Rédaction :
Sujet 1 : imagination

  C'était son père.
En réalisant ce qui venait de se passer, François fit un pas en arrière, sans quitter le cadavre des yeux, il dit :
« Maurice. C'est mon père. C'est mon père ! J'ai tué mon père ! Il est mort !
-Je.. Je suis désolé François, mais il faut y aller »
Maurice tira François, toujours figé, le regarde rivé sur cet homme, son père. Une larme coula sur sa joue pour aller se loger au coin de ses lèvres. Il tourna le regard vers son ami, une lueur de rage dans les yeux :
« Ils vont me le payer. »

  Une balle siffla à leurs oreilles, ils étaient debout depuis trop longtemps, ils s'étaient fait repérer.
« Allez viens ! »
Maurice attrapa François et se jeta au sol, ils se dirigèrent vers les leurs en rampant, se cachant dans les trous d'obus dès que possible.

  Pour la première fois depuis le début de son entré en combat, François se demanda si tout ça valait le coup. À quoi servaient-t-ils ? Eux, de petits soldats destinés à mourir. Il n'est qu'un parmi des millions de combattants, son père n'est qu'un parmi des millions de soldats morts. Mort pour sa patrie. Mais sa patrie en avait-elle quelque chose à faire de lui et de son père ?

  Il suivit tout de même Maurice, qui n'était qu'un peu ébranlé par les récents événements, il était juste un peu étonné du comportement de François. Il le trouvait dans les nuages, comme s'il était en pleine réflexion, mais il le trouvait également beaucoup plus déterminé et sûr de lui qu'auparavant. Il regarda François et vit la trace qu'avait laissé la larme sur sa peau sale, boueuse et pleine de poussière.

  Le brouillard laiteux qui s'était légèrement dissipé et le soleil levant avaient permis à Maurice et François de rejoindre leurs alliés. Ils rejoignirent la tranchée mais le bruit d'hommes qui criaient et de tirs très proches leur enlevèrent toute la joie d'avoir atteint les leurs. Les allemands avaient envahi leur tranchée. Ils virent leurs camarades tomber au sol. Ils virent des balles voler. Ils virent les allemands les atteindre. Ils virent la fin arriver.

  Maurice essaya de se défendre, il toucha un ennemi à la tête et un autre à l'épaule, mais ils étaient trop nombreux. François ne bougea pas, il était figé, trop surpris pour réagir. Il attendait la mort, au moins, peut être reverrait-il son père ? Il attendait la mort, et c'est ce qui arriva : Maurice fut touché au ventre et à l'épaule.
Il fut touché également, à l'estomac.

  Il n'était qu'un parmi des millions de combattants, maintenant il n'est plus qu'un parmi des millions de soldats morts.
Sa patrie en avait-elle quelque chose à faire ?

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Voilà merci beaucoup d'avoir lu ! Donnez moi votre avis, qu'il soit bon ou mauvais, ça m'aiderait énormément, c'est super important pour moi !
N'hésitez pas à me dire si ça vous tenterait peut être que je poste d'autres textes, type fanfiction ou autre.