. », cracha-t-il avant de sentir les doigts de la comtesse sur sa joue. Il la repoussa violemment d'un coup de tête. Un rire cristallin et cruel échappa à ses lèvres.

« Très bien, Monsieur. Je tiens seulement à vous dire que si vous continuez comme ça, nous ne parlerons d'elle qu'au passé. Et si vous ne m'épousez pas, comme votre père le demande, je ruine à la fois votre réputation et me débarrasse de Raiponce. »

Un frisson glacé traversa le dos du jeune homme tandis que son cœur se mit à accélérer nerveusement.

« Vous n'avez aucune preuve pour ruiner ma réputation. » Sirius passa sa langue sur ses lèvres, s'empêchant de secouer la comtesse et lui demander en hurlant si elle savait où était Cassiopée.

« Vous n'en savez rien. Et si je ne pense pas que votre réputation est ce qui vous intéresse le plus, je tiens à vous dire que j'ai votre jolie petite prostituée dans une tour. Je vous laisse trois jours. Si vous n'êtes pas là au lever du soleil, Raiponce meurt et le prince perd sa princesse. » Elle ricana. « Votre main pour la vie de Raiponce. Votre choix, Monsieur. »

Les mains de Sirius relâchèrent la comtesse, comme si son corps avait subitement perdu toutes ses forces.

Le jeune homme recula d'un pas. Il avait l'impression que tout son corps était glacé, malgré son cœur battant violemment. Il n'y avait pourtant pas de choix à faire : si ce que la comtesse disait était vrai, si elle avait réellement entre ses mains Cassiopée et que l'épouser était la seule solution pour libérer sa princesse de sa tour, il l'épouserait encore et encore. Lorsqu'il voulut le dire à la comtesse, sa bouche ne semblait cependant pas répondre : son corps fut comme paralysé et avant qu'un bruit ne sorte de sa bouche, le bruit de la porte résonna dans la bibliothèque.

La comtesse était partie.

Il avait trois jours.


Bonjour, bonsoir les cocos!

Nous nous rapprochons dangereusement de la fin - que j'ai déjà écrite d'ailleurs, même si elle peut éventuellement encore changer. On va commencer à démêler le sac de nœuds, sortez les mouchoirs, on n'est pas encore sorties de l'auberge. Honnêtement, j'ai mis du temps à être capable à me remettre à l'écriture de Cage dorée et là, j'arrive à peine à m'arrêter. J'ai rarement écrit une histoire qui me prend à ce point par les tripes, je pleure toute seule devant mon ordinateur, pour vous dire. 

J'espère que j'arrive en tout cas à vous transmettre au moins un peu d'émotions à vous aussi.

J'espère que ça vous a plu !

Des bisous, des bisous,

Blondie





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