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Relax, take it easy [KuroShou]

Note d'auteur.

Salut, salut, j'espère que tout le monde va bien. Oui, je me doute que vous en avez marre que je polue votre boite mail mais c pas encore fini les gars accorchez vous. Bon, aujourd'hui c'était pas la joie, je me sentais pas trop bien donc on part sur un truc court et sans pression: pas vraiment de plot, juste du fluff con et le bon vieux kuroshou. C'est un peu devenu ma zone de confort alors ça fait toujours du bien d'écrire sur eux. J'espère que ça vous plaira, moi en vrai je sais pas quoi en penser mais bon du kuroshou c'est toujours bon à prendre j'imagine ?

Encore merci à liuannes et Aeliheart de m'avoir enlevé mon sommeil, allez donc voir ce qu'elles ont fait !

Voici les thèmes de la week, on est ici au jour 6:

Jour 1 : 3 souhaits / recommencer

Jour 2 : malchance / sur la route

Jour 3 : explorateurs / perte de repère

Jour 4 : radio / routine

Jour 5 : prémonitions / relation secrète

Jour 6 : sous-entendus / notice d'utilisation

Jour 7 : messages codés / symptômes

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Relax, take it easy

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Oikawa fait un deal avec Kuroo : il lui donnera le nom de la personne que Daishou aime si Kuroo lui monte ses étagères.

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Quand Iwaizumi entra dans le salon de son appartement, encore vêtu de son écharpe et de son manteau, il trouva Oikawa dans le canapé. Ce dernier regardait un film qui avait l'air fort peu intéressant, pourtant il se mit à rire quand même.

Iwaizumi se débarrassa de ses affaires et s'approcha jusqu'à pouvoir se laisser tomber à côté de lui.

– J'espère que t'as fait autre chose que simplement rester assis là.

Oikawa haussa les épaules et fit la moue.

– J'ai fait la cuisine, le ménage, et tout le reste. Une vraie femme au foyer. Avoir mes vacances sans toi c'est nul, qu'est-ce que je me fais chier.

Iwa laissa échapper un « mmh » amusé. L'appartement était effectivement propre du sol au plafond, et une odeur de bougie à la vanille régnait dans la pièce.

– Une vraie fée du logis, effectivement.

Mais un détail attirait encore son attention. Ils avaient fait des travaux, deux mois plus tôt, et si à présent les murs étaient nouvellement peints et la plupart des meubles montés, il restait quand même un petit hic.

– Tu voudras de l'aide pour monter le meuble TV ?

L'écran qu'ils avaient acheté ensemble trônait à présent sur la moquette, devant eux. Dans un coin de la pièce, une pile de morceaux de bois avait été entassée sur le côté.

– Non, je peux y arriver. Toi t'as autre chose à faire.

– Peut-être, mais se tordre le cou pour regarder la TV c'est quand même pas pratique.

– J'arrive pas à monter ce meuble. Ça fait trois jours que je suis dessus. Je suis sûr qu'ils ont oublié des pièces, c'est pas possible.

Iwaizumi ricana. Ils avaient monté le reste ensemble, mais celui-là, Oikawa avait insisté pour le faire seul. « Je suis adulte. Je suis un adulte qui paye ses impôts, alors je devrais être capable de lire une foutue notice d'utilisation seul, non ? » Iwaizumi l'avait laissé faire.

– Demain je...

Oikawa se tut. Doucement, il ouvrit grand les yeux et un sourire étrange s'installa sur ses lèvres. Quand il laissa échapper un rire un peu inquiétant, Hajime tourna la tête vers lui en fronçant les sourcils.

– Qu'est-ce que t'as ?

– Non, rien ? T'inquiète pas. Ce foutu meuble sera monté d'ici vendredi, c'est moi qui te le dis.

Il continua de regarder son film avec un grand sourire. Iwaizumi soupira, abandonna, et passa un bras autour de ses épaules pour le rapprocher de lui.

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– Kenma, s'il te plaît, laisse-moi juste gagner une fois –

Une seconde plus tard, Kuroo laissait échapper un gémissement de désespoir alors que Kenma lui envoyait une balle en pleine tête, sans même laisser échapper un seul soupir de compassion. En revanche, un petit sourire discret apparut sur ses lèvres quand il avisa les scores et remarqua qu'il avait battu son record.

– T'es diabolique. Je suis ton meilleur ami, tu n'as pas le droit de me traiter comme ça. À une époque, tu m'aurais laissé une chance et –

– C'est faux, l'interrompit Kenma. Tu as toujours perdu.

