Chapitre 17
« Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. », Périclès
Sirius se recroquevilla sous les arbres, tremblant. Pour la première fois, la bête avait pris le dessus alors qu'il était avec quelqu'un : mais pour la première fois, il été resté conscient alors même qu'il se trouvait dans ce corps étrange qui n'était ni loup, ni homme. Ce qui aurait pu le remplir d'un semblant de sentiment de victoire le fit trembler d'horreur.
Cassiopée l'avait vu.
Elle l'avait vu se transformer et elle avait vu la bête.
Il avait vu l'horreur dans ses yeux. La panique, l'incompréhension, le dégoût. Son cœur semblait alors s'être déchiré. Le sien, et celui de la bête. En présence de Cassiopée, elle était paisible : ne relevait la tête que de temps en temps, lorsqu'elle sentait que la jeune femme était paniquée, avait besoin d'aide. Elle n'avait pas compris la réaction de Cassiopée. La présence sombre et violente à l'arrière de la tête de Sirius s'était seulement manifesté parce que Max, cette brute de Max, avait voulu l'éloigner de force de la jeune femme. Incontrôlablement, la colère l'avait fait réagir : elle avait ensuite voulu toucher Cassiopée, la prendre dans ses bras, un geste aimant et tendre.
Cassiopée s'était presque évanouie.
Un bruit torturé, guttural échappa au jeune homme. Seulement quelques instants auparavant, elle lui avait dit qu'elle l'aimait.
Il avait tout gâché.
Encore une fois.
« Incapable. »
« Imbécile. »
Il pouvait presque entendre son père se moquer de lui, son cigare entre deux doigts, la cruauté palpable dans chacun de ses gestes, tandis qu'un flux de mots dégradants sortait de sa bouche aristocratique.
« Sirius, ton tempérament est détestable. Tu as l'apparence d'un ... d'un mendiant. Tu es un incapable, Sirius – quand je te regarde, je me demande si tu es bien mon fils. Tu n'as certainement pas mérité ton rang de duc. »
Un bruit enragé quitta les lèvres du jeune homme. Il se redressa, s'agenouilla. Avec violence, il enfonça son poing dans le tronc d'un arbre derrière lui.
« Merde ! » Seul le silence lui répondit. Il se releva, ses jambes sur le point de défaillir sous son poids. Le jeune homme enfouit ses mains tremblantes dans ses cheveux, incapable de calmer les battements rapides de son cœur.
Son père avait raison.
Son père avait encore une fois raison et il ne pouvait rien y changer.
Il gâchait tout, était incapable de-
Un rugissement lui échappa et son poing s'enfonça à nouveau dans le bois, blessant sa peau, le cou faisant vibrer son bras, son corps. Il avait envie de pleurer et d'hurler à la fois. Sirius se traina jusqu'à sa petite baraque.
Cassiopée l'avait vu.
D'un geste enragé, il attrapa la boîte à bijou de sa mère et dans un geste d'impuissance, la lança au sol de toutes ses forces. Elle s'ouvrit brutalement, les bijoux restant tombant au sol, la petite danseuse se défaisant de son socle. Elle rebondit quelques fois sur le sol avant d'éclater contre le mur.
Sirius tomba à nouveau à genou. Il enfouit sa tête entre ses mains.
« Incapable. »
« Incapable. »
« Monstre. »
Un frémissement secoua son dos. Il ne pouvait plus retourner chez Cassiopée. Comment pouvait-il expliquer une chose pareille ? Une chose qui n'était même pas possible ? Les humains ne se transformaient pas en bête. Il n'était pas dans un conte de fée ridicule, il n'était pas un prince maudit. Il était un gamin de 24 ans qui avait fait la guerre, qui avait vu ses amis mourir, sa mère se faire battre par son père, avait vu la pauvreté et la cruauté d'un monde qui ne semblait pas vouloir de lui.
