The Advent of Roses [BokuAka]
Cette fic est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "Crépuscule" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un MP.
Bonjour ! Avant de commencer, j'aurais quelques explications à vous donner: à la base cette histoire devait être un roman indépendant dont j'avais rédigé le plan il y deux-trois ans. Au final, je ne l'ai jamais écrit, mais récemment je me suis dit que peut-être je pourrais en faire une fanfiction... et au final, hier le thème est tombé et j'ai eu envie d'écrire sur ça. Donc voilà, je ne sais pas s'il y aura une suite, mais je trouvais que c'était important de le dire?
J'espère que ça vous plaira, même si c'est court !
(bien évidemment, l'inconnu c'est Bokuto, hein)
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The Advent of Roses
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Akaashi aimait bien descendre au village à la tombée de la nuit.
Certains soirs, les villageois organisaient un petit marché sur la place publique et se mettait à vendre et à cuisiner différentes choses parfois il se laissait tenter par les spécialités de la vielle dame qui faisait le coin de la rue et qui se plaçait toujours au même endroit, ou d'autres il demandait à Mika, la fille du boulanger, de lui donner deux sandwichs chauds qu'il payait le double pour les remercier.
Il aimait se balader sous la lumière des lampes à pétrole placés ici et là, et la lumière du crépuscule était quelque chose d'assez remarquable lorsqu'elle se reflétait dans l'eau de la plage qui se trouvait de l'autre coté de la baie, à l'exact opposé du port.
Son château se trouvait dans les hauteurs, et cela faisait des dizaines d'années qu'il était venu d'y installer, prévenant les villageois de sa nature de vampire. Il leur avait proposé de les protéger en échange d'une paix durable entres eux – les émeutes, les croix enflammés, les piques il avait eu assez de tout ça dans le sud. Ici, il voulait démarrer d'un bon pied et profiter de son immortalité en toute tranquillité.
Ce fut en se promenant en compagnie de Mika, alors que cette dernière avait réussi à convaincre son père de lui offrir une pause, qu'il le découvrit. Au détour d''une ruelle sombre, sans lumière, la jeune femme avait attrapé sa manche en affirmant avoir entendu quelque chose. Surpris, le brun avait tourné la tête dans la direction qu'elle venait de lui indiquer, puis avait plissé les yeux pour adapter sa vue à l'obscurité c'était quelque chose que les vampires faisaient rapidement et naturellement.
Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour se rendre compte que quelque chose clochait. Et ce n'était pas grâce à sa vue qu'il avait remarqué ce jeune homme étalé contre le mur, mais bien grâce à son odorat la ruelle puait le sang à plein nez.
– Akaashi ? demanda soudain Mika. C'est...
– Quelqu'un.
Enfin, j'imagine. Si cet homme – car s'en était un – était déjà mort, alors sans doute cela ne servait-il à rien de le considérer comme une personne. Un cadavre était un cadavre ; les âmes, elle, était des personnes.
– Ne bouge pas, lui dit-il.
Ses sens lui indiquaient clairement qu'il n'y avait qu'eux trois dans les environs, mais il préférait en être certain. Après tout, la faible présence de cet inconnu lui avait valu de ne même pas être repérer.
Soudain, il gémit à nouveau, très faiblement.
– Akaashi, il faut l'aider.
Il est en vie. Le brun s'approcha et en quelques secondes, il était déjà agenouillé devant son corps. Ses doigts se posèrent sur son poignet, et il sentit un pouls qui ralentissait de plus en plus. Cette constatation lui fit froncer les sourcils. Cette manière qu'avait le cœur de peu à peu s'arrêter, sans s'affoler au préalable...
Immédiatement, il rapprocha ses mains du col de l'homme et déchira sa chemise pleine de sang.
Une morsure.
– Merde, jura t-il.
Mika passa son visage inquiet par dessus sur épaule et lâcha un cri étouffé.
– Mon dieu, mais qui a bien pu faire ça ?
Une immense plaie saignait abondamment sur tout le coté de sa nuque, de l'autre coté de sa morsure, et Akaashi eut un instant de malaise. Celui qui l'a mordu a essayer de le tuer juste après.
– C'est plutôt quoi, tu veux dire. C'était un vampire.