C'était méchamment vrai, et Kuroo se mit à bouder. Il venait chez Kenma tous les soirs depuis trois semaines pour jouer avec lui à ce nouveau jeu qui venait de sortir (Kenma recevait tout en avant première, le salaud) et apparemment il y était aussi doué que pour le reste.

Assis au bout de la méridienne du salon, Oikawa se bidonnait derrière son téléphone.

– Je suis avec Kenma, dit-il. Tu perds à chaque fois, et pourtant t'essayes de nous faire croire le contraire la fois d'après. Y'a qu'une seule personne que t'arrives à battre, et c'est Shoyo.

Kenma se crispa un peu. C'était sans doute pour ça qu'il se montrait sans pitié : Kuroo battait Hinata à chaque fois, et la dernière fois il avait fini par s'enfermer dans la salle de bain en affirmant qu'il ne jouerait plus jamais. Kenma avait mis moins de dix minutes à le faire sortir, mais quand même.

– Au moins je gagne contre quelqu'un. J'aurais arrêté de jouer depuis longtemps sinon.

Il posa sa manette sur le côté tandis que Kenma relançait une partie en solo. La montre à son bras lui annonçait qu'il allait être l'heure pour lui de rentrer.

– Kuroo, mon cher ami, l'arrêta soudain Oikawa alors qu'il se levait. Nous sommes amis depuis combien d'années ?

– J'ai pas d'argent.

– J'ai plus de thunes que toi, abruti. Pourquoi dès que je me montre gentil, tu penses toujours que je veux quelque chose ?

Même Kenma soupira en levant les yeux au ciel.

– Bon, accouche. J'ai pas toute la soirée.

– Tu es bien à fond sur Daishou ?

De surprise, Kuroo trébucha sur le tapis. Kenma, lui, manqua de se faire tirer dessus et jura tout bas.

– Pardon ?

– Oh, allez. Tout le monde est au courant. Le « tu es mon ennemi juré et je vais t'étrangler dans ton sommeil » c'est tellement cliché. Tu le fixes beaucoup trop pour que ça soit honnête.

Kuroo le fixait sans rien dire, la bouche grande ouverte.

– Oikawa, intervint Kenma. Si on ne lui a rien dit, c'est pas pour que toi tu le fasses.

Quoi ? Qui est au courant ? Enfin, je veux dire : qui relaye cet abominable mensonge ?

Oikawa et Kenma soupirèrent.

– Bon, je vais reformuler puisqu'apparemment le déni est à la mode cet hiver. Kuroo, chéri, aurais-tu envie de connaître le nom de la personne sur qui Daishou est à fond ?

Kuroo se figea. Sur son visage, une étrange grimace froissa ses traits et il fronça les sourcils sous la concentration. Kenma abandonna la discussion et se concentra sur l'immense écran devant lui.

– Pourquoi... ça m'intéresserait ?

Oikawa haussa les épaules.

– Je ne sais pas. Pour la science ? Puisqu'il est évident que tu n'es pas du tout intéressé par lui.

– Oui, exactement. Je ne suis pas intéressé par lui. Qui le serait ?

– Mika l'était.

– Mika a des goûts particuliers.

– Pas faux.

Kuroo semblait encore en pleine réflexion. À moitié assis sur la table basse du salon de Kenma, il lança un regard suspicieux vers Oikawa. Ce dernier soupira.

– Donc..., dit-il en voyant que Kuroo avait fait un arrêt sur image. Si je te propose te te révéler le nom de cette personne en échange d'un petit service de rien du tout, tu n'es pas intéressé ?

– Quel service ?

Oikawa eut un grand sourire. Gagné.

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– Qu'est-ce que je fous là, sérieux.

À moitié allongé sur le canapé d'Oikawa et d'Iwaizumi, Daishou faisait défiler son fil d'actualité sur son téléphone. Une petite musique d'ambiance s'échappait de la vieille chaîne hi-fi posée sur les étagères à côté de la porte menant à la cuisine.

Kuroo jura en faisant tomber un morceau de bois sur son gros orteil.

– Tu es là, siffla-t-il les larmes aux yeux en attrapant son pied et en sautillant sur place, parce que je t'ai envoyé un message ce matin, que tu étais de repos, et que tu ne peux rien me refuser.

Daishou leva les yeux au ciel et balaya sa remarque d'un mouvement du poignet. En vérité, c'était exactement ce qui s'était passé : Kuroo avait envoyé un message qui ressemblait plus ou moins à « Je vais chez Oikawa faire un truc, je sais que tu travailles pas ramène ton cul » et trente minutes plus tard il était là, à essayer de comprendre ce que Kuroo foutait chez Oikawa alors que ce dernier n'était même pas là.