Mais il avait juré à Cassiopée de la sortir de là. Il ne pouvait pas briser sa promesse. Il devait simplement trouver un autre moyen : un moyen où il n'avait pas à se retrouver face à face avec la jeune femme.
Il était lâche. Plus que lâche.
Sirius savait pertinemment qu'il pouvait aussi revenir à L'Innocent le soir d'après : essayer tant bien que mal d'expliquer à Cassiopée ce qu'elle avait vu et partir après. Il lui devait une explication : mais il était incapable de voir à nouveau ce mélange de peur, d'incrédulité et de dégoût dans ses grands yeux.
Il ne le supporterait pas.
Ce regard avait brisé son cœur – celui, qu'il venait tout juste de retrouver. Brisé avec tous les rêves qu'il avait eus : qu'il avait voulu lui chuchoter à l'oreille. Il n'avait pas menti lorsqu'il lui avait dit qu'il lui construirait une maison à la mer, qu'il y mettrait un piano.
Il poussa un bruit déchiré avant de se traîner jusqu'à son lit misérable. Il s'allongea. Il n'était rien sans Cassiopée. Il ferma les yeux. Sirius se força à inspirer, à expirer. D'abord, il la sortirait de L'Innocent. Il l'emmènerait... Il ne savait pas encore où il l'amènerait. Peut-être dans sa baraque, pour quelques jours – il lui mettrait à manger et à boire, des habits de rechange et il viendrait la regarder la nuit. Il irait chercher un médecin pour qu'il la soigne et pendant ce temps, durant la journée, il irait à la mer et tentera de construire ou d'acheter la maison de Cassiopée. Il l'y emmènerait ensuite, une nuit. Lorsqu'elle se réveillera, il l'observera de loin : toujours de loin. Une ombre parmi les autres.
Et lorsqu'elle mourrait, il mourrait avec elle.
Une larme solitaire roula sur sa joue. Il se redressa. S'assit et regarda à l'extérieur. Dehors, il faisait encore nuit : une fois que le soleil apparaitrait, il devrait aller chez la comtesse. Un frisson de dégoût lui glaça l'échine. L'idée des mains de cette femme sur son corps lui donnait envie de vomir. Il pressa les paumes de ses mains contre ses yeux. Lorsque le ciel devint rouge, Sirius décida cependant de ne pas se rendre directement à la demeure imposante.
Il était descendu au village et s'était arrêté devant le portraitiste. La boutique était ouverte et il était entré. Lorsque la petite sonnette teinta, un vieil homme leva la tête.
« Bonjour, Monsieur ! Que puis-je faire pour vous. »
Sirius sortit le médaillon de sa mère. Ses doigts tremblant manquèrent de le faire tomber.
« Je voudrais commander un portrait pour mettre dans ce médaillon. »
Le vieil homme haussa les sourcils et Sirius extirpa une feuille de sa poche. Durant les heures précédant le lever du soleil, il s'était assis à son bureau bancal et avait essayé de dessiner le visage de Cassiopée. Il déplia le morceau de papier.
« Est-ce que...Est-ce que vous pouvez me peindre ce visage ? »
Le vieil homme ajusta ses lunettes sur son nez avant d'écarquiller les yeux.
« Oh mais je la reconnais la petite ! », s'exclama-t-il. Il lança un regard curieux à Sirius mais n'ajouta rien. Il hocha simplement la tête et prit la feuille avant de prendre les mesures du médaillon. « Vous pourrez chercher le portrait demain. »
Sirius hocha la tête. Silencieusement, il paya la somme demandé et ressortit à nouveau. Il resta un instant devant la boutique. Figé. Il se sentait comme le pire des harceleurs. L'idée de ne plus revoir Cassiopée... Il se sentait pris d'une peur panique à l'idée. Paralysé. Il se sentait comme lorsqu'il avait été blessé durant la guerre. Après la mort de Léon. En une soirée, Sirius avait pris conscience à quel point il s'était accroché à Cassiopée. Les cauchemars. Les crises de paniques et de solitude. Tout semblait s'être calmé alors qu'il passait ses nuits au bordel. Ne plus pouvoir le faire le condamner à redevenir l'homme brisé qu'il avait été après la guerre, incapable de dormir la nuit, incapable de fonctionner normalement.
Le jeune homme jura silencieusement avant de se passer une main fatiguée sur le visage. C'était évidemment au moment où il pensait que les choses pouvaient s'arranger que la vie se retournait contre lui. A son désespoir, il sentit se mêler la colère. Lentement il se mit en route pour rejoindre la demeure de la comtesse. L'idée de se retrouver à nouveau dans son lit et entre ses jambes au parfum trop lourd, observé par les yeux malins d'une femme trop riche, le répugnait.
Sirius accéléra le pas, traversa les rues jusqu'à arriver. Après leurs engagements, la comtesse lui avait proposé une chambre : celle-ci était certes plus luxueuse que la cabane dans les bois mais le jeune homme avait refusé. Il ne serait pas dépendant de cette femme. Au moment où elle le lui avait proposé avec son ton mielleux et ses longs cils papillonnants, il se l'était déjà imaginé rentrant dans sa chambre la nuit pour profiter un peu plus de l' « engagement ». Son corps svelte s'allongeant sur le sien tout juste endormi. Sirius grimaça. Il monta les marches du perron, sonna la cloche jusqu'à ce qu'un des majordomes viennent lui ouvrir. On le mena dans une chambre, où son uniforme était à nouveau soigneusement plié, l'attendant dans un coin. Le jeune homme tendit une main pour le prendre mais le majordome l'interrompit.
« Madame souhaite que vous vous rendiez dans ses appartements avant de vous changer. »
Sirius serra les dents.
Evidemment.
Il se força à garder un air impassible. Le jeune homme empoigna l'uniforme et offrit un sourire glacial au majordome.
« Très bien. », cracha-t-il, avant de le suivre jusqu'aux appartements luxueux de la comtesse. L'homme le mena dans une petite pièce sans porte, adjacente à la chambre à coucher. Il hocha poliment la tête.
« Madame sera bientôt là. »
Sans un mot de plus, le majordome repartit, laissant Sirius seul jusqu'à ce qu'il entende le cliquettement de petits talons accompagné du rire léger de la femme plus âgée.
« Mon ange ! » Il sentit ses doigts fins caresser délicatement sa nuque, avant que ses lèvres douces ne se posent sur son cou. La comtesse se mit sur la pointe des pieds, avançant ses lèvres jusqu'à l'oreille de Sirius. Il la laissa faire, sans ciller, le visage sans émotions.
« Déshabilles-toi. », susurra-t-elle et Sirius se retint de frémir de dégoût. Il se força à inspirer calmement. Lentement, il défit les premiers boutons de sa chemise, empêchant ses doigts de trembler le plus possible. Il ferma les yeux un instant.
Imagine que c'est Cassiopée.
Il défit les derniers boutons de sa chemise. La comtesse était encore pressée contre lui et pendant quelques secondes, il se laissa bercer par son imagination. Il imagina les seins pressés contre son bras être ceux de Cassi, les cheveux qui chatouillaient sa peau être ses mèches sombres. Il imagina ses yeux mi-clos, son regard gris ombragé, le fixer pendant qu'il se déshabillait lentement. La vision était étrangement érotique, le souffle saccadé de la jeune femme dans son cou, sa main commençant à le caresser avec cette douceur qui lui était propre-
« Plus vite, mon ange, je suis une femme impatiente. »
La voix de la comtesse brisa l'illusion et Sirius rouvrit les yeux, se retrouvant face à une deuxième nuit de torture.
***
Cassiopée était restée figé un instant, les yeux rivés sur la porte ouverte. La bouche ouverte en un cri silencieux. S'attendant à l'arrivée de Madame Christophe ou au retour de la bête. Dans ses tempes, son cœur battait violemment la chamade. Elle se passa une main tremblante sur le visage avant que lentement, son regard ne tombe sur Max.
Max.
Le garde avait perdu conscience.
La porte était ouverte. Max avait les clés de sa chaîne. Un gémissement échappa à Cassiopée. Elle perdait la tête, c'était certain. Elle ferma les yeux un instant. La bête n'était plus dans la pièce. Elle était seule, face avec un homme inerte qui avait les clés pour la libérer. Elle était malade mais si elle devait mourir, elle préférait ne pas mourir seule et dans un trou sombre. Cassiopée se força à inspirer profondément. A ne pas devenir hystérique, à ne pas crier et pleurer comme elle avait envie de le faire, à simplement ignorer et refouler ce qu'elle avait vu. Rassemblant ses forces, à quatre pattes, elle s'approcha de Max. La clé était dans sa main ouverte, presque tombée au sol. Les mains moites, Cassiopée la prit.
Elle n'arrivait pas à y croire.
Elle avait les clés en main.
Elle se mit à trembler plus fort, tout se mélangeant dans sa tête. Lentement, elle se retira dans un coin. Ses mains vibrant anxieusement attrapèrent son carnet. Elle le mit dans son décolleté. Baissa les yeux. Regarda les chaînes. Comme en trance, Cassiopée tourna la clé lourde dans les verrous.
Clic.
Le bruit résonna étrangement dans la petite pièce et avec un claquement, la tête retomba au sol. La jeune femme était libre. Elle ne bougea pas un instant. Sa main chercha le mur. Elle ferma les yeux à nouveau. Inspirant profondément, elle se releva sur ses jambes la retenant à peine. Pas à pas, elle s'approcha de la porte ouverte.
Brusquement, Cassiopée était dehors. Dans le couloir, hors de la cellule. Elle descendit les escaliers, la sueur froide lui glaçant la nuque, son corps tremblant si fort qu'elle avait peur de perdre conscience. Elle chancela un peu, se demanda pourquoi personne n'était toujours pas venu. Pourquoi Madame Christophe n'était pas . Cassiopée passa sa langue sur ses lèvres. Hésitante, elle descendit les dernières marches.
Cassiopée était maintenant devant la porte du bordel. La grande porte en bois : une porte comme toutes les autres en somme, une poignée, quelques lattes clouées entre elles, un judas poussiéreux. Ses mains tremblèrent plus fort. Elle ferma les yeux un instant. Son corps malade décida alors de lui-même d'avancer, tandis que derrière ses yeux tristes et clos, Cassiopée voyait un souvenir après l'autre. Chaque homme qui s'était couché sur elle, sous elle, avait touché ses seins, son ventre, son visage, léché, mordu. Qu'elle avait détesté, qui l'avait attendri. Elle tendit une main.
Appuya sur la poignée.
Cassiopée sortit de L'Innocent. Sortit vraiment de L'Innocent.
Elle rouvrit les yeux.
Elle ne regarderait plus en arrière.
La porte se referma avec un claquement derrière elle.
Après des jours et des jours de solitude et de ténèbres, la lune et les étoiles éclairaient à nouveau son visage, l'air frais caressa son visage. Cassiopée était réellement libre. Un bruit guttural lui échappa et elle pressa sa main contre sa bouche. Des larmes se mirent à lentement rouler le long de ses joues. Fièvre et peur, maladie et soulagement, tout se mélangea. Ses jambes se mirent à avancer d'elle-même à nouveau, s'éloignant rapidement de l'endroit maudit, plus loin et plus loin encore. Finalement, au coin d'une rue, pas encore très loin de la forêt, les jambes de Cassiopée finirent par céder. Son corps maigre, ses membres fragiles, elle tomba au sol comme une danseuse qui bascule, invisible dans la nuit. Ses longs cheveux noirs se drapèrent autour d'elle. Un mouvement imperceptible fit vibrer son dos : à sa respiration haletante se mêla une première larme, une deuxième, une troisième. Les sanglots finirent par faire trembler tout son corps. Lentement, Cassiopée se recroquevilla, s'enroula autour d'elle-même sur le sol glacé, chevrotante. La lune semblait l'entourer de son reflet.
Elle resta comme ça un long moment. Jusqu'à ce que dans le ciel, le soleil finisse par se lever. Doucement, la lune pâlit et un voile de rose colora le ciel. Cassiopée releva la tête.
Elle était libre.
Elle était encore vivante.
Elle força son corps à se relever. Une fois debout, elle se passa une main sur le visage, indécise. Elle ne pouvait pas retourner au village – on la connaissait, la Raiponce, la prostituée de L'Innocent aux boucles noires. Mais si elle allait dans la forêt... Cassiopée prit une inspiration tremblante.
Elle mourrait de toute façon.
Elle s'imagina en Ophélie : morte dans un cours d'eau, les fleurs encadrant avec douceur son visage, ses cheveux dansant silencieusement autour de ses membres inertes et pâles. Une Raiponce à la fin tragique, la princesse brisée, ni sauvée, ni heureuse. Une existence parmi tant d'autre qui s'effacerait sans un bruit, sans que personne n'y fasse attention.
Aussi folle qu'Ophélie, d'ailleurs : la transformation de Sirius lui revint en mémoire. Impossible. Impossible. Impossible. Elle était devenue complètement folle. Son cœur se mit à accélérer imperceptiblement et elle se passa une main nerveuse dans les cheveux. Finalement, Cassiopée se força à avancer vers la forêt.
Avant qu'on ne la trouve, qu'on l'enferme.
Les arbres autour d'elle la cachaient, les chants des oiseaux faisaient taire sa respiration haletante, ses pleurs étouffés. Sans regarder où elle allait, Cassiopée avança et avança, sursautant au moindre mouvement et manquant s'écrouler chaque seconde. Elle ne savait pas comment son corps pouvait persister, ne savait pas pourquoi elle n'avait pas perdu conscience alors qu'elle se sentait comme si on lui avait arraché ses poumons et flagellé son corps. Son cœur battait trop fort et trop vite, des points noirs dansaient devant ses yeux.
Au détour du chemin, une cabane apparut brusquement et Cassiopée se figea. Aucun bruit n'en sortait, pas un bruit, pas une lumière. Elle s'appuya contre un arbre, supportant son poids. Elle éloigna les mèches sombres de son front, la sueur et le froid les collant ensemble en une masse informe. Lentement, elle finit par s'approcher. Cassiopée se lève sur la pointe des pieds et jette un coup d'œil par la petite fenêtre.
Personne.
Elle avança jusqu'à la porte en titubant.
Elle s'ouvrit.
Silencieusement, si fatiguée qu'elle était incapable de ressentir la moindre peur, Cassiopée entra. Peu de meubles, pas de décoration. Sans force et sans réfléchir, la jeune femme avança jusqu'au lit et se laissa tomber.
Devant ses yeux gris, tout devint noir.
Bonjour, bonsoir les cocos!
Je reviens enfin avec un chapitre, après des mois et des mois, bon sang de bonsoir. Un autre chapitre devrait être publié d'ailleurs juste après. Encore une fois, c'est la vie qui a pris le dessus sur l'écriture. Mais j'aimerais vraiment, vraiment enfin parvenir à terminer cette histoire, surtout que là, ça va doucement commencer à s'activer et que je ne suis toujours pas certaine pour qui l'histoire va bien finir - laissons faire les personnages.
Bon, sinon, je suis en colère contre Wattpad. A vous, chers amis auteurs, je ne sais pas si ça vous le fait mais quand je veux revérifier une de mes propres histoires je reçois un message "pour soutenir l'auteur blah blah veuillez regarder cette pub". Bon, d'une part il s'agit de ma propre histoire, d'autre part wattpad me soutient d'un rien du tout, ce n'est pas comme si ils me payaient ou quoi.
Bref, j'espère que le chapitre vous a plu!
Bisous, bisous,
Blondi
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