La jeune femme glapit.
– Mais je croyais que –
– Oui. Normalement ce village est mon territoire aucune créature ne devrait pouvoir y pénétrer sans que j'en sois informé.
Il ne comprenait pas. Mais malheureusement, ce n'était pas le moment de réfléchir : cet homme se vidait de son sang et il fallait faire vite. Prendre une décision.
– Hé, le secoua t-il. Il faut que tu me répondes, est-ce que tu peux parler ?
Il avait posé sa main contre la plaie ouverte de son cou, mais il se doutait bien que cet homme était incapable de générer le moindre son.
Pour preuve, il secoua faiblement la tête, tournant son visage de chaque coté d'à peine quelques centimètres, assez pour que cela soit compréhensible.
– D'accord, alors je vais te poser une question, et tu vas devoir hocher ou secouer la tête comme tu viens de le faire, d'accord ?
Il déglutit. S'il avait été croyant, il aurait sûrement implorer Dieu de ne pas lui imposer une décision pareille. Mais comme il avait depuis longtemps perdu la foi, il se contenta de maudire la déesse qui l'avait transformé en monstre.
– Souhaites-tu vivre ?
L'homme ne réagit pas immédiatement.
– Préfères-tu que je te laisse mourir ?
Cette fois, il secoua la tête. Cette action sembla rajouter encore davantage à sa douleur.
– Je peux achever ta transformation, si tu le souhaites. Ainsi, tu vivras. Éternellement. Par contre, tu seras un monstre que les gens craindront, et tu souffriras tellement dans les prochains jours que tu préféreras sûrement que je mette un terme à tes souffrances. Alors, souhaites-tu que je te fasse vivre, même en sachant cela ?
L'homme ne bougea pas pendant de longue seconde, mais Akaashi savait qu'il était encore en vie : il avait la main appuyé contre sa jugulaire.
Finalement, il hocha doucement la tête, et le brun soupira.
– Mika, retourne à la place. Et fais attention à toi.
Elle le regarda avec peine.
– Alors tu vas le transformer ?
– Si je le laisse là, il deviendra un nouveau né sans protecteur. Et ceux là ne font jamais long feu. Enfin ça, c'est s'il survit, et il y a très peu de chance que ça arrive.
Il releva la tête vers elle et commença à placer le corps affaiblit de l'homme sur son épaule il devait faire deux fois son poids, pourtant il ne releva sans effort.
– Préviens ton père de ce qu'il s'est passé. Et dis lui d'en parler au maire Ushijima. Que les habitants fassent attention tant que je n'ai pas réglé cette affaire.
Alors qu'il allait faire volte-face, elle attrapa sa main libre.
– Je leur dirais bien que tu n'y es pour rien, d'accord ?
Il lui offrit un rare sourire, aussi léger qu'une plume, qui disparu presque immédiatement.
– Sois prudente.
Puis il disparut en un instant, aussi rapidement qu'une ombre.
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Avec sa rapidité, Akaashi fut aux portes de son château en un instant. Il ouvrit la porte, la referma derrière lui, puis se téléporta presque jusque dans sa chambre.
Déposant l'homme sur son lit, il le débarrassa sur tissu informe qu'était devenu sa chemise et se pencha au dessus de lui.
– Ô déesse, récita t-il, puisse cet enfant trouver de nouveau la voie jusqu'à notre monde.
Sans hésiter, il planta ses crocs acérés dans son bras et en arracha une bonne partie de sa chaire son sang coula à grands flots, tachant ses draps, et il positionna son membre au dessus du visage de l'inconnu.
– Puisse t-il garder son âme intacte et sa volonté d'exister, ainsi que sa place initiale dans le monde de l'au-delà.
Il le força à en boire de longues gorgées, observant sa plaie se refermer doucement grâce au venin curateur de hémoglobine, puis se pencha légèrement et murmura à quelques centimètres de sa gorge :
– Et puisse t-il ne pas devenir fou face à la douleur de son trépas.
Puis il planta ses crocs profondément dans sa peau, essayant d'ignorer l'immense et long cri qui passa ses lèvres.
Les yeux rouges d'Akaashi se fermèrent.
Le plus dur était à venir.
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