Chapitre 10
« L'espérance commence souvent notre ruine, et laisse au désespoir le soin de finir l'ouvrage. », Axel Oxenstiern.
Cassiopée s'était rapidement habillée et attendait maintenant Madame Christophe devant son bureau, tendue. Ses nerfs étaient à vifs et elle n'était pas certaine de pouvoir garder sa contenance devant la propriétaire de L'Innocent. Elle savait pourtant ce qui l'attendait. Le regard dur. Les reproches crus, les insultes dissimulées qu'elle devait accepter sans un mot.
La jeune femme entendit le pas lourd de la propriétaire de la maison close se rapprocher avant de voir la femme âgée, une lettre à la main.
« Entre dans le bureau, Raiponce. » Elle releva le menton. « Il semblerait bien qu'une lettre soit arrivée pour toi. »
Sans un mot, Cassiopée ouvrit la porte en bois et pénétra à l'intérieur de la pièce luxueuse. Elle resta debout devant le meuble en bois en plein milieu de la pièce. Madame Christophe s'installa sur sa chaise rembourrée, calmement. Regardant Cassiopée dans les yeux, elle ouvrit la lettre, lentement, ses petits doigts déchirant le papier fin. Ensuite, elle se lécha les lèvres et sortit la lettre qu'elle déplia soigneusement. Elle ouvrit sa petite boîte à lunettes et se posa sa monture sur le bout du nez avant de lire, silencieusement. Cassiopée serra les poings. Ses mains tremblaient de colère et elle serra les dents pour ne pas arracher la lettre des mains de Madame Christophe. La jeune femme était enragée que la vieille femme lisait encore une fois ce qui ne lui était pas destinée et qu'elle ne puisse rien y faire, mis à part regarder et contenir sa rage. Un sourire mi cruel mi amusé apparut sur le visage de Madame Christophe. Elle releva lentement les yeux tandis que brusquement, les yeux de la jeune femme tombèrent sur un dessin au dos de la lettre.
Une femme.
Une femme, qui aurait pu être n'importe quelle autre : mais ses longues mèches violemment colorées en noires et ses courbes ressemblaient étrangement à celle de Cassiopée.
Quelqu'un semblait l'avoir dessinée.
Nue.
Imperceptiblement, la jeune femme écarquilla les yeux. Madame Christophe se racla la gorge et se passa une main dans les cheveux parfaitement tirés en arrière avant de se mettre à lire la lettre à haute voix.
« Chère Cassiopée,
Jolie Cassiopée. Je recommence encore et encore cette lettre pour toi – mais je n'arrive pas à la finir. Peut-être suis-je maudit ? Peut-être est-ce la punition pour ce que j'ai fait.
Ton frère est mort, Cassiopée. Mort et enterré. Ou peut-être que sa carcasse pourrit quelque part au soleil, sur les restes du front. J'en suis navré. Cette guerre a pris la vie à un homme qui ne méritait pas de mourir – et j'aurais dû t'informer de ce décès bien plus tôt.
Mais j'étais égoïste. Le suis toujours. J'ai respecté les derniers vœux de ton frère et j'ai pris la plume pour lui. C'est moi qui t'es envoyé toutes ces lettres. Moi, moi, moi. Respecter les vœux de ton frère, en vérité, quelle ironie. Je suis certain que s'il avait su ce qu'il se passait dans ma tête, je suis certain qu'il aurait préféré mourir deux fois au front avant de me confier la tâche de t'écrire.
Sais-tu ce que j'imaginais dans les tranchées, douce Cassiopée ? Quand je n'arrivais pas à dormir dans la baraque ou que j'étais à moitié mort à l'hôpital ? Je t'imaginais toi, toujours toi, sans même t'avoir vu. J'imaginais ta voix. J'imaginais ton visage, tes cheveux, ton corps. Souvent ton corps. Je suis un homme après tout, n'est-ce pas ? N'est-ce pas ? J'imaginais ta peau comme celle de Valentin, sans la saleté, blanche et pure, ta peau douce, tes seins délicats entourés par des mèches ébènes et puis mes mains sur toi. Mes mains comme elle l'étaient avant la guerre, propre et à peine rugueuse. J'imaginais des caresses, des paroles, des baisers – des fois, j'imaginais des choses que je n'ose même pas écrire.
