Chapitre 67 : Mes oreilles saignent
BFMtv continue de passer en boucle des images de Valls uniquement dans le but de me torturer. Je me croirais presque en enfer à ce rythme alors que je n'ai aucune raison de me retrouver en enfer ! Je suis beaucoup trop riche et génial pour aller en enfer ! À moins que Brigitte la sorcière n'ait fait un rituel pour m'y envoyer... Il faudrait que je voie ça avec elle un jour. Un jour.
Je me penche alors à la fenêtre de mon bureau et vois Valls dans la rue, juste devant l'Élysée.
— Ça faisait longtemps ! hurle-t-il.
Il est à l'autre bout du monde, mais je l'entends quand même, uniquement parce que je suis génial.
— C'est à cause de toi les gilets jaunes, c'est ça ?
— Bah non ! Les gens te détestent macaron !
— Pardon ? PARDON ? Personne, PERSONNE, ne me déteste !
— T'as pas entendu la chanson ?
— Quelle chanson ?
Il part un instant et revient avec un mec.
— Chante pour Macaron !
— MACRON DÉMISSION ! MACRON DÉMISSION ! GILET JAUNET !
— Mais c'est complètement nul ! rétorqué-je. Personne ne veut me voir démissionner !
— GILET JAUNE EH !
— Il faut que tu affrontes la vérité Macaron ! Personne ne t'aime et personne ne t'aimera jamais !
— Je refuse d'entendre ces sottises bien plus longtemps ! crié-je de plus belle.
Ne voulant plus entendre ces méchancetés, je ferme la fenêtre. Heureusement, je ne l'entends plus...
— TEMA LES GILETS JAUNETS !
...Ou presque.
Même les fenêtres ne peuvent pas l'arrêter. Je vais donc devoir subir cette atrocité toute ma vie ?
Mon stag— employé de je ne sais où entre dans mon bureau.
— Monsieur le Pré—
— Toi ! Demande une insonorisation des murs ! Je ne veux plus entendre chanter le chanteur de Sexion d'Assaut !
— Kaaris ?
— Non, Booba.
Il note un truc sur son carnet. Parfait, je ne vais plus l'entendre.
— Monsieur le Président, l'heure est grave.
— En effet, je les entends encore. Cette insonorisation n'est pas assez rapide.
— Certes, mais ce n'est pas que ça le problème. Les gilets jaunes ne sont pas contents.
— Comme toujours ! Pour les calmer, on devrait réformer la retraite !
— Monsieur... Êtes-vous sûr ? Les réformes des retraites n'ont jamais calmé personne...
— Bien sûr que si ! Il faut traiter le mal par le mal !
— D'accord Monsieur le Président.
Il s'en va en se prenant les pieds dans une plante. Du coup, il tombe par terre et n'arrive pas à se lever.
— Je crois que je me suis cassé la jambe !
— Mon insonorisation, où est-elle ?
— Oui oui monsieur !
Il rampe par terre et part.
Je me tourne alors vers la fenêtre et regarde tous ses gilets jaunes hurlant dans la rue. Je croise les mains dans mon dos et plisse mon regard — ce qui fait que je ne vois rien, mais ce n'est pas grave. Je donne un air menaçant et c'est ce qui compte.
— LES FRANÇAIS EN COLÈRE ! ILS BLOQUENT LE PÉRIPH !
Il me faut vraiment cette insonorisation.
--
Et oui ! Étonnamment, j'ai été bien plus rapide que les trois mois de prévu ! Incroyable n'est-ce pas ?
Et vous savez c'est quoi la meilleure ?
La prochaine fois, je prendrai encore moins de temps.
Je prendrai....
(appréciez cette musique avant de savoir la suite)
https://youtu.be/9i3alzuVFXo
(pas mal comme musique n'est-ce pas ?)
Eh bien... Tout simplement, je prendrai...
UN JOUR.
Et oui ! La suite sera postée demain puisqu'elle a déjà été écrite.
Incroyable n'est-ce pas ? c:
Par contre, je ne dis pas à quelle heure, il faut garder un peu de surprise. C'est la magie de Noël quand même. :)
Du coup, on se revoit demain pour de nouvelles aventures de Macaron ! o/
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro