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Départ précipité

L'homme sortit une dague de sa poche et la plaça à quelques millimètres de ma gorge. Il me parla d'une voix que je ne trouvait pas désagréable.

— Ne crie pas, je ne cherche pas à te faire du mal mais je serai obligé si tu ne coopères pas. Compris?

— Hm-hm, dis-je la voix étouffée par sa main.

— Super, je vais maintenant te lâcher et tu ne vas ni crier, ni me frapper ou te mettre à courir.

À l'instant même où il me lâcha, je me retournais pour lui faire face et fis une découverte étonnante. Il n'était pas effrayant.
Il avait le visage entouré de cheveux bruns éclatants, une carrure athlétique, des yeux vert-gris et un visage que l'on pourrait comparer à celui d'Apollon.
Il était sublime.

Il remis la dague dans sa poche et me pris le bras.

— Maintenant, où est l'argent?

Voyant que je le regardais avec perplexité il continua.

— La money, el dinero, la moula, i soldi, das geld. Les pièces, les billets itou itou. C'est bien le domaine de Serena Lehtog? Je suis venu quand mes associés m'ont dit qu'elle partait pendant un certain temps.

— Euh....oui, c'est bien son domaine, par contre je ne sais pas où elle met "l'argent".

— C'est une plaisanterie!?, s'écria-t-il avec effarement, Mais t'es qui? Tu vis ici?

— Ce n'est pas une plaisanterie et oui je vis ici, je suis sa fille.

Il me regarda avec des yeux grands comme des soucoupes. Je pensais pourtant qu'il savait qui j'étais. Après un long moment de silence, il reprit la parole.

— Bon, c'était pas ce que j'avais prévu mais je suppose que ça peut marcher. Tu viens avec moi.

— Euh, venir où?

— Je te kidnappe.

— M-mais...vous ne pouvez pas me kidnapper comme ça!?

— Bien-sûr que si, d'ailleurs tu vas me suivre sans faire d'histoires, me dit-il en tapotant la poche contenant la dague, et arrête de me vouvoyer.

Ne voulant pas le contrarier je me résignais à lui obéir et acquiescais. Voyant que j'avais compris, il s'empressa de me prendre le bras et me fit traverser le jardin. Ce faisant, je commençait à me poser moult questions. Comment était il rentré?
Qui allait s'occuper d'Anthony pendant mon absence? Comment mère allait elle réagir en réalisant que je n'étais plus dans le domaine?

Alors que je commençait à peine à réaliser ce qui était en train de m'arriver, on arriva devant une partie du domaine que je ne connaissait point. Une petite porte en barbelés dissimulée derrière des rosiers. Je vis qu'elle semblait avoir été forcée de l'extérieur car des morceaux de fer rouillé étaient dispersés un peu partout. Il l'ouvrit et m'emmena à sa suite avec empressement.

L'exterieur du domaine était très blanc et vide. Je remarquai qu'il était entouré par les bois et que le chemin qu'on empruntait semblait oublié depuis des lustres. Encore, je me demandais comment diable avait-il découvert tout cela et depuis combien de temps il se préparait.

Après de longues minutes de marche où je suis tombée de nombreuses fois, on arriva devant ce qui me semblait être une voiture, une Jiip d'après la plaque.

— Allez, me dit-il en ouvrant la portière avant, en voiture Simone.

— Je me nomme Rubigonde et non Simone, lui dis-je en obtempérant.

Après m'avoir mis la ceinture de sécurité, il sorti un morceau de tissu et l'approcha de mon visage. Voyant ma réticence il m'expliqua ce qu'il allait faire.

— C'est pour te bander les yeux, dit-il en faisant rouler ses yeux, il ne faut pas que tu vois la route que je vais prendre, puis il pris soudainement un ton glacial et reprit, Et si tu tiens à la vie, tu ferais mieux de le garder pendant tout le trajet.

Je déglutis et acquiescai avec appréhension. Il sourit puis me banda les yeux en serrant bien les nœuds. Puis je l'entendis fermer la portière et ouvrir et fermé celle à ma gauche quelques secondes plus tard.

Il démarra et ne parla pas pendant plusieurs minutes. Trouvant le silence pesant j'entrepris de lui faire la conversation.

— Vo-Tu t'appelles comment?

— Joe, puis il ris et repris, pour des raisons évidentes je ne peux pas te donner mon prénom, mais si tu y tiens tu peux m'appeler Eugène. C'est de la même génération que ton prénom.

Sans savoir pourquoi je compris qu'il se moquait de moi et je senti le rouge me monter aux joues.

— Mais si on en est aux présentations parle moi un peu de toi, me dit-il, tu as quel âge et quels sont tes hobbies?

— J'ai 16 ans et j'aurai 17 ans dans 3 mois. J'aime faire de l'équitation, lire, peindre et créer de nouveaux vêtements principalement. Ah et j'adore passer du temps avec Anthony, mon canari, mère me l'avait offert pour mes 10 ans.

— Cool. Moi j'ai 24 ans et j'adooore kidnapper des petites bourgeoises pour gagner du fric.

— Ah. C'est singuler comme passion, dis-je d'un ton embarrassé.

Le silence revint et je fini par m'endormir bercée par le ronronnement de la voiture, la tête posée contre la vitre.

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