Mais la guerre, c'est la solitude pour le soldat et la seule chose que je pouvais toucher, c'était moi-même. Moi-même, avec ton visage derrière mes yeux fermés et ma main entre mes cuisses.
Sans te connaître, je t'ai aimé.
Je te souhaite le meilleur des choses et te suis à jamais redevable. Sans le savoir, tu m'as sauvé. »
Le cœur de Cassiopée manque brusquement un battement.
« Pardon ? » Sa voix n'est qu'un murmure pressé. Son visage pâlit, tournant presque au gris, tandis que dans sa tête, ses pensées virevoltent et se mélangent avant de se briser en mille éclats.
Ton frère est mort, Cassiopée. Mort et enterré.
Mort.
Enterré.
Mort, mort, mort.
Valentin est mort.
Un bruit étranglé quitta la gorge de la jeune femme. Madame Christophe laissa tomber la lettre sur son bureau et s'adossa à son fauteuil. Elle leva un sourcil, froidement.
« Ton frère semble être mort, Raiponce. Ce n'est rien d'étonnant. Il était à la guerre, ma fille. La plupart des hommes qui sont partis sont morts. Le tien n'est pas une exception, alors ressaisis-toi. Ne sois pas idiote. »
Cassiopée ne réagit pas. Ses jambes ne semblaient plus la tenir, son cœur semblait peu à peu se briser un peu plus. Son cœur déjà en morceau, déchiré, piétiné, ses restes brûlés par la nouvelle. Elle cligna plusieurs fois des yeux. Avec la mort de Valentin, c'était tous ses rêves qui s'envolaient. Tous les futurs qu'elle avait crus possible. Il ne viendrait jamais la chercher, ils ne se reverraient plus jamais. Un sanglot étranglé quitta ses lèvres. Ses jambes tremblèrent un peu plus. Madame Christophe se leva de son bureau, la chaise raclant bruyamment le sol. Cassiopée tendit un bras à l'aveugle pour tenir son poids trop lourd, ses membres incontrôlables : sa main ne trouva que du vide et brusquement, elle tomba au sol, à genoux, ses mèches ébène autour de son visage. Des larmes se mirent à doucement rouler le long de son visage plus blanc que la mort elle-même.
Elle n'avait même pas eu le temps de dire au revoir à son frère.
Il était mort, seul et en silence, tandis qu'elle avait continué à écrire des lettres à un inconnu. Tandis qu'elle avait vécu dans l'illusion qu'une fois la guerre finie, Valentin réapparaitrait et l'emmènerait. Chez Lucien, pour manger des glaces en bord de mer.
Quelle idiote.
Elle entendit Madame Christophe siffler des mots, lui secouer l'épaule. Mais Cassiopée était comme derrière un mur de verre. Détruite. Comment Valentin était-il mort ? Avait-il souffert ? Avait-il été enterré ? Que restait-il de lui ? La jeune femme sentit brusquement son estomac se retourner. Sans pouvoir s'en empêcher, son corps se recroquevilla en avant et elle se vida les entrailles, tandis qu'un bruit torturé quitta ses lèvres. Madame Christophe cria et fit un bond en arrière, lâchant Cassiopée. La jeune fille sentit ses jambes trembler, de plus en plus fort, jusqu'à ce que brusquement, celles-ci, comme affaiblis, succombèrent à son poids. Cassiopée s'écroula au sol, comme une poupée de paille renversée par le vent, sans vie, sans force.
Un sanglot violent secoua. Brusquement, inattendu.
Ton frère est mort.
