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Chapitre 2

Ce soir là il m'était impossible de m'endormir.

Alors que les rues m'offraient leur rares silences. Que les passants rentraient chez eux d'un pas rapide. Que les voitures déboulaient pour repartir aussi vite. Dans un nuage de puanteur. Que l'air froid de la ville m'imprégnait les poumons. Je ne pouvais penser qu'à ce garçon. Qu'à sa voix qui s'estompait peu à peu. Qu'à ces gestes de plus en plus flou. Qu'à sa chaleur à présent disparue.

Plus la nuit passait. Plus les scénarios s'enchainaient. Ils répondaient à mes questions. Expliquaient cette présence particulière. Donnaient un sens à cette entre-vue. Les histoires les plus farfelues se développait. Aucune n'était plausible. Mais elles m'occupaient l'esprit.

Je me réveillais tard. Après seulement quelques heures de sommeil. Et cela me pris d'un coup. Dès les premières inspirations.

A travers la fenêtre ouverte. Les klaxons un peu plus loin. La cuisine des voisins. Les chiens rentrant de balades. La sueur des passants. Le soleil sur le goudron. La brise d'automne. Les oiseaux perchés sur les toits.

La vie. C'était ça.

Tous ces parfums. Ces sensations. Ces goûts. Ces bruits. Tout. Cet ensemble me rappelait la veille. Lui. C'était ça. Il était ça. Il était les rues grouillantes. Il était le soleil sur la peau. Il était l'odeur du midi. Il était le chant des enfants dans les parcs. Il était les rues calmes dans une ville immense. Il était tout. Il n'était rien.

Ces affirmations répondaient à bien des questions. En rajoutaient plus encore.

C'était juste un inconnu dont tout m'était étranger.

Mais un inconnu qui m'obsédait pour une raison énigmatique.

Une envie de le revoir me prit soudain. Je soupirais. Amusé. Je me pensais plus responsable. Cependant je n'avais finalement pas changé depuis que j'avais quitté les sept. Cette envie de de faire quelques chose de sa vie. De commencer des projets improbable. De danser. D'écrire des chansons. De conduire. De voyager. Cette envie de vivre ne m'avait pas quitter. 

Et je repensais à ce que mes parents m'avaient proposé. A l'idée qu'ils avaient émie.

Je me permis d'imaginer ma vie en tant qu'étudiant. Le bus bondé. Les cours du début à la fin de la journée. Les repas abjectes de la cantine. Les amis. Les sept. Les blagues nulles. Les filles. L'ennuie. Le stresse. Les contrôles. Le sport. La vie normale. Mais la mienne ne l'était plus.

Pourtant le lendemain je retournais au parc. Espérais retomber sur l'homme.

La peur et l'appréhension me tordaient le ventre. Serpentaient sous ma peau. Remettaient mon courage en question.

Nous continuions à travers les jardins. Marchions sur les chemins. Nous nous perdions dans la brise. Nous nous retrouvions dans les senteurs des bois. Chacun de nos pas était plus léger. Plus sûr. Plus harmonieux. Chacun de nos pas me remplissait de nouvelles joies. De nouvelles odeurs. De nouveaux bruits. De nouvelles sensations. J'avais l'impression de tout découvrir. Alors que tout m'étais déjà si familier.

Cela me plaisait. Parce que c'était pour cela que j'étais ici. Tous les jours. Pour découvrir le monde. Et pour le redécouvrir le lendemain. Pour profiter des journées ensoleillées. Pour faire durer le temps. Pour le sentir infini.

Je m'assis enfin sur le banc. Sur mon banc. Ce banc maudit. Ce banc béni. Sur ce banc qui avait vue naitre l'espoir le plus futile de la ville. Le visage tourné vers le ciel j'attendais. J'attendais un jappement. Une simple présence. J'attendais une chaleur. Un mouvement. J'attendais l'effluve des rues. Mais je n'avais que le silence pesant d'oiseaux et d'enfants. Que la sensation du vent et du soleil sur ma peau.

A quoi m'attendais-je. Qu'avais-je espérer. Je ne le savais. Je ne le savais que trop bien.

Ce jour là, mon ami ne courut pas dans l'herbe. Il n'aboya pas sur les oiseaux. Il resta à mes cotés. Mordillant un bâton. Effleurant ma cheville de temps en temps. Me rassurant comme il me pouvait.

Et alors que le froid commençait à mordre ma peau il se fit sentir. Cette personne qui imprégnait mon esprit. Sans que je ne comprenne pourquoi. Il passa devant moi. S'arrêtant quelques secondes. Comme surpris.

Je sus que c'était lui par sa démarche. Légère. Effacée. Par son parfum. Unique. Reconnaissable dans ce jardin. Par sa voix. Grave. Mélodieuse. Accordée à un petit rire.

« Que faites-vous encore là. »

Quelle heure était il. Faisait il nuit.

« Je pourrais te retourner la question.

– Sachez que je suis en train de travailler. »

A mon tour d'être surpris. De nombreuses questions me taraudaient. Mais je me retiens. De peur de le faire fuir. Je n'en posais qu'une seule.

« Quel est ton nom. »

Il hésitait. Restait silencieux. Je le sentais se balancer. Puis s'accroupir. Une main effleura ma jambe. Pour venir caresser mon camarde. Ses mouvements étaient doux. Pour ne pas l'effrayer. Pour ne pas m'effrayer. Il chuchota. Murmura un nom. Un prénom. Une identité.

Woojin. Kim Woojin.

Il se releva brutalement. S'excusa.

« Vous devriez partir vous aussi. 

– A une prochaine fois. Woojin. »

Il marqua une pose. Et j'aurais donné beaucoup pour voir son visage à cette seconde là. Il partit pourtant. Avec un froissement de plastique dans une poche. Je souriais. Bêtement heureux de savoir son nom. Bêtement heureux d'espérer le recroiser.

Ces rencontres furtives se multiplièrent. Ajoutant à mes semaines une discutions. Des pensées. Ajoutant à mes jours une attente. Un but. Si je ne le croisais que tard. Il finit par apparaitre de plus en plus tôt. Me permettant de rentrer à l'heure. Le permettant de rester plus longtemps. Nous parlions peu. Nous racontions beaucoup. Il pouvait s'agir de sujets futiles. Ou de débats. Nous pouvions rire aux éclats. Ou simplement se taire. Nous nous adressions à l'autre. Ou bien à l'Univers.

Cela prit du temps.

Nous étions si différents. Séparés par tant de choses. Mais Nous apprenions de l'autre. Doucement. Nous apprivoisions l'autre. Calmement. Nous étions à l'écoute. Attentif. Soucieux de l'autre. Pourtant jamais nous empiétions Sur la vie de l'autre. Nos rencontres se contentaient de cela. Un parc. Trois êtres. Une amitié.

Et le soir je rentrais. Reposé. Heureux. Vivant.

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