– Qu'est-ce qu'il t'a proposé en échange ? Monter un meuble, sérieux. C'est quand même pas si compliqué.

Quand la douleur dans son orteil se fit moins forte, Kuroo attrapa la notice et alla le rejoindre dans le canapé. Il le poussa en se laissant tomber tout près, et Daishou se décala en protestant.

– Un truc, marmonna Kuroo. Je pensais que ça serait facile et qu'il l'a pas fait juste parce qu'il avait la flemme, mais en fait ce meuble est horrible. Y'a six pages de notice, qu'est-ce que tu veux que je fasse avec ça ?

Il déplia le tout pour confirmer ses dires et Daishou fronça les sourcils.

– Je savais pas qu'un meuble TV pouvait être aussi grand. C'est pour la collection de films d'Iwa, tu crois ?

– Je sais pas. On a besoin que d'un marteau, pourquoi c'est pas simple alors ?

Il y avait des petits sachets avec des clous blancs, des plans imprimés sur du papier blanc, des blanches de bois de toutes les formes : ça n'aurait pas dû être dur.

– Montre-moi ça, s'énerva Daishou. Avec moi, ça sera réglé en moins de deux.

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Deux heures plus tard, ils étaient tous les deux allongés sur la moquette d'Iwaizumi et d'Oikawa, regardant le plafond avec désespoir. La notice d'utilisation traînait sur le sol à côté d'eux, ainsi que des morceaux de meubles à moitié montés à l'envers.

– Ils leur ont vendu un meuble démoniaque, pleura presque Kuroo en se redressant.

Daishou l'avait aidé pendant dix minutes avant d'abandonner et de s'allonger près de la table. Il l'avait regardé galérer de longs moments, tantôt lorsqu'il se mettait un coup de marteau sur le doigt, tantôt lorsqu'il commençait à monter une étagère à l'envers, tantôt lorsqu'il fixait la notice sans même la lire, simplement par dépit. À présent, Daishou ne bougeait plus, et lisait des trucs sur son téléphone en silence.

Kuroo aurait bien voulu abandonner. Il aurait bien voulu dire à Oikawa « désolé mon gars mais tu vas te démerder tout seul avec ton meuble de merde impossible à monter, j'en ai fini avec tes conneries ». Mais malheureusement, ce sale rat connaissait ses faiblesses, et il voulait effectivement savoir qui Daishou appréciait tant que cela. Comment Oikawa pouvait-il le savoir ? Il ne lui aurait pas menti, ça aurait été ridicule. Tout le monde savait qu'Oikawa Tooru savait tout sur tout : c'était lui qui avait grillé Keiji avant qu'il ne se mette avec Bokuto, c'était lui qui avait été parler avec la serveuse que Mika aimait en secret, c'était lui qui s'était planté un beau jour devant Iwaizumi pour lui dire que même si le poste de meilleur ami lui plaisait bien, il aurait vraiment préféré pouvoir l'embrasser quand il se voulait. Tout cela était ridicule.

Lentement, le regard de Kuroo dévia, quitta la notice d'utilisation, et alla se perdre du côté de son ennemi juré (qui n'était plus vraiment son ennemi juré depuis longtemps, à présent ils passaient presque toutes leurs journées ensemble, et mangeaient au même endroit tous les midis) (ils s'envoyaient des memes sans raison également, à l'occasion). Daishou était allongé sur le dos, tenant son téléphone au-dessus de son visage. Il paraissait particulièrement concentré et Kuroo se demanda s'il lisait encore une de ces web BD qu'il appréciait.

Il aurait bien aimé se présenter aussi un beau jour devant lui, poser ses mains sur ses hanches, et lui dire « bon, je vais être honnête avec toi : ça fait un moment, des années en fait, que j'ai envie de t'embrasser et je suis certain d'arriver à te supporter suffisamment pour sortir avec toi ».

– Qu'est-ce que t'as ? Lui demanda Daishou en surprenant son regard. Ça y est, t'abandonne ?

Kuroo le fixa encore un peu, et demanda :

– Daishou, t'aimes quelqu'un en ce moment ?

Il n'arriva même pas à regretter sa question. Daishou haussa les sourcils et en laissa tomber son téléphone sur sa joue. Après une grimace, il se redressa et répondit :

– Quoi ? Pourquoi ?

Sur la défense, Kuroo se rembrunit.

– Alors c'est vrai, tu t'es trouvé quelqu'un ?

– Qui t'a dit ça ?

– Pourquoi tu me l'as pas dit ?

– Réponds à ma question.

– J'ai posé la mienne avant.