Elle s'imagina sa carcasse, pourrie sur un terrain vague, gisant parmi les autres cadavres sans nom et sans visage, laissé là comme des jouets cassés. Elle s'imagina sa mort. Un ciel gris, terne. La pluie, la boue, le froid, le vent. Valentin en uniforme, son arme à la main. Ses doigts tremblants doucement, si doucement que personne ne pouvaient le voir. Une larme au coin de ses yeux gris, un frémissement imperceptible de ses lèvres encore trop enfantine pour faire la guerre. L'ordre d'un commandant quelconque et puis, mouvement. Elle s'imaginait ensuite tantôt un obus, tantôt une balle détruire la vie de son frère : mais alors que Cassiopée était allongée au sol, des larmes coulant sur son visage et tombant au sol, se mêlant à ses dégorgements putrides, elle ne pouvait qu'espérer que Valentin n'avait pas souffert. Que ce n'était pas qu'un éclat qui l'avait touché, qu'il n'était pas mort d'une amputation quelconque.
L'idée de son frère en sang lui retourna l'estomac une seconde fois et Cassiopée manqua s'étouffer, se mettant à tousser violemment. Quelqu'un tira brusquement sa tête en arrière, en lui agrippant les cheveux. Madame Christophe avait attrapé ses boucles ébène et força la jeune fille avec violence de se remettre debout. Cassiopée tenta faiblement de se défaire, mais la vieille femme ne fit que tirer avec plus de force.
« Je t'ai dit que c'est fini, Cassiopée. Tu es dégoutante, à vomir sur mon sol et à pleurnicher comme une gamine ! Mon frère est mort, bou-hou-hou ! Les hommes meurent tous les jours, petite, c'est le cycle de la vie, rien de plus, rien de moins – ton frère est juste mort un peu plus tôt que les autres. De toute manière, ça fait un moment qu'il n'est plus en vie ! Des mois déjà que j'avais reçu ce p'tit morceau de papier jaune dans lequel c'était marqué ! »
Cassiopée se figea. Un tremblement parcourut son échine tandis qu'elle leva une main instable vers sa bouche et l'essuya d'un revers de bras.
« Co-comment ça, des mois ? »
Madame Christophe leva les yeux au ciel.
« Des mois qu'il est mort, imbécile. Mort au champ d'honneur, lorsqu'ils ont décidé de l'envoyer dans les premières lignes. On n'y survit pas, à celles-ci. Maintenant cesse immédiatement ton cinéma. Tu n'as pas le temps de pleurer. Tu es ici pour travailler et c'est tout ! Non seulement je te retrouve en train de vivre une petite histoire d'amour avec un client, en plus tu te vides sur mon parquet ! »
A travers son horreur et sa tristesse, Cassiopée sentit une once de colère s'enflammer. Elle serra les poings et tenta, cette fois plus fort, de se défaire de l'emprise douloureuse de la propriétaire du bordel.
« Lâchez-moi. », parvint à siffler froidement Cassiopée, malgré une voix rauque et affaiblit. « Lâchez-moi. Vous saviez que mon frère est mort. Vous ne m'avez même pas donné son avis de décès. Vous n'avez pas le moindre reste d'humanité, Madame : vous n'êtes qu'une ordure. » La jeune femme renifla. Ce fut au tour de Madame Christophe de se figer. Le visage de la vieille femme se durcit tandis qu'elle prit une posture enragée.
« Répète ça, Raiponce. Répète-le et je te le ferai regretter. »
« Vous n'êtes qu'une ordure, un vieux sac d'os, avec une pierre à la place du cœur ! Un monstre qui se cache sous les traits d'une femme, violent et cruel ! Si je devais croire en dieu, je dirais que c'est Satan qui vous envoie, droit de l'enfer ! Je ne vous ai jamais rien fait, je vous rapporte de l'argent, je ne rouspète pas, je fais tout ce que vous me dites de faire et malgré ça, malgré tout ça, vous me – »
« Silence ! », hurla brusquement Madame Christophe, interrompant Cassiopée Sans que la jeune femme n'ait le temps de se défendre, la propriétaire de l'Innocent la tira derrière elle par les cheveux, la forçant à la suivre Un bruit de douleur échappa à Cassiopée, tandis que des larmes se remirent à rouler plus fort le long de ses joues sales.
« Lâchez-moi ! Lâchez-moi tout de suite ! Espèce de brute ! Espèce de monstre ! », cria-t-elle encore et encore d'une voix brisée, alors que Madame Christophe la traîna hors de son bureau. Cassiopée était forcée de la suivre, chancelant, titubant, manquant trébucher à chaque pas forcé. Les couloirs sombres et serrés du bordel étaient vides, comme si toutes les autres prostitués s'étaient réfugiées dans leurs chambres pour échapper à la colère et à la cruauté de Madame Christophe. Cette dernière tourne finalement à droite, dans un couloir plus sombre que les autres : il n'y avait aucune portes, mis à part une celle au bout, petite et d'un bois sombre et ancien. Elle se mit à marcher plus vite, tirant Cassiopée avec un peu plus de brutalité. Finalement, elle s'arrêta devant la porte et se retourna, forçant la jeune femme à la regarder dans les yeux.
« Tu sais ce que c'est ? », siffla-t-elle froidement, le visage tremblant de rage. Lorsque Cassiopée ne répondit pas, elle répéta sa question avec plus de véhémence. La jeune femme finit par faiblement secouer la tête, soudainement intimidée. Qu'avait prévu Madame Christophe ? Qu'y avait-il derrière la porte ?
Un sourire cruel éclaira le visage de la femme âgée.
« Tu connais le conte, n'est-ce pas, Raiponce ? Dans la plus haute tour du château était enfermée une belle jeune fille aux longs cheveux – elle ne pouvait en sortir et personne ne pouvait y rentrer. »
Cassiopée sentit son cœur se figer
« Vous n'allez pas m'enfermer là, tout de même ? », répondit-elle d'une voix étouffée, les yeux écarquillés. Madame Christophe continua seulement de sourire.
Sans prévenir, elle ouvrit brusquement la porte et poussa la jeune femme à l'intérieur de la pièce. Cassiopée perdit l'équilibre et tomba à nouveau au sol, un bruit étouffé échappant à ses lèvres sèches, sa joue heurtant un vieux parquet aux odeurs de moisi. Avant qu'elle n'ait pu réagir, Madame Christophe avait refermé la porte.
« Eh bien, Raiponce ? Est-ce comme ça que tu avais imaginé ta tour ? Sans dorure et luxe, je me suis dit qu'elle te correspondait bien. Une pièce minable pour un bout de femme minable. Ne t'attends pas à ressortir d'ici un jour. Tu as encore trop de dettes et il est temps de corriger cette insolence insupportable : n'essaie même pas de t'échapper, tu n'y arriveras pas. Max gardera ta porte – il t'apportera un baquet après, et si je suis généreuse, les objets de ta chambre. En attendant, tu pourras regarder un petit bout de ciel à travers le trou dans le mur – en haut à gauche, il me semble. Et ton amant viendra lui aussi te voir de temps en temps – il faut bien que tu me rapportes un peu, après tout, tu n'es qu'une petite putain comme les autres. »
Madame Christophe poussa un rire cruel et brusquement, Cassiopée entendit un bruit de pas s'éloigner. Elle poussa un bruit mi désespéré, mi en colère, et se força sur ses jambes. Elle avança rapidement jusqu'à la porte et appuya avec force sur la petite poignée.
La porte resta fermée.
Cassiopée appuya encore et encore, tambourina sur le bois.
« Laissez-moi sortir ! », hurla-t-elle, « Vieille ordure ! Vous ne pouvez pas me garder ici ! Vous n'avez pas le droit ! Je ne suis pas un personnage de conte, je ne suis pas un objet que vous pouvez enfermer ainsi ! Laissez-moi sortir ! »
Cassiopée hurla et tambourina contre la porte jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de voix et que ses jambes ne puissent plus la porter, jusqu'à ce qu'elle glissa sur le sol pourri et que l'obscurité de la pièce lui fit tourner la tête, jusqu'à ce que des larmes se remirent à rouler sur ses joues.
