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Chapitre 3

« Que bois-tu. »

L'odeur de café emplie l'air. Alors qu'il enlevait un plastique. De la chaleur s'approcha de ma peau. Un gobelet. Je le pris. Avec précaution. L'apportais à mes lèvres. Le liquide enflamma doucement ma bouche. Bon. Sucré.

« Du café latte. »

Il approuva en souriant. Le goût amer de la caféine disparaissait dans un nuage de cacao.

Il parut hésiter. Peser le pour et le contre. Avant de poser une question. Avant de me proposer quelque chose. Une invitation. Une ouverture. Et j'acceptais. Amusé. À la fois sûr. Incertain.

Parce qu'après tout je ne le connaissais pas. Je ne savais pas qui il était. Je ne pouvais pas m'apercevoir d'un changement de route. D'un quartier louche. Ou d'un problème. Pas avant que cela n'arrive. Pourtant je lui faisais confiance. Dix fois il aurait pu me faire du mal. Cent fois il aurait pu me voler. Mille fois il aurait pu se jouer de moi. Mais il ne l'avait pas fait.

Alors je me décidais d'y aller.

Le jour suivant je le retrouvais. Sur le même banc. À la même heure. Cependant nous nous n'y attardions pas.

Il m'orienta hors du parcs. Entre les voitures. Dans les rues. Mon compagnon à poile m'aidait. Nous accompagnait. Indispensable. Nous marchions en silence. Timide. Je ne pouvais sentir sa chaleur. Mais je le savais à mes côtés. Attentif. Attentionné. Il pouvait me faire arrêter pour dégager le passage. Pour s'insérer dans les passants. Pour traverser la chaussée. Il ne savait pas comment s'y prendre. Mais il essayait. Il apprenait. Et parfois c'était à mon tour de le guider.

Nous nous arrêtions finalement. Le tintement des tasses nous parvenait. Tout comme l'odeur du café. De la pâtisserie. Des plantes.

« Je regrette que tu ne puisses pas voir ça. C'est vraiment un endroit magnifique.

- Alors décrit moi. »

Au lieu de cela, il fit bien plus. Il m'accompagna à travers la pièce. Posa ma main sur de nombreuses surfaces. Sur de nombreux recoins. Il y avait des végétaux partout. De la liane au cactus. Un mélange de climat qui avait l'air de leur plaire. Une grande baie vitrer permettait de sentir le soleil sur notre peau. Et le bois des tables me rappelait la montagne. C'était un endroit agréable. Douillet. Où les rares clients étaient des habitués.

Il m'installa. Proche de la vitre. Avec un bol d'eau pour Minnie. Et alors que je parcourais l'écorce des doigts, il me lut l'étrange carte. Elle était courte. Original. Il me questionna sur mes gouts. Me conseilla. Et me commanda finalement une merveille gustative. Du salé. Dans un chocolat chaud. Avec une part de gâteau inconnu.

Il s'amusa à me faire découvrir ce qu'il contenait. Avant de me raconter l'histoire du lieu.

Je devinais alors la raison de notre amitié. De son rapprochement. De son ouverture d'esprit. 

Beaucoup n'aurait pas apprécier. Mais je saisissais son envie. Son envie de comprendre. Son envie de connaître. Son envie d'apprendre. Son envie de voir plus loin. D'aider. D'être utile.

Je souriais. Bien trop heureux qu'il m'ait raconter tout cela. Bien trop heureux d'avoir découvert cette facette de lui. Bien trop heureux qu'il se soit ouvert. Alors je fis aussi un pas vers lui. Lui proposais de me raccompagner. Et de revenir s'il le souhaitait.

Je ne le vis pas. Mais je sentis une vague de joie. Contenue. Qui cependant était bien présent. Nous franchissions petit à petit les barrières de l'autre. Et cela nous plaisait.

Pudique. Respectueux. Nous laissions toujours l'autre aborder sa vie. Si j'acceptais de lui livrer quelques moments de joie. De tristesse. De colère. Il ne le faisait presque pas. S'intéressait à ce que je disais. Mais ne rebondissait pas sur ses propres expériences. Il parlait quelques fois de son frère. Et toujours je sentais la tendresse dans sa voix. L'amour qu'il lui portait. Il me racontait de temps en temps es bêtise qu'ils avaient fait ensemble. Les débats qu'ils avaient eut. Les secrets qu'ils s'étaient partagées.

Cependant il n'évoquait pas ses géniteurs. Ses amis. Son quartier. Il ne s'exprimait pas sur ses voisins. Sur ses études. Sur son travail. Comme je ne parlais pas des sept. De mes problèmes. De l'accident.

Alors je ne posais pas de questions. J'étais curieux. Je voulais en savoir plus sur lui. Je voulais le connaitre. Mais je respectais son choix. Comme il respectait le miens. 

Il me ramena finalement. Ne passa pas le portail. Et me proposa de nous rejoindre ici à présent.

Je ne répondis pas tout de suite. Incertain. Je ne voulais le déranger. Prendre plus encore de son temps. Je ne voulais l'embêter. Le faire se déplacer juste pour moi. Mais sa main sur mon bras. Sa chaleur sur ma peau. Sa douceur me convint. Et j'acceptais.

Il partie peu après. Son odeur si unique disparue entre les passants. Ses pas se mélangèrent aux voitures et aux oiseaux. Sa voix s'éteignit dans un sourire.

Je m'affalais contre le lit. Au sol. Luttant contre la joie qui m'envahissait.

« Alors c'est lui qui me vole mon frère. »

Je sursautais à la remarque de Hannah. Ne l'ayant pas entendu arrivée. Je grognais.

« Déjà il ne me vole pas. C'est moi qui pars. Et puis...

- Ouais. Ouais »

Elle continuait de me taquiner sans m'écouter. Je sentais le sol trembler. Elle s'entrainait. Dansait. Cela faisait aussi partie des choses que je regrettais. La voir plonger dans la musique. Bouger à son rythme. Se mettre corps et âmes dedans. Danser jusqu'à en perdre haleine.

« Oui. C'est avec lui que je passe mes après midi.

- Tu as bon goût. Il est plutôt beau gosse. »

Elle rit à sa blague. Très fière d'elle. Je la rembarrais. Feignant la colère. Mais je ne tardais pas à esquisser un sourire. J'aimais qu'elle n'ait aucune retenue. Qu'elle se permette ce genre de plaisanteries. Qu'elle se comporte normalement. Comme avant. Qu'elle ne fasse pas attention.

« Peux tu me le décrire. »

C'était sortie tout seul. Et je regrettais immédiatement de l'avoir demander. Elle n'allait jamais me lâcher après cela.

« Il est beau.

- Mais encore. 

- Je ne sais plus. Je l'ai juste aperçu. »

Je haussais les sourcils. Sachant pertinemment qu'elle mentait. Qu'elle voulait juste m'embêter. Ou qu'elle me rendait service.

« Tu verras ça quand vous.. »

Je l'arrêtais à temps. Offusqué. Je lui fis la moral. A moitié mort de rire. La renvoyait à la maison. Pour me retrouver seul. Et penser à l'idée qu'elle avait émise. Cela me paru impossible. Pourtant cela ne me dégoutait pas. J'en avais presque envie. Pour pouvoir le voir. Mais peut-être aussi pour autre chose.

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