Irrité, Daishou se releva. Il semblait un peu perturbé, et dit vaguement en ne le regardant même pas :

– Je vais piquer de la bouffe dans la cuisine.

– Daishou...

– Si t'y arrives toujours pas dans dix minutes, je me casse.

Il disparut dans l'embrasure et Kuroo regarda la notice avec un air triste.

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Daishou réapparut dans le salon quelques minutes plus tard avec un air décidé. Il n'avait pas de nourriture dans les mains, seulement une mâchoire serrée et des yeux résolus.

Kuroo essayait encore d'assembler deux blanches ensemble, comme le stipulait la notice, mais elles refusaient catégoriquement de rester ensemble. Quand il le vit approcher, il ouvrit la bouche pour dire quelque chose (il ne savait clairement pas quoi, car les excuses lui brûlaient encore la bouche, quand cela concernait Daishou) mais ce dernier leva sa main pour le faire taire.

– Je vais le dire très rapidement, comme ça après on pourra passer à autre chose.

Kuroo fronça les sourcils.

– J'aime quelqu'un en ce moment, ouais. En fait, ça fait un bon bout de temps.

Il inspira un grand coup.

– C'est toi. Celui qui me plaît.

Le salon d'Oikawa et Iwaizumi accueillit sa déclaration avec un silence pesant, et Kuroo l'observa, la bouche grande ouverte.

– Je sais que je mérite mieux : t'es assez bête quand tu t'y mets, ta coupe de cheveux est à chier, t'as des goûts nuls pour les films, et je peux pas parler sérieusement sans que tu te mettes à m'imiter avec une voix aiguë, ce qui me prouve en plus que tu as la maturité d'un enfant de quatre ans.

Il rougit légèrement. Kuroo comprit qu'il était à deux doigts de s'arrêter, mais Daishou continua :

– Mais voilà, les faits sont là : j'ai malheureusement pas le contrôle, et le fait que tu sois un abruti fini ne change rien.

Il inspira, presque soulagé.

– C'est dit. Putain, ça fait presque du bien.

Il recula un peu, et se laissa tomber sur le canapé. Kuroo le regarda un instant, les yeux encore ronds comme des soucoupes. La musique d'ambiance se remit en marche et emplit le silence.

– Bon, tu veux pas dire un truc ? Ça me dérange pas qu'on reste ami, vraiment disais pas ça pour –

Mais la seconde d'après la bouche de Kuroo était sur la sienne. Une main passa dans son dos et l'autre se posa sur sa nuque : tout fut si rapide que la pièce se renversa, et il mit un instant à comprendre que Kuroo l'avait poussé dans le sofa.

La respiration haletante, Daishou rouvrit les yeux. Kuroo le regardait avec sérieux.

– Jure-moi que tu te fous pas de moi.

– Quoi ?

– C'est pas encore un de tes plans, hein ?

– Tu penses que je rigolerais sur ça ?

– Je préfère être sûr.

Leurs bouches étaient à quelques centimètres l'une de l'autre, et Daishou avait l'impression de rêver. Les joues de Kuroo étaient roses et ses yeux brillants : il l'observa avant de hocher lentement la tête.

– Je ne me fous pas de toi. Tu me plais.

– Génial, répondit-il dans un grognement. Moi aussi.

Leurs lèvres brûlantes se joignirent à nouveau.

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– Si c'était pour leur demander à eux, on aurait tout aussi bien le faire nous-mêmes, fit remarquer Iwaizumi alors qu'Oikawa regardait son meuble pas du tout monté dans le coin.

Ce dernier haussa les épaules, presque triste. Il avait les bras croisés sur sa poitrine et boudait depuis son retour à la maison.

– Je pensais que tu l'apprendrais pas. Merde, j'aurais vraiment dû demander à Keiji et Bokuto. Au moins l'un des deux à un cerveau.

Il afficha soudain une mine dégoûtée.

– Je les ai trouvés en train de se bécoter sur le canapé. Notre canapé. Tu te rends compte ?

– Oui quelle horreur, répondit Iwa sans grand entrain.

– Je comptais bien les mettre ensemble par la même occasion, mais j'aurais quand même cru qu'ils montraient mon meuble avant de se mettre à se rouler des pelles.

Il soupira largement et Iwaizumi le força à venir contre lui. Il monta le son de la TV et zappa les chaînes jusqu'à trouver un programme qu'Oikawa pourrait aimer.

– C'est pas grave, dit-il. On le montra ensemble, ce meuble. En plus, je crois que j'avais inversé les notices avec celui qu'on a monté la semaine dernière.

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Des bisous !

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