Elle tapa une dernière fois, faiblement contre la porte.
« S'il-vous-plaît ! », souffla-t-elle dans le vide, avant d'appuyer sa tête contre le bois. L'air était étouffant et Cassiopée ferma les yeux. Elle se sentait trahie. Elle espéra seulement que Madame Christophe se calmerait rapidement et la laisserait sortir : mais rien ne se fit. Pas de bruit de pas, pas de voix. Cassiopée se sentait sale et seule. A quatre pattes, elle avança jusqu'à pouvoir s'adosser contre un mur. La propriétaire de l'Innocent avait eu raison : en haut à gauche du mur en pierre, il y avait un trou qui laissait apparaître un morceau de ciel, un filet de lumière. Mais le ciel n'était que gris.
Pas un oiseau, pas un rayon de soleil.
Seulement un éternel océan de grisaille triste.
Cassiopée ferma les yeux et un sourire tremblant apparut sur ses lèvres. Elle replia les jambes sous elle et laissa tomber sa tête entre ses genoux. Jamais, durant toutes ces années, elle ne s'était sentie si faible. Comme si la lettre et Madame Christophe avait réussi à la drainer de toute énergie restante. Durant la guerre, la jeune femme avait continué, quoiqu'il arrive : elle avait subi humiliation et misère, destruction et violence, mais elle avait continué dans l'espoir de revoir Valentin. Elle n'avait jamais eu vent de sa mort et avait été persuadée qu'il allait survivre.
Cassiopée renifla et son corps bascula en avant, jusqu'à ce qu'elle soit allongée au sol.
C'était fini.
En réalité, Madame Christophe pouvait bien lui faire ce qu'elle voulait : l'optimisme de la jeune femme avait été englouti par sa tristesse et son futur avalé par l'annonce de la mort de Valentin. Elle n'avait plus envie de continuer. Elle n'avait plus envie de vivre. Madame Christophe avait eu raison : elle n'était qu'une putain. Elle pouvait bien repayer ses dettes, travailler et remettre son masque de beauté figée : mais une fois les dettes payées, elle ne pourrait plus jamais sortir de l'Innocent et faire comme si de rien n'était. Elle avait les marques sur son corps, les cicatrices sur son âme : le village la connaissait et aucun homme ne voudrait épouser une femme usée, de petite morale. La société n'était pas intéressée par son passé et par le chemin qui l'avait mené à la maison close : la société n'en avait rien à faire des malheurs et des pertes qu'elle avait dû subir.
Elle n'était qu'une putain parmi tant d'autres, une fille facile et au visage trop maquillé pour être honnête.
Cassiopée pleura ensilence, pleura pour ses espoirs déchirés, son frère mort et son futur figé.Elle pleura en silence et sans bouger, les larmes solitaires d'une jeune filledétruite que personne n'était là pour essuyer, avec comme seul témoin le cielterne et ses rêves du passé.
Bonjour, bonsoir les cocos!
Voilà, au bout de trois mois j'arrive enfin à publier un nouveau chapitre: je suis vraiment désolée d'avoir mis autant de temps. Syndrome de la feuille blanche, manque de créativité, de temps et d'envie: voilà le résultat. Et puis lorsque j'ai enfin commencé le chapitre, ça faisait tellement longtemps que je n'avais plus réellement travailler sur cette histoire que je ne savais plus ce que je voulais raconter, j'en avais un peu perdu les détails. Heureusement que je m'étais fait des brouillons auparavant, planifiant approximativement mes chapitres.
Bref. Tout ça pour dire que je vais essayer de publier plus régulièrement - et si vous remarquez une grosse incohérence dans ce chapitre, n'hésitez pas à me le faire remarquer.
J'espère que ça vous plaît malgré tout. Et si vous fêtez Noël: joyeux Noël! Si vous ne le fêtez pas ou que vous fêtez autre chose, j'espère que vous passez aussi une merveilleuse journée.
Des bisous, des bisous ♥
Blondie (aka auteur bordélique)
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro